Société
Haute-Garonne : un adolescent de 16 ans meurt noyé après être venu en aide à une fillette de 6 ans

Le jeune homme aurait perdu pied et aurait été entraîné par la force du courant du Rhône. Son corps n’a été retrouvé que deux heures plus tard.
Un adolescent de 16 ans est mort noyé samedi 28 août au lieu-dit Aouach, près de Toulouse (Haute-Garonne), après avoir porté secours à sa jeune cousine de 6 ans, en difficulté dans les eaux de la Garonne, dans une zone pourtant interdite à la baignade, a-t-on appris ce mardi de source policière, confirmant une information de La Dépêche.
Après avoir porté assistance à sa cousine, le jeune homme aurait perdu pied et aurait été entraîné par la force du courant du fleuve. Alertés aux alentours de 15h, les secours sont rapidement arrivés sur place.
Un hélicoptère de la gendarmerie a été mobilisé pour survoler la zone tandis que des plongeurs sapeurs-pompiers ont sondé la Garonne pour tenter de retrouver la trace de l’adolescent disparu. Son corps inanimé a finalement été retrouvé deux heures plus tard, par deux mètres de fond.
«L’eau était assez claire et les pompiers ont tout de suite repéré le maillot de bain rouge que portait la victime», détaille cette même source policière.
L’adolescent n’a pu être réanimé. Contrairement à ce qu’ont pu indiquer plusieurs médias, aucune enquête n’a été ouverte par le parquet de Toulouse, la thèse de l’accident ayant été retenu par les gendarmes de la compagnie de Muret.
«D’une certaine manière, l’accident a fait de la pub»
«C’est terrible pour la famille de ce garçon et pour ce jeune qui avait la vie devant lui», s’est désolé Jean-Marie Puig, le maire du Fauga, à La Dépêche. Et l’édile d’appeler à la plus grande vigilance : «j’implore tous les gens qui viennent à l’Aouach : ce drame doit rappeler à tous qu’il faut absolument respecter les règles fixées et notamment quand la baignade est interdite. Un tel drame ne doit pas pouvoir se reproduire», a-t-il insisté.
«Paradoxalement, ce drame a attisé la curiosité des vacanciers, qui sont venus en plus grand nombre à l’Aouach. D’une certaine manière, l’accident a fait de la pub», s’étonne de son côté un gradé de la compagnie de gendarmerie de Muret.
Dans un communiqué publié samedi soir, la préfecture de Haute-Garonne a appelé à la prudence lors des activités aquatiques. Elle a rappelé qu’il était «strictement interdit de se baigner dans les lacs et rivières du département, hors zones de baignades référencées et autorisées, le risque de noyade étant toujours présent».
«Si la rivière semble calme, elle contient en son sein des pièges pour le nageur qui peut y risquer sa vie», à l’instar des courants forts et non détectables en surface, ou encore des rochers ainsi que l’opacité de l’eau qui présentent «des obstacles inattendus pour le nageur comme pour le plongeur.»
Chaque année, les noyades accidentelles sont responsables d’environ 1000 décès en France dont environ la moitié entre juin et septembre, a encore souligné la préfecture, rapporte Le Figaro

Société
Corse : libération des deux jeunes nationalistes arrêtés mardi par l’antiterrorisme à Bastia

Les deux militants majeurs du mouvement de jeunesse du parti indépendantiste Corsica Libera interpellés ce mardi à Bastia dans le cadre d’une information judiciaire du pôle antiterroriste du tribunal de Paris ont été libérés, a appris ce vendredi 26 mai l’AFP de sources proches du dossier. Ces deux personnes ont été relâchées jeudi soir sans poursuite à ce stade.
Elles avaient été arrêtées à l’aube mardi par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), la Sous-direction antiterroriste et la police judiciaire.
Une source judiciaire avait indiqué mardi que ces interpellations avaient lieu dans le cadre d’une information judiciaire du pôle antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris, sans préciser laquelle.
Selon des sources proches du dossier, il s’agirait de la «fin du dossier» dans lequel le militant de Corsica Libera, Charles Pieri, figure suspectée d’avoir dirigé un temps le FLNC, a été mis en examen en décembre 2022.
Avec AFP
Actualités
Bretagne : un directeur d’abattoir condamné à deux ans de prison avec sursis après la mort d’un jeune homme en 2021

Le dirigeant était accusé d’homicide involontaire après la mort d’un étudiant de 18 ans venu travailler pendant les vacances en octobre 2021.
Un ancien directeur d’abattoir a été condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis pour la mort d’un jeune homme de 18 ans à Lanfains (Côtes-d’Armor) en 2021, a-t-on appris ce vendredi 26 mai auprès du tribunal de Saint-Brieuc.
Le dirigeant était poursuivi pour homicide involontaire avec circonstance aggravante et manquement délibéré à une obligation de sécurité et de prudence.
Il a été déclaré coupable jeudi par le tribunal correctionnel et condamné à deux ans de prison avec sursis, a indiqué le greffe. Une amende délictuelle de 300.000 euros a également été prononcée à l’encontre de la société LDC.
La condamnation de l’entreprise fera l’objet d’un affichage sur son site à Lanfains et dans la presse locale, a précisé la même source.
La victime, un étudiant en BTS technico-commercial à Rennes, a trouvé la mort coincé sous deux caisses remplies de carcasses de volailles le 25 octobre 2021 dans cet abattoir. Il s’agissait du premier jour de son contrat de travail qui devait normalement s’achever deux semaines plus tard.
L’étudiant était venu travailler dans cet abattoir pendant les vacances de la Toussaint. Le parquet avait requis lors de l’audience le 30 mars 15 mois d’emprisonnement avec sursis contre le prévenu et 375.000 euros d’amende contre la société LDC.
Avec AFP