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7e revue annuelle des réformes : une rencontre entre l’Uemoa et le Bénin prévue pour ce mercredi

Dans un communiqué de presse publié le vendredi 14 janvier 2021 à Ouagadougou, le directeur de communication de l’UEMOA a annoncé qu’une rencontre annuelle est programmée entre l’institution et le Bénin le mercredi 19 janvier prochain à Cotonou.
La rencontre consiste à échanger sur les conclusions consignées dans un Mémorandum après les récentes visites de l’institution à Cotonou qui s’est tenues du 08 au 10 novembre 2021.
Le communiqué indique que après la rencontre, une audience aura lieu le jeudi 20 janvier 2022 à la présidence de la République pour faire le point des résultats des évaluations au président Patrice Talon. Lire le communiqué de presse :
«7e revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Uemoa au Benin
La Commission de l’UEMOA passe en revue, avec le Gouvernement, les résultats de l’évaluation de la mise en œuvre effective des réformes, programmes et projets communautaires au Bénin.
A l’issue des travaux des experts qui se sont tenus du 08 au 10 novembre 2021 à Cotonou, la délégation de la Commission de l’UEMOA, conduite par son Président, Monsieur Abdoulaye DIOP et la délégation ministérielle avec à sa tête le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des Finances, Monsieur Romuald WADAGNI échangeront sur les conclusions consignées dans un Mémorandum.
La rencontre aura lieu à Cotonou, le mercredi 19 janvier 2022, à partir de 16 h 00 à l’hôtel NOVOTEL de Cotonou.
A l’issue de la rencontre, et conformément à l’Acte additionnel de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA du 24 octobre 2013 instituant cette revue annuelle, le Président de la Commission de l’UEMOA et le Ministre de l’Economie et des Finances rendront compte à Son Excellence Monsieur Patrice TALON, Président de la République du Bénin, Chef du Gouvernement, des résultats de l’évaluation.
Ce sera au cours d’une audience à la Présidence de la République le jeudi 20 janvier 2022».

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Un élargissement de l’Otan ne favorise pas la paix, selon Marine Le Pen

Un élargissement de l’Otan à la Finlande et à la Suède, ou un élargissement de l’UE n’ont «pas vocation» à favoriser la paix, a estimé mercredi 18 mai Marine Le Pen.
«Aujourd’hui, (…) les annonces d’élargissement de l’Otan, les annonces d’élargissement de l’Union européenne n’ont pas vocation, à mon sens, à permettre de trouver les solutions de la paix», a déclaré sur France Inter la finaliste de la présidentielle française.
«L’origine de la paranoïa de la Russie (qui a déclaré la guerre à l’Ukraine le 24 février, NDLR) c’est l’élargissement de l’Otan et la mise en place de structures militaires au plus près en réalité de la Russie. Je ne justifie pas cette paranoïa, mais il faut en tenir compte», a fait valoir la responsable d’extrême droite, qui veut sortir du commandement intégré de l’Otan.
Pendant la campagne présidentielle, Marine Le Pen a plaidé pour un «rapprochement stratégique entre l’Otan et la Russie» une fois la guerre terminée en Ukraine.
La Finlande et la Suède ont soumis mercredi leurs demandes d’adhésion à l’Otan et des consultations étaient en cours entre les Alliés pour lever l’opposition de la Turquie à l’intégration des deux pays nordiques dans l’Alliance.
Sur l’intensification des livraisons d’armes de la France à l’Ukraine, Marine Le Pen a estimé que «si nous livrons des armes lourdes, nous devenons cobelligérants», et «alors nous sommes en guerre contre la Russie».
Sur le vote à l’unanimité au sein de l’UE, qu’Emmanuel Macron a proposé de réviser, Marine Le Pen a jugé en le déplorant que, dans ce cas, les pays européens «ne pourraient plus défendre leurs intérêts vitaux» et «ne seront plus souverains».
Avec AFP
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Niger : six officiers «radiés» de l’armée pour implication présumée dans une tentative de coup d’État

Six officiers nigériens – trois colonels, un capitaine et deux lieutenants – en détention ont été radiés la semaine passée des rangs de l’armée nigérienne pour leur implication présumée dans une tentative de coup d’État en 2021, ont indiqué samedi une source gouvernementale et la presse.
«Des officiers ont été radiés la semaine passée de l’armée en lien avec la tentative de coup d’État de mars 2021», a déclaré à l’AFP un officiel nigérien, confirmant ainsi une information sur ces radiations publiée dans la presse locale et les réseaux sociaux.
«Tous les militaires radiés sont déjà écroués et il n’y en a aucun en liberté», a indiqué cet officiel, qui ne précise pas leurs identités. Selon le journal en ligne Air-Info, parmi ces officiers figurent le colonel Djibo Hamani, le colonel-major Aboubacar Oumarou, le lieutenant-colonel Seydou Mourtala Diori, le capitaine Saley Gourouza, le lieutenant Abdourahamane Morou Idrissa et le lieutenant Boubacar Bagouma.
Un putsch avorté
Tous «viennent d’être radiés des effectifs des forces armées nigériennes (FAN) par l’état-major pour faute grave en lien avec la tentative de coup d’État du 31 mars 2021», souligne le journal. On ignore les charges qui sont retenues contre eux ou le rôle qu’ils ont pu jouer dans ce putsch avorté.
Le 31 mars 2021, le gouvernement nigérien avait annoncé l’arrestation de plusieurs personnes après une tentative de coup d’État, deux jours avant la prestation de serment de l’actuel président Mohamed Bazoum.
Le «cerveau» présumé de cette tentative de coup d’État, Sani Gourouza, un capitaine de l’armée de l’air, avait été arrêté en avril 2021 au Bénin voisin et remis aux autorités nigériennes.
Mi-avril, Ousmane Cissé, l’ancien ministre nigérien de l’Intérieur sous la transition militaire (2010-2011) a été écroué pour son implication présumée dans le putsch raté de mars 2021.
L’arrestation d’Ousmane Cissé «est également en lien avec un dernier coup d’État déjoué en mars 2022, alors que le président Bazoum se trouvait en Turquie», a ajouté l’officiel nigérien. Ousmane Cissé a été ambassadeur pour le Tchad et la Centrafrique de 2016 à février dernier.
Les autorités n’ont pas communiqué publiquement sur ce deuxième putsch manqué. En janvier 2018, neuf militaires et un civil avaient été condamnés par un tribunal militaire nigérien de cinq à quinze ans de prison pour avoir tenté de renverser en 2015 l’ex-président Mahamadou Issoufou.
Parmi les militaires condamnés figure le général Souleymane Salou, ancien chef d’état-major et ex-membre de la junte qui avait renversé le président Mamadou Tandja.
Avec AFP