Société
Loire-Atlantique : des cambrioleurs foncent sur des policiers, qui tirent à 24 reprises pour se défendre

Surpris en flagrant délit de cambriolage dans l’enceinte d’un magasin Kiloutou à Rezé, les malfrats ont foncé sur le véhicule des policiers avec un utilitaire.
Dans la nuit de samedi à dimanche 29 août, des agents de police ont été attaqués violemment par deux hommes surpris en flagrant délit de cambriolage, à Rezé (Loire-Atlantique). Les policiers ont dû répliquer en ouvrant le feu à 24 reprises, selon des informations policières transmises au Figaro.
La cible des malfrats était un magasin «Kiloutou» dans une zone commerciale. Ayant pénétré dans l’enceinte de l’établissement après avoir forcé le portail avec leur fourgon Peugeot Partner, ils se sont retrouvés rapidement en face d’une voiture de police.
Trois agents ont ainsi tenté de bloquer le fourgon pour l’empêcher de repartir. La réponse des cambrioleurs ne s’est pas fait attendre, le conducteur fonçant sur le véhicule de police. En danger, les trois membres des forces de l’ordre ont alors riposté.
24 coups de feu auraient été tirés pour contraindre les assaillants à s’immobiliser et se rendre. Le policier qui conduisait le véhicule directement visé par la voiture-bélier, a subi des examens médicaux dimanche.
Les personnes arrêtées sont des cousins âgés de 28 et 32 ans, appartenant à la communauté des gens du voyage et très défavorablement connus de la Justice.
Ils ont été plusieurs fois condamnés à des peines de prison ferme pour des vols avec effraction, selon Ouest-France. Blessés au tibia et au poignet, ils ont été transportés au CHU de Nantes et se trouvent actuellement en garde à vue.
Des peines «beaucoup plus fermes» nécessaires selon l’UNSA Police
Une enquête a été ouverte pour tentative d’homicide sur personnes dépositaires de l’autorité publique, confiée à la direction territoriale de police judiciaire de Nantes.
Sur place, le syndicat de policiers UNSA a tenu dans un communiqué à «saluer le courage et le sang froid de nos collègues qui ont fait preuve une fois de plus d’un professionnalisme hors pair».
Dénonçant les risques pris par les malfaiteurs, l’organisation a demandé à la Justice de «siffler enfin la fin de la récréation : nous réclamons à nouveau l’application de peines beaucoup plus fermes de façon à éviter la réitération de ces actes de délinquance», a conclu le syndicat, rapporte Le Figaro

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France : un directeur d’école mis en examen pour diffusion d’images pédopornographiques

Le directeur d’une école française de la principauté d’Andorre a été interpellé dans le petit État pyrénéen pour avoir diffusé des images pédopornographiques, a-t-on appris vendredi 17 novembre auprès de la police andorrane et du rectorat. Après avoir été interrogé par les policiers, l’homme de 59 ans a été transféré au tribunal d’Andorre-La-Vieille, où il a été mis en examen.
Vendredi en fin de journée, il a été placé en détention dans la prison d’Andorre-la-Vieille, la capitale de la principauté. Une perquisition a été menée par les policiers au domicile de l’enseignant français, où divers appareils électroniques ont été saisis, précise un communiqué de la police. Comme d’autres en Andorre, l’école dirigée par le suspect est un établissement relevant du ministère français de l’Éducation nationale.
«Si l’enquête établit les faits, le directeur sera révoqué par l’Education nationale», a indiqué à l’AFP le rectorat de Montpellier, compétent pour l’Andorre, en précisant qu’une enseignante de l’école a été mandatée pour assurer la fonction de directrice de l’école. «Face à la préoccupation légitime des familles des élèves, le délégué à l’enseignement français en Andorre leur a immédiatement écrit par courriel pour les assurer de son soutien et les rassurer», a-t-il ajouté.
Avec AFP
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Royaume-Uni : deux garçons de douze ans inculpés pour le meurtre d’un homme de 19 ans

Deux garçons de 12 ans inculpés pour le meurtre d’un jeune homme de 19 ans ont comparu vendredi devant un tribunal britannique, dans une nouvelle affaire d’agression au couteau ou à l’arme blanche, phénomène en forte progression au Royaume-Uni.
Présentés devant un juge de la Magistrates Court de Birmingham, les deux garçons ont simplement pris la parole pour confirmer leur identité, qui ne peut être dévoilée pour des raisons juridiques.
Ils ont été arrêtés mardi par la police à leur domicile, accusés d’avoir poignardé Shawn Seesahai, lundi soir à Wolverhampton, une ville du centre de l’Angleterre. Appelés sur les lieux, les secours avaient constaté la mort du jeune homme. Les deux garçons sont aussi inculpés pour possession d’une machette.
Leurs avocats ont expliqué qu’ils niaient les faits et le juge leur a expliqué qu’ils seraient maintenus en détention dans un centre pour mineurs jusqu’à la prochaine audience prévue lundi. Le Royaume-Uni connaît une recrudescence des violences à l’arme blanche, qui impliquent souvent des jeunes gens.
50.000 attaques au couteau entre mars 2022 et mars 2023
Selon des chiffres officiels, 99 jeunes de moins de 25 ans sont morts poignardés en Angleterre et au Pays de Galles entre mars 2022 et mars 2023. 50.000 attaques au couteau ou à l’arme blanche ont été répertoriées sur la même période, en hausse de 5% sur un an et de 75% sur dix ans, selon l’Office national des statistiques.
La mort d’une jeune fille de 15 ans, poignardée sur le chemin du lycée à Londres en septembre dernier a particulièrement ému le pays. Son meurtrier présumé, un adolescent de 17 ans, sera jugé en avril prochain. L’âge de la responsabilité pénale est fixé à 10 ans en Angleterre et au Pays de Galles, ce qui signifie qu’un mineur de plus de 10 ans peut être arrêté et jugé s’il commet un crime.
Ils sont cependant traités différemment des adultes, avec notamment des peines différentes et une détention dans des centres sécurisés spécifiques et non dans les prisons. Ils sont jugés par un tribunal pour mineurs (Youth Court).
Avec AFP