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Australie : mort d’une femme de 95 ans après un tir de taser par un policier

Une Australienne de 95 ans est morte mercredi 24 mai, une semaine après avoir été la cible dans sa maison de retraite du tir de taser d’un policier, a annoncé la police, selon laquelle cette femme était alors «armée d’un couteau».
«C’est avec une grande tristesse que nous confirmons la mort de Clare Nowland, 95 ans, à Cooma ce soir», a déclaré la police de l’État de Nouvelle-Galles du Sud (sud-est) dans un communiqué. Elle s’est éteinte «paisiblement» à l’hôpital entourée de sa famille et de ses proches, a-t-elle poursuivi.
Quelques heures plus tôt, un policier de 33 ans, qui a été suspendu de ses fonctions, avait été inculpé dans le cadre de cette affaire pour notamment avoir infligé par imprudence des lésions corporelles graves.
Il comparaîtra devant un tribunal le 5 juillet. Clare Nowland était dans un état critique à l’hôpital depuis qu’elle avait été touchée par un tir de pistolet paralysant électronique le 17 mai au cours d’un incident qui a profondément choqué les Australiens.
«Armé d’un couteau»
Des policiers avaient été appelés à la maison de retraite Yallambee Lodge dans le sud de la Nouvelle-Galles du Sud par le personnel qui leur avait raconté qu’une femme était «armée d’un couteau».
Ils ont assuré avoir exhorté Clare Nowland à laisser tomber ce couteau à viande dentelé avant que celle-ci ne se dirige vers eux, «à un rythme lent», à l’aide de son déambulateur, ce qui a incité un des agents à faire usage de son taser contre elle.
Des appels à l’ouverture d’une enquête parlementaire en Nouvelle-Galles du Sud et à la diffusion des images prises par la caméra-piéton du policier incriminé avaient été émis à la suite de cette affaire.
Le fait que Clare Nowland ait été la cible d’un taser «a suscité l’indignation de la population de l’État qui montre à quel point nous avons désespérément besoin d’une réforme de la police», a martelé cette semaine la députée écologiste locale Sue Higginson.
Avec AFP

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Quatre suspects écroués en France pour le hold-up d’une bijouterie à Gstaadt

Quatre hommes soupçonnés d’avoir participé en février au vol à main armé d’une bijouterie de Gstaad, station de ski huppée des Alpes suisses, ont été mis en examen et écroués, a annoncé ce vendredi le parquet de Marseille.
Le 9 février, des individus «s’emparaient, sous la menace de deux armes de poing, de bijoux (bagues, colliers, etc) pour un montant évalué à 40 millions de francs suisses», soit plus de 41 millions d’euros, explique le parquet dans un communiqué. Ils ont ensuite quitté les lieux à bord d’un véhicule volé à Annemasse (Haute-Savoie), près de la frontière.
Perquisitions
«Les résultats des premières investigations diligentées par la JIRS (juridiction interrégionale spécialisée, NDLR) de Lyon conduisaient la JIRS de Marseille à se saisir des faits», ajoute le parquet. Une équipe de malfaiteurs niçois était soupçonnée, a précisé une source proche de l’enquête à l’AFP.
Les investigations ont conduit à l’arrestation, ces derniers jours, de 11 personnes dans les Alpes-Maritimes, notamment à Nice, Vallauris et Mandelieu avec l’aide des unités d’intervention, le Raid et la BRI.
Lors des perquisitions, environ 4500 euros, un traceur GPS, un brouilleur ou des talkiewalkies ont été saisis mais aucune trace des bijoux. «Le butin n’a pas été retrouvé, ce ne sont pas des pièces gigantesques mais très chères», a expliqué la source proche de l’enquête.
Connus pour des faits de banditisme
En fin de compte, quatre hommes âgés de 27 à 32 ans ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Deux sont poursuivis pour «vol avec arme en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs en vue de crimes en bande organisée et vols en bande organisée», et les deux autres sont mis en examen uniquement pour participation à une association de malfaiteurs, détaille le parquet.
Ils sont tous connus pour des faits de banditisme, selon la source proche de l’enquête. Des membre de leurs entourages, arrêtés avec eux, sont ressortis libre et sans poursuite. «Souvent les faits de banditisme commis en Suisse émanent d’équipes en France, mais d’habitude plutôt en région lyonnaise», a encore commenté la source proche de l’enquête.
Avec AFP
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Biélorussie : peine de prison confirmée pour un journaliste et militant de la minorité polonaise

La Cour suprême de Biélorussie a annoncé ce vendredi 26 mai avoir rejeté l’appel d’un journaliste biélorusse, Andrzej Poczobut, membre de la minorité polonaise de cette ancienne république soviétique, qui avait été condamné en février à huit ans de prison.
«Le verdict (…) a été laissé inchangé, l’appel ayant été rejeté», a indiqué la Cour suprême dans un communiqué. Par conséquent, «le verdict est entré en vigueur», a-t-elle ajouté.
Une «vengeance personnelle»
Correspondant en Biélorussie pour le média polonais Gazeta Wyborcza et militant pour les droits de la minorité polonaise, Andrzej Poczobut, 50 ans, avait été reconnu coupable en février d’«appels publics à des actions visant à nuire à la sécurité nationale» du pays et d’«incitation à la haine».
Le journaliste, dont le procès s’est déroulé à huis clos au tribunal régional de Grodno (ouest), ville où vit une importante communauté d’origine polonaise, a été condamné à huit ans de camp pénitentiaire à régime sévère.
La Pologne avait dénoncé un verdict «injuste» prononcé par un «pays autoritaire» contre ce journaliste, qui était notamment poursuivi pour avoir appelé à des sanctions internationales contre la Biélorussie.
Pour sa part, la cheffe de l’opposition biélorusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa, avait dénoncé une «vengeance personnelle» de l’autoritaire dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko contre Andrzej Poczobut, incarcéré depuis son arrestation en mars 2021.
Le régime d’Alexandre Loukachenko mène une répression implacable contre toutes les voix critiques, en particulier depuis un mouvement de contestation sans précédent en 2020.
Avec AFP