Actualités
Cameroun et Tunisie prennent l’avantage dans la sélection officielle du Fespaco
Les deux pays placent chacun deux films parmi les quinze en lice pour l’Étalon d’or, le grand prix du festival de cinéma panafricain.
Quinze films seront en compétition pour le grand prix du Fespaco, le festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou au Burkina Faso, le plus grand rendez-vous du cinéma africain qui se déroulera du 25 février au 4 mars, ont annoncé vendredi les organisateurs.
La sélection de cette année compte 170 œuvres en compétition, réparties dans onze catégories, parmi lesquelles la fiction long métrage, le court métrage, le documentaire, les séries télé, les films d’écoles et les films d’animation.
Sur les quinze longs métrages en course pour briguer l’Étalon d’or du Yennenga, la récompense suprême, le Cameroun et la Tunisie sont les pays les plus représentés avec chacun deux films en compétition.
Les autres sont originaires du Burkina, du Sénégal, d’Égypte, du Nigeria, du Mozambique, d’Angola, du Kenya, de l’île Maurice, du Maroc et d’Algérie. Un film de la République dominicaine a également été retenu.
Le jury qui va décerner l’Étalon d’or sera présidé par la productrice tunisienne, Dora Bouchoucha. Cette année, le Fespaco célébrera les «cinémas d’Afrique et culture de la paix», a indiqué le délégué général du festival, Alex Moussa Sawadogo.
Deux coups d’Etat en 2022
Cette 28e édition se tient dans un pays qui a connu deux coups d’État en 2022 et qui est déstabilisé par des attaques récurrentes de groupes jihadistes depuis 2015. Le Fespaco, principal rendez-vous du cinéma en Afrique, se tient tous les deux ans à Ouagadougou.
Chaque édition voit des films de tous formats entrer en compétition pour briguer l’Étalon d’or. Depuis 1969, date de sa création, il rassemble à Ouagadougou des dizaines de milliers de spectateurs et acteurs du milieu du 7e art.
Les 15 films en lice pour l’Étalon d’or du Yennenga
La Plantation des planteurs de Dingha Eystein Young (Cameroun)
Mon père, le diable d’Ellie Foumb (Cameroun)
Ashkal de Youssef Chebbi (Tunisie)
Under the fig trees d’Erige Sehiri (Tunisie)
Sira d’Appoline Traoré (Burkina)
Abu Saddam de Nadine Khan (Egypte)
Bantú Mama de Ivan Herrera (République dominicaine)
Mami Wata de C.J. «Fiery» Obasi (Nigeria)
Maputo Nakuzandza d’Ariadine Zampaulo (Mozambique)
Our lady of the Chinese Shop d’Ery Claver (Angola)
Shimoni d’Angela Wamaï (Kenya)
Simin Zetwal – Regarde les étoiles de David Constantin (île Maurice)
The Blue Caftan – Le bleu du Caftan de Maryam Touzani (Maroc)
The Last Queen – La Dernière Rein» de Damien Ounouri (Algérie)
Xalé, Les blessures de l’enfance de Moussa Séné Absa (Sénégal)
Avec AFP
Actualités
Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP
Actualités
L’Argentine demande au Pakistan et au Sri Lanka d’arrêter un ministre iranien
Le gouvernement argentin a demandé mardi 23 avril au Pakistan et au Sri Lanka d’arrêter le ministre iranien de l’Intérieur Ahmad Vahidi, recherché pour l’attentat contre la mutuelle juive Amia à Buenos Aires en 1994, et qui effectue actuellement une tournée dans ces deux pays, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.
«L’Argentine demande l’arrestation internationale des responsables de l’attentat à la bombe de 1994 contre l’Amia, qui a causé la mort de 85 personnes, et qui continuent à leurs postes de pouvoir en toute impunité», a écrit le ministère dans un communiqué, a écrit le ministère argentin des Affaires étrangères dans un communiqué.
«L’un d’entre eux est Ahmad Vahidi, réclamé par la justice argentine comme étant l’un des responsables de l’attentat contre l’Amia. Cet individu est actuellement ministre de l’Intérieur de la République islamique d’Iran et fait partie d’une délégation gouvernementale qui se rend ces jours-ci au Pakistan et au Sri Lanka», poursuit le texte.
«L’Argentine a demandé son arrestation aux gouvernements du Pakistan et du Sri Lanka conformément aux mécanismes prévus par Interpol», ajoute-t-il.
La plus grande communauté juive d’Amérique latine
Le général Vahidi est ministre de l’Intérieur depuis 2021, après avoir auparavant été ministre de la Défense. Au moment de l’attentat de Buenos Aires, il dirigeait la Force al-Qods, l’unité chargée des opérations secrètes au sein des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien.
L’attentat de l’Amia, le 18 juillet 1994, a été attribué par la justice argentine et par Israël au régime iranien et au mouvement chiite libanais Hezbollah. L’Iran a nié toute implication et a toujours refusé que les huit anciens responsables inculpés par la justice argentine, dont le général Vahidi et l’ex-président Ali Rasfanjani, soient interrogés.
L’Argentine compte la plus grande communauté juive d’Amérique latine, avec quelque 300.000 membres. Avant l’Amia, l’ambassade d’Israël à Buenos Aires avait été la cible en 1992 d’un attentat qui avait fait 29 morts et 200 blessés, également attribué à l’Iran par la justice argentine et qui reste lui aussi impuni.
En 2013, la présidente argentine de l’époque, Cristina Kirchner, avait signé un protocole d’accord avec l’Iran pour créer une «commission de la vérité» destinée à enquêter sur l’attentat, et permettre aux procureurs argentins de se rendre à l’étranger pour interroger les inculpés.
Cet accord a été ratifié par le Congrès argentin, mais jamais par le Parlement iranien. Il avait été fustigé par les dirigeants de la communauté juive en Argentine, qui ont accusé Cristina Kirchner de couvrir les auteurs de l’attentat. Une enquête judiciaire ouverte à ce sujet en 2015 s’est toutefois conclue par un non-lieu en 2021.
Avec AFP