Société
Val-d’Oise : un homme mis en examen pour une agression au hachoir devant un commissariat en 2020
L’individu, un Pakistanais en situation irrégulière, a été identifié par son ADN. Il avait grièvement blessé un homme de 27 ans devant le commissariat de Sarcelles.
Un homme suspecté d’être l’auteur d’une agression au hachoir devant le commissariat de Sarcelles (Val-d’Oise) en septembre 2020 a été mis en examen pour «tentative d’assassinat» et écroué mercredi, a indiqué le parquet de Pontoise samedi.
Âgé de 25 ans, cet homme né au Pakistan a été interpellé lundi en région parisienne, a précisé la même source, confirmant une information du Parisien.
Selon le quotidien, l’homme, en situation irrégulière depuis plusieurs années, a été arrêté au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne).
Il a été mis en examen pour «tentative d’assassinat» et placé en détention provisoire mercredi. Selon une source proche du dossier, il a été identifié par son ADN.
En septembre 2020, un homme âgé de 27 ans avait été grièvement blessé à coups de machette et touché à la carotide devant le commissariat de Sarcelles.
Le soir d’une attaque devant les ex-locaux de Charlie Hebdo
La victime était venue déposer une plainte peu avant 22h et attendait devant le commissariat qu’un agent lui ouvre les grilles, lorsqu’un «homme drapé d’une couverture sur les épaules lui a porté des coups avec une petite machette», avait alors précisé une source proche de l’enquête.
Le jour même, une attaque au hachoir avait fait deux blessés à Paris devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, en plein procès de l’attentat meurtrier qui avait visé l’hebdomadaire satirique en 2015.
«En l’état, aucun lien n’apparaît entre les deux hommes», a indiqué une autre source proche du dossier. Le profil de la personne interpellée serait plutôt celui d’un «SDF qui aurait abusé de l’alcool», a précisé la première source proche du dossier. L’enquête avait été confiée à la police judiciaire de Versailles.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP