Pour son premier passage sur le plateau de Touche pas à mon poste (TPMP), Ségolène Royal a opté pour un sujet ambitieux.
L’arrivée de Ségolène Royal sur le plateau de Touche pas à mon poste (TPMP) était très attendue et a suscité beaucoup d’attention de la part des fans de l’émission.
Le jeudi 14 septembre, Ségolène Royal a donc fait ses débuts dans TPMP et a immédiatement marqué les esprits. L’ancienne ministre déléguée à la Famille, à l’Enfance et aux Personnes handicapées de 2000 à 2002 a abordé des sujets très sérieux, notamment l’inceste.
La nouvelle chroniqueuse de TPMP a utilisé le témoignage de l’actrice Emmanuelle Béart pour étayer son argumentation. «Je me suis dit qu’il fallait donc trouver l’outil juste pour en parler. La justice ne semble pas être à la hauteur de ce qui se passe», a-t-elle déclaré avec émotion.
Pendant près de dix minutes, elle a plaidé pour l’importance de discuter de l’inceste, le considérant comme un sujet essentiel à mettre en lumière. Dans sa chronique intitulée «Ségolène explique !», elle s’est adressée directement aux téléspectateurs plutôt qu’à l’équipe de Cyril Hanouna.
Elle a décidé d’«apporter des règles très précises, des mots très précis pour ceux qui nous écoutent», en s’adressant aux jeunes et à leurs parents. Ce moment fort restera gravé dans les mémoires de TPMP.
Pour illustrer son discours, la chroniqueuse de TPMP a endossé le rôle d’une professeure de lycée. Elle a utilisé plusieurs panneaux explicatifs pour prodiguer les meilleurs conseils à son public.
Elle a expliqué qu’il y avait «des mots à dire à une victime qui se confie» et a abordé la manière dont les prédateurs exercent leur emprise. Ségolène Royal (TPMP) a rappelé avec force que «ton corps, c’est ton corps. Tu as le droit de dire non à ce qui te gêne, même si c’est quelqu’un que tu aimes bien».
Plus tard dans TPMP, Ségolène Royal a révélé que des membres de son entourage lui avaient confié avoir été victimes d’inceste à un moment de leur vie. Pour elle, il est grand temps que «la peur change enfin de camp».
Elle a également adressé un message aux «prédateurs qui nous écoutent aussi», les informant des risques encourus. Elle a évoqué les sanctions en France en déclarant : «Si la parole se libère, les abuseurs n’oseront plus passer à l’acte».
Face à Ségolène Royal, Cyril Hanouna a adopté une attitude très sérieuse, conscient de la sensibilité du sujet, évitant ainsi toute plaisanterie sur le plateau de TPMP.