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Au Congrès américain, la pagaille pour adopter le budget avant minuit
La Chambre américaine des représentants a adopté vendredi le budget de l’Etat pour l’année 2024, entrainant la fureur du camp conservateur qui menace en retour de destituer le chef de l’institution, Mike Johnson.
La Chambre américaine des représentants a adopté vendredi le budget de l’Etat fédéral pour 2024, provoquant la fureur des conservateurs qui menacent en retour de destituer le chef de l’institution, Mike Johnson. L’élue Marjorie Taylor Greene, proche de Donald Trump, a annoncé avoir déposé une motion pour destituer ce leader républicain, l’accusant de «trahison». Le Congrès doit pourtant à tout prix adopter ce budget de 1200 milliards de dollars avant minuit pour éviter un assèchement soudain des finances de l’Etat fédéral.
Mais le calendrier est encore très flou sur la tenue d’un vote au Sénat, alimentant les craintes d’une paralysie, même très temporaire, de l’Etat fédéral, le fameux «shutdown». Il est certes très courant que des accords de toute dernière minute soient trouvés au Congrès, et tout particulièrement sur les questions budgétaires. Plusieurs employés fédéraux se sont toutefois déjà vus notifier du risque que cette paralysie ait bien lieu. «Finissons le travail aujourd’hui», a exhorté le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer.
Procédure de destitution
La liste des conséquences potentielles d’une paralysie de l’Etat est longue : des militaires et des agents de la sécurité des transports non payés, des administrations à l’arrêt, certaines aides gelées… Une situation extrêmement impopulaire auprès des Américains et dont la plupart des effets se feraient sentir en début de semaine. Les Etats-Unis butent depuis plusieurs mois sur l’adoption finale d’un budget, empêtrés dans des querelles partisanes entre le camp du président démocrate Joe Biden et certains républicains partisans d’une orthodoxie budgétaire très stricte.
Les conservateurs ont vivement dénoncé vendredi l’accord, conclu entre la Maison Blanche et les responsables du Congrès, qui a été soumis au vote vendredi. «C’est une attaque atroce contre le peuple américain», a affirmé l’élue trumpiste Marjorie Taylor Greene, quelques minutes avant de déposer sa motion pour évincer le chef de la Chambre, Mike Johnson, pourtant bien membre de son parti. L’ancien «speaker» de la Chambre, Kevin McCarthy, avait déjà fait les frais de tractations budgétaires similaires, il y a seulement quelques mois. Le quinquagénaire avait été destitué lors d’un vote historique en octobre, accusé par des élus très proches de Donald Trump de ne pas défendre les intérêts de son parti.
Fonds coupés pour l’Unrwa
S’il est adopté, le projet de loi présenté jeudi prolongera le budget américain jusqu’à la fin de l’exercice financier, soit le 30 septembre. Ce texte de 1012 pages, fruit de tractations très acrimonieuses, contient des mesures qui auraient de fortes répercussions à l’étranger. Le texte interdit ainsi tout financement direct des Etats-Unis à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, l’Unrwa, au coeur d’une controverse depuis qu’Israël a accusé fin janvier 12 de ses quelque 13.000 employés à Gaza d’être impliqués dans l’attaque meurtrière du 7 octobre perpétrée par le Hamas.
Le projet d’interdire les financements américains à l’Unrwa a été vivement critiqué par l’aile gauche du Parti démocrate. «Je voterai contre ce projet de loi qui interdit l’aide à des enfants à Gaza qui meurent de faim», a annoncé l’élu progressiste Ro Khanna dans un message sur X, anciennement Twitter. Le projet de loi en débat vendredi contient aussi des centaines de millions de dollars pour Taïwan. Ainsi que plusieurs mesures liées à l’immigration, un sujet explosif en pleine campagne présidentielle.
Il prévoit, entre autres, l’embauche de dizaines de milliers d’agents de la police aux frontières. Le texte contient enfin une litanie de mesures, pas forcément liées au budget. Comme l’interdiction aux ambassades américaines de faire flotter le drapeau arc-en-ciel, étendard de la communauté LGBT+, contrairement à ce que certaines d’entre elles avaient pour coutume de faire à l’occasion du «mois des fiertés». Un texte adopté le 9 mars avait déjà permis de boucler une autre partie du budget de 2024.
Avec AFP
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L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP