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Guerre en Ukraine : Moscou répondra de manière «extrêmement ferme» à de nouvelles incursions armées

Moscou répondra de manière «extrêmement ferme» à de nouvelles incursions armées, a promis mercredi le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, au surlendemain d’une attaque spectaculaire de groupes venus d’Ukraine sur le territoire russe.
«Nous continuerons de répondre rapidement et de manière extrêmement ferme à de telles actions», a affirmé Sergueï Choïgou lors d’une réunion avec des haut gradés militaires.
Mardi, son armée avait affirmé avoir «écrasé» avec son aviation et son artillerie un groupe ayant attaqué la veille la région frontalière de Belgorod, la plus spectaculaire incursion en territoire russe depuis le début du conflit avec l’Ukraine.
L’incursion, revendiquée par des groupes armés russes basés en Ukraine disant vouloir renverser le président russe Vladimir Poutine, représente un nouvel échec pour la Russie, dont l’armée est empêtrée en Ukraine.
«Succès militaire»
Plusieurs voix parmi les blogueurs militaires pro-russes, particulièrement influents dans la construction du récit du conflit ukrainien, se sont ainsi émues de cet incident, vantant par exemple ironiquement ce «succès militaire» quelques jours après la revendication de la prise de Bakhmout dans le Donbass.
Cet incident survient aussi dans un contexte de multiplication et d’amplification des attaques et sabotages en Russie, au moment où Kiev dit achever ses préparatifs pour lancer une offensive pour reprendre les territoires occupés par Moscou.
Selon les autorités russes, au cours de l’incursion, un civil a été tué dans le village de Kozinka, l’une des localités attaquées, et une femme est décédée d’une insuffisance cardiaque lors de son évacuation.
Mercredi, Sergueï Choïgou a par ailleurs indiqué que l’enveloppe allouée au soutien financier des blessés au combat et des familles des soldats tués en Ukraine représentait à chaque fois «une aide ponctuelle d’un montant (compris entre) 3 et 5 millions de roubles» (entre 35.000 et 58.000 euros au taux actuel).
Avec AFP

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Quatre suspects écroués en France pour le hold-up d’une bijouterie à Gstaadt

Quatre hommes soupçonnés d’avoir participé en février au vol à main armé d’une bijouterie de Gstaad, station de ski huppée des Alpes suisses, ont été mis en examen et écroués, a annoncé ce vendredi le parquet de Marseille.
Le 9 février, des individus «s’emparaient, sous la menace de deux armes de poing, de bijoux (bagues, colliers, etc) pour un montant évalué à 40 millions de francs suisses», soit plus de 41 millions d’euros, explique le parquet dans un communiqué. Ils ont ensuite quitté les lieux à bord d’un véhicule volé à Annemasse (Haute-Savoie), près de la frontière.
Perquisitions
«Les résultats des premières investigations diligentées par la JIRS (juridiction interrégionale spécialisée, NDLR) de Lyon conduisaient la JIRS de Marseille à se saisir des faits», ajoute le parquet. Une équipe de malfaiteurs niçois était soupçonnée, a précisé une source proche de l’enquête à l’AFP.
Les investigations ont conduit à l’arrestation, ces derniers jours, de 11 personnes dans les Alpes-Maritimes, notamment à Nice, Vallauris et Mandelieu avec l’aide des unités d’intervention, le Raid et la BRI.
Lors des perquisitions, environ 4500 euros, un traceur GPS, un brouilleur ou des talkiewalkies ont été saisis mais aucune trace des bijoux. «Le butin n’a pas été retrouvé, ce ne sont pas des pièces gigantesques mais très chères», a expliqué la source proche de l’enquête.
Connus pour des faits de banditisme
En fin de compte, quatre hommes âgés de 27 à 32 ans ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Deux sont poursuivis pour «vol avec arme en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs en vue de crimes en bande organisée et vols en bande organisée», et les deux autres sont mis en examen uniquement pour participation à une association de malfaiteurs, détaille le parquet.
Ils sont tous connus pour des faits de banditisme, selon la source proche de l’enquête. Des membre de leurs entourages, arrêtés avec eux, sont ressortis libre et sans poursuite. «Souvent les faits de banditisme commis en Suisse émanent d’équipes en France, mais d’habitude plutôt en région lyonnaise», a encore commenté la source proche de l’enquête.
Avec AFP
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Biélorussie : peine de prison confirmée pour un journaliste et militant de la minorité polonaise

La Cour suprême de Biélorussie a annoncé ce vendredi 26 mai avoir rejeté l’appel d’un journaliste biélorusse, Andrzej Poczobut, membre de la minorité polonaise de cette ancienne république soviétique, qui avait été condamné en février à huit ans de prison.
«Le verdict (…) a été laissé inchangé, l’appel ayant été rejeté», a indiqué la Cour suprême dans un communiqué. Par conséquent, «le verdict est entré en vigueur», a-t-elle ajouté.
Une «vengeance personnelle»
Correspondant en Biélorussie pour le média polonais Gazeta Wyborcza et militant pour les droits de la minorité polonaise, Andrzej Poczobut, 50 ans, avait été reconnu coupable en février d’«appels publics à des actions visant à nuire à la sécurité nationale» du pays et d’«incitation à la haine».
Le journaliste, dont le procès s’est déroulé à huis clos au tribunal régional de Grodno (ouest), ville où vit une importante communauté d’origine polonaise, a été condamné à huit ans de camp pénitentiaire à régime sévère.
La Pologne avait dénoncé un verdict «injuste» prononcé par un «pays autoritaire» contre ce journaliste, qui était notamment poursuivi pour avoir appelé à des sanctions internationales contre la Biélorussie.
Pour sa part, la cheffe de l’opposition biélorusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa, avait dénoncé une «vengeance personnelle» de l’autoritaire dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko contre Andrzej Poczobut, incarcéré depuis son arrestation en mars 2021.
Le régime d’Alexandre Loukachenko mène une répression implacable contre toutes les voix critiques, en particulier depuis un mouvement de contestation sans précédent en 2020.
Avec AFP