Société
Violée en pleine journée à la plage, une ado raconte son calvaire

Le 18 juillet dernier, une adolescente de 15 ans et ses amis ont décidé de passer un bon moment en allant une journée à la plage, à Bournemouth, en Angleterre. C’était l’une des journées les plus chaudes de l’été et des centaines d’autres personnes profitaient du soleil, du sable et de la mer. Mais cette affluence n’a pas empêché à la jeune fille de se faire agresser sexuellement.
«Personne ne pouvait voir ce qu’il se passait»
Elle raconte qu’elle était en train de jouer à la balle avec des amis lorsque le ballon a atterri près d’un garçon qui a refusé de lui rendre.
«Il a commencé à me parler et à me toucher le bras. Au même moment, un autre homme embêtait mon amie et elle a fini par quitter la plage. J’étais seule avec lui maintenant. Il a commencé à me pousser dans l’eau profonde. Mes pieds ne touchaient plus le sable. C’est alors qu’il a commencé à me toucher. Personne ne pouvait voir ce qu’il se passait et c’est à ce moment qu’il m’a violée», explique l’adolescente de 15 ans dans l’émission Crimewatch sur la BBC.
L’agression s’est arrêtée lorsque quelqu’un s’est approché et la fille a enfin pu regagner la rive. Néanmoins, l’agresseur l’a encore suivie en lui demandant son numéro de téléphone et en lui demandant s’il pouvait la revoir. Finalement, il s’est éloigné. «J’ai dit à mon ami ce qu’il était passé. J’avais vraiment mal et je suis allée aux toilettes», détaille la victime.
«J’ai tellement peur que les gens me jugent»
Depuis cette journée d’été et cette agression, la jeune fille n’arrive plus à vivre normalement : «Depuis que c’est arrivé, j’ai beaucoup changé, je n’ose plus sortir. Je me sens effrayée et vulnérable. J’ai tellement peur que les gens me jugent pour ce qu’il s’est passé. Je n’ai pas demandé cela, j’ai essayé de l’arrêter mais je n’ai pas réussi».
La police locale a ouvert une enquête. L’agresseur est un adolescent d’environ 17 ans. Un portrait-robot a été diffusé par les autorités mais à ce jour, le jeune homme est toujours introuvable.

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Faits divers : un jeune homme de 18 ans frappé et ligoté à son domicile pour de l’argent

Un jeune homme de 18 ans a été très violemment agressé à son domicile, au Pecq (Yvelines), dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 août, a appris Le Figaro d’une source proche du dossier.
Vers 4 heures du matin, le jeune homme s’est retrouvé nez à nez avec un cambrioleur qui venait de s’introduire chez lui. Ce dernier l’a alors frappé à la tête avec le manche d’un couteau avant de l’attacher pendant 4 heures à une chaise, à l’aide de ceintures entravant ses poignets et ses chevilles. Selon nos informations, la victime a également été bâillonnée.
Menacé de mort par le cambrioleur, le jeune homme a été contraint de téléphoner à son père pour qu’il lui fasse un virement immédiat. Suivie de près par son agresseur, la victime a ensuite dû aller retirer 1000 euros à un distributeur automatique avant de lui remettre l’argent. Le suspect, un jeune homme d’environ 16 ans aux cheveux bruns, est parti par la gare RER de Saint-Germain-en-Laye. Une enquête de police est en cours.
Avec AFP
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L’UE autorise un vaccin pour protéger les bébés de la bronchiolite

La Commission européenne a annoncé vendredi avoir autorisé la mise sur le marché d’un premier vaccin administré aux femmes enceintes pour protéger les bébés contre la bronchiolite, une infection des voies respiratoires.
Le vaccin du géant pharmaceutique Pfizer, commercialisé sous le nom d’Abrysvo, vise le virus respiratoire syncytial (VRS), qui touche particulièrement les enfants en bas âge.
«Prévenir les conséquences graves»
Ce vaccin, destiné à protéger à la fois les futurs nourrissons via leur mère et les personnes âgées de 60 ans et plus, avait été approuvé en juillet par l’Agence européenne des médicaments (EMA). Aux États-Unis, ce vaccin était approuvé depuis mai pour les personnes de 60 ans et plus. Le pays l’a également autorisé lundi pour les femmes enceintes.
«À l’approche de l’automne et de l’hiver, ce vaccin peut contribuer à prévenir les conséquences graves du VRS pour nos concitoyens les plus vulnérables. C’est particulièrement important pour nos enfants, pour lesquels le VRS est l’une des principales causes d’hospitalisation dans l’UE», a commenté la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, dans un communiqué.
Très contagieux, le virus respiratoire syncytial peut provoquer, dans ses formes les plus sévères, des pneumonies et des bronchiolites qui entraînent des milliers de décès et des centaines de milliers d’hospitalisations dans le monde.
Après la grippe et le Covid-19, les grands laboratoires sont en ordre de marche pour lancer dès l’automne, avant la période épidémique, des vaccins contre le VRS. L’Arexvy du laboratoire britannique GSK est déjà disponible aux États-Unis depuis mai et dans l’Union européenne depuis juin pour les plus de 60 ans.
Un traitement préventif
L’Union européenne et les États-Unis ont par ailleurs récemment autorisé un traitement préventif de la bronchiolite développé conjointement par AstraZeneca et Sanofi. Destiné aux nourrissons, le nirsévimab (commercialisé sous le nom de Beyfortus) n’est pas à proprement parler un vaccin, mais fonctionne avec une même intention préventive.
Abrysvo a été évalué dans le cadre du mécanisme d’évaluation accélérée de l’EMA, car la prévention des infections par le VRS est considérée par les autorités européennes comme présentant «un intérêt majeur pour la santé publique».
Avec AFP