Société
Violée en pleine journée à la plage, une ado raconte son calvaire
Le 18 juillet dernier, une adolescente de 15 ans et ses amis ont décidé de passer un bon moment en allant une journée à la plage, à Bournemouth, en Angleterre. C’était l’une des journées les plus chaudes de l’été et des centaines d’autres personnes profitaient du soleil, du sable et de la mer. Mais cette affluence n’a pas empêché à la jeune fille de se faire agresser sexuellement.
«Personne ne pouvait voir ce qu’il se passait»
Elle raconte qu’elle était en train de jouer à la balle avec des amis lorsque le ballon a atterri près d’un garçon qui a refusé de lui rendre.
«Il a commencé à me parler et à me toucher le bras. Au même moment, un autre homme embêtait mon amie et elle a fini par quitter la plage. J’étais seule avec lui maintenant. Il a commencé à me pousser dans l’eau profonde. Mes pieds ne touchaient plus le sable. C’est alors qu’il a commencé à me toucher. Personne ne pouvait voir ce qu’il se passait et c’est à ce moment qu’il m’a violée», explique l’adolescente de 15 ans dans l’émission Crimewatch sur la BBC.
L’agression s’est arrêtée lorsque quelqu’un s’est approché et la fille a enfin pu regagner la rive. Néanmoins, l’agresseur l’a encore suivie en lui demandant son numéro de téléphone et en lui demandant s’il pouvait la revoir. Finalement, il s’est éloigné. «J’ai dit à mon ami ce qu’il était passé. J’avais vraiment mal et je suis allée aux toilettes», détaille la victime.
«J’ai tellement peur que les gens me jugent»
Depuis cette journée d’été et cette agression, la jeune fille n’arrive plus à vivre normalement : «Depuis que c’est arrivé, j’ai beaucoup changé, je n’ose plus sortir. Je me sens effrayée et vulnérable. J’ai tellement peur que les gens me jugent pour ce qu’il s’est passé. Je n’ai pas demandé cela, j’ai essayé de l’arrêter mais je n’ai pas réussi».
La police locale a ouvert une enquête. L’agresseur est un adolescent d’environ 17 ans. Un portrait-robot a été diffusé par les autorités mais à ce jour, le jeune homme est toujours introuvable.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP