Le père du garçon de 10 ans tué dans une fusillade à Nîmes a livré plusieurs témoignages ce mardi 22 août. Lundi, son fils a été mortellement touché par balles dans ce qui s’apparente fortement à un règlement de comptes entre trafiquants de drogue.
Au lendemain de la mort d’un garçon de 10 ans à Nîmes, tué dans une fusillade, le père de la victime s’est exprimé pour la première fois. L’homme a partagé son chagrin en quelques mots, au micro de CNews mardi 22 août.
«On fait tout pour se trouver toujours aux bons endroits aux bons moments», a-t-il expliqué auprès de nos confrères. «On prie que le mauvais moment n’arrive pas à nous […] et lorsque l’on s’y trouve au mauvais moment, ça fait mal», a-t-il poursuivi.
Alors qu’il était sorti avec un ami, le père de l’enfant a reçu un appel de sa femme lui apprenant la nouvelle. Auprès de nos confrères de RTL, l’homme a décrit l’horreur à son arrivée à l’hôpital : «Je suis allé à l’hôpital et j’ai vu la voiture, avec des balles partout, les vitres brisées, le sang. Mon fils, il est mort sur le coup. Mauvais moment, mauvaise journée.»
Moins de 24 heures après le drame, le père de la victime n’éprouve pas de haine. «C’est le destin, on ne peut pas juger, ce qui est fait est fait», a-t-il confié.
Désormais, il attend de pouvoir enterrer son fils afin d’entamer sereinement son deuil. «Ce n’est que la prière qui reste, jusqu’à ce que l’on enterre mon bébé, et là mon cœur se reposera en paix.»
Assassinat en bande organisée
Le petit garçon est mort après avoir été touché par balle dans un quartier de Nîmes, fortement gangrené par les trafics de drogue.
Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que l’homme et ses deux neveux étaient des victimes collatérales. L’oncle et conducteur du véhicule touché ne faisait partie d’aucun trafic de drogue.