Actualités
À Lyon, perpétuité requise pour le chauffeur d’un fourgon qui a tué un policier en 2020
La réclusion à perpétuité a été requise mercredi 9 novembre 2022 devant les assises de Lyon contre Farès D., conducteur d’un fourgon qui a mortellement fauché le policier Franck Labois en 2020 dans une tentative de fuite.
«J’estime qu’il n’y a aucun doute sur l’intention. Il y avait la volonté d’écraser Franck Labois et de passer coûte que coûte», a avancé l’avocat général Olivier Nagabbo, relevant que l’accusé n’avait fait état d’«aucun remords».
Comme les parties civiles, l’avocat général a estimé que «l’intention dure pendant toute l’accélération» du fourgon. «Il est impossible que vous n’ayez pas compris que celui qui était sous vos roues était en train d’être trainé», a fait écho Me Jean-François Barre, avocat de la famille du policier.
Aucune trace de freinage au sol
Jugé depuis lundi pour meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions, l’accusé de 24 ans a nié toute volonté de tuer lorsqu’il a renversé Franck Labois dans la nuit du 10 au 11 janvier 2020.
Le policier du Groupe d’appui opérationnel (GAO) participait alors à une opération visant à interpeller une équipe de malfaiteurs qui venait de dérober un chargement de lessive en Isère.
En périphérie de Lyon, le fourgon Volkswagen qui transporte la marchandise volée se retrouve coincé par deux véhicules et tente une manœuvre pour se dégager, percutant de plein fouet Franck Labois, dressé sur son chemin arme au poing.
Il ne sera relevé aucune trace de freinage au sol et le policier, qui a été traîné sur plusieurs mètres, décédera trois jours plus tard. L’enquête a permis de remonter à trois hommes, dont Farès D., finalement arrêté le 16 janvier.
Pour les parties civiles le caractère volontaire ne fait aucun doute. «S’il ne le fait pas, il pense qu’il va se faire tirer dessus», assène Me Laurent-Franck Liénard, qui représente les collègues de Franck Labois.
Ce dernier, face au fourgon, avait dégainé son arme mais n’a pas tiré. «Franck Labois aimait tellement la vie que ça lui était impossible de donner la mort», a affirmé l’avocat.
«Un fuyard»
Dans sa plaidoirie, la défense s’est élevée contre la peine requise: «la perpétuité, c’est tuer tout espoir», particulièrement pour un homme dans sa vingtaine, a soutenu Me Julien Charle.
Les avocats de l’accusé, rappelant que celui-ci s’est immédiatement désigné comme le conducteur du véhicule, ont martelé qu’il «n’avait aucunement l’intention de blesser, encore moins de tuer quelqu’un», ne pensant «qu’à s’enfuir».
«Ne gardez que les certitudes. Il n’y en a pas dans ce dossier sur les circonstances de commission des faits», a argumenté Me Charle, alors que les avocats de la famille du policier décrivaient un homme à la tête d’une équipe «déterminée».
Les avocats de Farès D ont soutenu que «personne ne peut dire exactement quelle était la position des véhicules et celle de M. Labois». Une seule constante dans les déclarations de l’accusé: «il est persuadé qu’à cet endroit, là et nulle part ailleurs, il peut passer», ont-ils plaidé.
«C’est pas un meurtrier, c’est un voleur»
Avec sa consœur Me Marie Bariol, Me Charle a demandé à la cour de condamner l’accusé pour «violences volontaires ayant donné la mort sans l’intention de la donner».
Auparavant, ses proches l’avaient décrit comme «gentil et calme», mais aussi «influençable», à l’évocation d’une délinquance précoce: une douzaine de faits déjà condamnés, plus quelques jugements encore attendus, notamment pour le vol de la nuit fatale.
«Je ne cautionne pas ce qu’il a fait, mais c’est pas un méchant», a plaidé sa mère. «Il n’a pas voulu que ça en arrive là, il me l’a dit», assure-t-elle. «C’est pas un meurtrier, c’est un voleur», a lâché un de ses cousins, venu spontanément témoigner à la barre.
Dans la matinée, les témoignages s’étaient achevés par l’intervention du frère de la victime, qui a souhaité s’adresser à l’accusé, malgré l’émotion qui lui nouait la gorge. «J’aimerais qu’il s’excuse auprès de ma mère», a-t-il dit.
Quelques heures plus tard, alors qu’il prenait la parole pour la dernière fois, l’accusé a parlé «à la famille, aux frères, à la mère». «Je m’excuse, sincèrement», a-t-il simplement déclaré. Le verdict est attendu dans la soirée.
Avec AFP
Actualités
L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
Actualités
Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP