Société
La reine Elizabeth II refuse un prix réservé aux personnes âgées car estime «ne pas remplir les critères»
L’âge, c’est dans la tête. C’est en tout cas ce que pense Sa Majesté la reine Elizabeth II d’Angleterre, qui a refusé un prix décerné aux personnes âgées, estimant «ne pas remplir les critères».
Le mensuel britannique The Oldie, destiné aux personnes âgées, avait contacté Buckingham Palace pour proposer à la souveraine de recevoir le prix «The Oldie of the Year» (l’Ancien de l’année en français, NDLR), un prix qui récompense «les réalisations de ceux qui ont apporté une contribution spéciale à la vie publique tout en conservant – selon l’expression de notre rédacteur fondateur, Richard Ingrams – une indéniable vivacité d’esprit», selon les termes du magazine. Ce prix a notamment déjà été décerné à l’artiste David Hockney ou à l’actrice Olivia de Havilland.
Dans une lettre adressée à la rédaction du magazine, écrite depuis le château de Balmoral, résidence d’été de la reine, Tom Laing-Baker, secrétaire privé adjoint d’Elizabeth II, a expliqué :
«Sa Majesté estime qu’on a l’âge que l’on ressent et par conséquent la Reine ne pense pas remplir les critères pour accepter, et espère que vous trouverez un destinataire plus digne.»
En 2011, le Prince Philip, duc d’Édimbourg et mari de la reine, décédé en avril 2021, avait lui aussi reçu le prix d’«Oldie of the Year». Il avait alors déclaré avec humour :
«J’apprécie beaucoup votre invitation à recevoir un prix de l’Ancien de l’année. Il n’y a rien de tel pour le moral que de se rappeler que les années passent – toujours plus vite – et que la vieille carcasse commence à tomber en morceaux. Mais c’est quand même bien qu’on se souvienne de nous.»
Elizabeth II, qui doit fêter ses 70 ans de règne en 2022, a toutefois dû annuler une visite prévue en Irlande du Nord ce mercredi, contrainte par ses médecins à quelques jours de repos pour la santé. La semaine dernière, elle a été vue marchant en public avec une canne, une première depuis 2004.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP