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Au Pakistan, nouvelles manifestations prévues en faveur d’Imran Khan
De nouvelles manifestations sont attendues dimanche 14 mai au Pakistan à l’appel de l’ancien premier ministre Imran Khan, libéré sous caution vendredi, après des jours d’affrontements entre ses partisans et les forces de sécurité déclenchés par son arrestation.
Au lendemain de sa libération sous caution, l’ancienne star de cricket reconvertie en politique a appelé ses partisans à redescendre dans les rues du pays dimanche et a annoncé la reprise mercredi de sa campagne pour des élections anticipées.
«La liberté ne s’obtient pas facilement. Il faut l’arracher. Il faut se sacrifier pour elle», a déclaré samedi soir Imran Khan dans un discours prononcé devant ses partisans depuis sa résidence de Lahore.
L’ancien chef de gouvernement (2018-2022) avait été arrêté mardi par des paramilitaires lors d’une comparution de routine devant un tribunal d’Islamabad dans une affaire de corruption.
Des dizaines d’affaires judiciaires
Empêtré dans des dizaines d’affaires judiciaires, Imran Khan qui multiplie les accusations à l’encontre de la puissante armée pakistanaise depuis son éviction du pouvoir, avait finalement été libéré sous caution vendredi après que son arrestation a été déclarée illégale par la Cour suprême.
Le ministre de l’Intérieur, Rana Sanaullah, a néanmoins promis que Imran Khan, qui fait pression depuis plusieurs mois pour l’organisation d’élections avant octobre dans l’espoir de revenir au pouvoir, serait tôt ou tard à nouveau arrêté.
Son arrestation avait déclenché de violents affrontements dans plusieurs villes du pays entre ses partisans et les forces de sécurité. Plusieurs bâtiments gouvernementaux ont été incendiés, des symboles militaires détruits et des routes bloquées.
Dans son discours, Imran Khan a pris ses distances avec les dégradations commises à l’encontre des installations militaires et nié que des membres de son parti, le PTI, aient été impliqués, appelant à une enquête indépendante sur les violences.
Au moins neuf personnes sont mortes au cours de ces événements, selon la police et les hôpitaux. Des centaines de policiers ont été blessés et plus de 4.000 personnes arrêtées, principalement dans les provinces du Pendjab (est) dont Lahore est la capitale, et de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), selon les autorités.
Samedi, l’actuel Premier ministre, Shehbaz Sharif, qui a succédé à Imran Khan, a prévenu que «ceux qui ont fait preuve d’un comportement antiétatique seront arrêtés et jugés par des tribunaux antiterroristes».
«Perceptions erronées»
Depuis des mois, l’ex-Premier ministre qui bénéficie d’une forte popularité s’est lancé dans des diatribes à l’encontre de son successeur et de l’institution militaire qui l’avait aidé à accéder au pouvoir en 2018 avant de lui retirer sa confiance.
«Les actions du chef de l’armée ont rendu notre armée mauvaise. C’est à cause de lui, pas à cause de moi», a-t-il une nouvelle fois dénoncé sans que l’on sache s’il parlait du chef en exercice ou de son prédécesseur, que Imran Khan tient pour responsable de son éviction.
Un peu plus tôt, Imran Khan avait déjà déclaré aux journalistes qu’«un seul homme, le chef de l’armée», était à l’origine de son arrestation de mardi.
L’armée, qui nie les accusations de Imran Khan, a une nouvelle fois mis en garde samedi contre les tentatives malveillantes visant à créer des «perceptions erronées» à l’encontre de l’institution.
«Allégations fabriquées»
Quelques heures avant l’arrestation de Imran Khan mardi, elle avait déjà dénoncé les «allégations fabriquées de toutes pièces et malveillantes» prononcées contre elle par le leader du PTI durant le week-end.
Ce dernier avait une nouvelle fois accusé un officier supérieur d’avoir comploté pour l’assassiner en novembre lors d’un meeting électoral où il avait été blessé par balle à une jambe.
Les critiques directes à l’encontre de la puissante armée sont rares, car considérées comme une ligne rouge à ne pas dépasser, au risque de se retrouver dans le viseur de l’appareil sécuritaire. L’armée exerce une influence politique considérable au Pakistan.
Elle a organisé au moins trois coups d’État depuis l’indépendance en 1947 et assumé le pouvoir pendant plus de trois décennies. «Tout le monde sait de qui il s’agit. Ce sont les militaires qui sont derrière (l’arrestation d’Imran Khan)», a déclaré à l’AFP Mohsin Khan, un partisan du PTI âgé de 21 ans, devant le domicile de Imran Khan.
Avec AFP
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L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP