Société
Arnold Schwarzenegger parle de son enfance difficile : «Je devais faire deux cents flexions de genoux…»
La légende du cinéma se confie sur son adolescence marquée par des épreuves en Autriche, affirmant que son «père autoritaire» a joué un rôle dans son succès.
Arnold Schwarzenegger, icône hollywoodienne, a grandi dans la petite ville de Thal, en Autriche. Il reconnaît aujourd’hui que son enfance difficile a joué un rôle dans la formation de sa personnalité.
Dans son nouveau livre, intitulé «Sois Utile : Sept Outils pour la Vie» – des extraits ont été partagés par PEOPLE – il partage :
«Ma mère était très aimante. Mon père était strict et parfois violent physiquement, mais je l’aimais profondément. C’était une relation complexe. Je médite souvent sur la manière dont ma vie aurait pu être différente si je n’étais pas resté une personne positive, si j’avais réagi différemment à mon éducation à Thal.
Je n’ai jamais eu l’occasion de prendre une douche chaude ni de manger de la viande jusqu’à mon départ à l’armée à l’adolescence. Chaque matin, ma routine consistait à chercher de l’eau et à couper du bois, une tâche impitoyable en hiver, sans susciter de sympathie de la part de mon père, qui avait enduré pire dans son enfance.
Dans la maison de Gustav Schwarzenegger, il n’y avait pas de passe-droit. Rien n’était acquis gratuitement. Pour mériter mon petit-déjeuner, je devais accomplir deux cents flexions de genoux chaque matin.»
Arnold Schwarzenegger a tiré des leçons essentielles de son passé difficile.
L’acteur, qui a émigré aux États-Unis dans les années 1960, affirme : «Même lorsque les circonstances sont indéniablement difficiles, je choisis de me souvenir qu’elles m’ont en grande partie motivé à chercher l’évasion, à réussir et à devenir la personne que je suis aujourd’hui.»
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP