Société
«A 15 ans, mon oncle m’a violée et je suis tombée enceinte» : raconte cette jeune femme
«Je m’appelle Irène, je suis née à Douala (Cameroun), je n’ai pas connu mon père parce qu’il est décédé quand j’étais encore petite, j’ai grandi chez mon grand-père avec ma mère qui faisait un petit commerce pour s’occuper de nous.
À l’âge de 10 ans, j’ai été violée par notre locataire qui s’est enfui après avoir commis son forfait, j’avais obtenu mon Certificat d’Etude Primaire et Elémentaire (CEPE au Cameroun) la même année et ma mère est tombée malade, il y avait plus d’argent pour continuer l’école.
Je commence à vendre les bonbons, biscuits et consorts sur le plateau sur la tête, j’ai fait 2 ans à la maison la 3e année, je suis allé en classe de 6e. Quand j’ai obtenu l’entrée en 5e, la maladie de ma mère, s’est empirée, elle était presque folle, l’année, qui suivait, je n’ai pu aller à l’école.
C’est ainsi que la famille décide de m’envoyer au village chez ma tante, arrivée au village ma tante me met à la porte, je me dirige chez mon oncle à peine un mois, un beau matin, mon oncle amène un monsieur, il me dit que j’irai en mariage chez le monsieur, je n’avais que 15 ans et j’ai refusé.
C’est ainsi que le petit frère de ma mère qui vivait à Douala (Cameroun) décide de rentrer au village pour venir vivre avec moi, il a aménagé une maison de la famille, c’est là qu’on vivait à deux.
Il m’a inscrit en 5e et il était très gentil avec moi je l’appelais «papa» et lui ma «fille» il m’avait exigé de lui donner un bisou à la joue tous les matins avant d’aller à l’école.
À chaque fois que je faisais une bêtise, il menaçait de me mettre à la porte, mais après, il revenait s’excuser. Avec lui, je me sentais quand même à l’aise jusqu’au jour qu’il va abuser de moi, me violer en me battant moi sa fille, moi l’enfant de sa grande sœur, il n’a même pas eu pitié de moi, pendant que je criais les élèves qui étaient à l’école primaire qui est juste derrière la maison ont entendu les cris et ont alerté le village.
Mon oncle a été arrêté et conduit en prison où il se trouve actuellement. «Et moi, je suis rentrée vivre avec ma mère même si elle a un début de folie, je préfère mourir avec elle.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP