People
Voile : l’épopée pionnière de Kirsten Neuschäfer, vainqueure de la Golden Globe Race
La nouvelle héroïne de la course au large s’appelle Kirsten Neuschäfer. La navigatrice Sud-Africaine est entrée dans l’histoire jeudi en devenant la première femme à remporter une course autour du monde en solitaire, à son arrivée aux Sables-d’Olonne (Vendée) en tête de la Golden Globe Race.
La navigatrice de 40 ans s’est imposée après 235 jours en mer d’une folle épopée où les 16 concurrents au départ devaient partir de Vendée avant de passer par les trois caps de référence (Bonne Espérance, Leeuwin, Horn), sans escale, assistance et moyen de navigation moderne.
Sourire aux lèvres et pieds nus, Kirsten Neuschäfer a franchi jeudi à 21h43 la ligne d’arrivée située au large des Sables-d’Olonne, à bord de son petit monocoque de 1988 baptisé Minnehaha, qui a résisté à de nombreuses tempêtes pendant huit mois.
«C’est incroyable, c’est beaucoup après tous ces mois en solitaire», a-t-elle déclaré en mettant le pied à terre devant une foule de Sablais.
«Je suis très émue et honorée qu’il y ait autant de gens ici et je ne pense pas pouvoir revivre une telle chose une deuxième fois dans ma vie», a-t-elle ajouté avant d’enlacer sa mère sous les applaudissements.
Parmi la foule, le navigateur Jean-Luc Van Den Heede, 77 ans, vainqueur de la précédente édition de cette aventure vintage, en 2019, venu saluer une «grande championne» de la course au large.
Une aventurière
«C’est une course qui est très dure, il n’y a pas de communication, on est pas poussé. Il faut avoir un mental très fort et je pense que Kirsten fait partie des gens qui ont un mental très fort», a-t-il dit.
Le 15 février, Neuschäfer était déjà devenue la première femme de l’histoire à passer le Cap Horn en tête d’un tour du monde, quelques semaines seulement après avoir secouru son concurrent finlandais Tapio Lethinen, naufragé au large de l’Afrique du Sud.
Originaire de Port-Elizabeth, elle est navigatrice professionnelle depuis 2006, spécialisée dans le transfert et la livraison de voiliers par la mer. Avant le départ de la course en septembre, son premier voyage autour du monde, elle avait raconté à l’AFP l’autre «grand périple» de sa vie à 22 ans seulement: un parcours à vélo de l’Europe en direction de son pays d’origine, soit 15.000 km à parcourir.
«Quand cela devient vraiment dur, je lis un roman comme ça je peux m’échapper de mes propres pensées et me mettre dans celles de quelqu’un d’autre», avait-elle dit.
Seule femme à avoir pris le départ, elle a été rejointe sur la ligne d’arrivée par la navigatrice et députée européenne Catherine Chabaud, première femme à boucler un tour du monde à la voile en solitaire, lors du Vendée Globe 1996-1997.
Vendée Globe vintage
«C’est juste génial. C’est bon pour la voile et pour les femmes», s’est-elle réjouie. «Les femmes qui naviguent ne se regardent pas comme des femmes qui naviguent, mais juste comme des individus passionnés. C’est un beau message», a-t-elle commenté.
Avec sa victoire, Neuschäfer est entrée au panthéon des grandes navigatrices hauturières de l’histoire moderne aux côtés de Florence Arthaud, Isabelle Autissier ou encore Ellen MacArthur.
Sur les 16 partants de la Golden Globe Race, seuls deux autres marins étaient encore en lice jeudi pour terminer la course. L’Indien Abhilash Tomy devait arriver en Vendée dans les prochains jours tandis que l’Autrichien Michael Guggenberger se trouvait encore au large des Canaries.
Le Britannique Simon Curwen a passé la ligne à la mi-journée mais ne pouvait plus prétendre à la victoire finale car il a effectué pendant son périple une escale dans un port chilien pour réparation.
Lors de la première édition de cette course, entre 1968 et 1969, le Britannique Robin Knox-Johnston a été le seul des 9 marins alignés au départ à boucler son voyage, devenant du même coup le premier homme à avoir navigué seul autour du monde sans escale. Une épopée qui avait ensuite inspiré la création d’un certain Vendée Globe.
Avec AFP
Célébrités
Margaret Qualley a immédiatement su que Jack Antonoff était destiné à devenir son mari
Margaret Qualley est tombée “éperdument amoureuse” de Jack Antonoff et “savait” qu’il était destiné à devenir son mari.
La star de “Maid” et le musicien et producteur de disques se sont mariés en août dernier, après deux ans de vie commune, et elle savait exactement quand ils marcheraient vers l’autel.
Dans le numéro d’avril du magazine ELLE UK, dont elle fait la couverture, elle se souvient : “J’avais rencontré Jack probablement deux semaines auparavant, mais j’ai tout de suite été éperdument amoureuse. J’ai eu la certitude qu’il était mon mari. Je parlais de Jack et j’ai dit à Virginie Viard [directrice de la création de Chanel] : “Je crois que je viens de rencontrer l’homme que je vais épouser. Et Virginie, si j’ai raison, tu me feras ma robe de mariée ? J’ai dit : ‘Donnez-moi deux ans…'”.”
L’actrice de 29 ans a planifié le mariage de ses rêves toute sa vie et lorsqu’elle a rencontré le musicien, elle a pensé qu’il avait besoin d’un “grand mariage” car il a beaucoup d’amis et de famille.
Elle s’est exprimée à ce sujet : “J’ai toujours voulu me marier. J’étais cette fille très féminine qui se promenait avec sa sœur en fantasmant sur nos mariages, ou sur ce que seraient nos maris. Mais je ne pense pas que j’aurais eu un mariage aussi important sans Jack. Je voulais que ce soit grandiose avec lui. C’était un peu comme si Jack avait besoin d’un grand mariage. Et il me semblait que ce serait plus amusant. Il a tellement d’amis formidables et une famille nombreuse. Je pense que [les mariages] sont presque autant pour votre famille et vos amis que pour vous.”
Célébrités
Taylor Swift apprécie de ne pas être «la star» des matchs de Travis Kelce
Taylor Swift aime assister aux matchs de son compagnon Travis Kelce car elle n’a pas à être “la star” de l’événement.
La chanteuse de “Anti-Hero” est régulièrement présente dans les tribunes pour encourager son petit ami lors des matchs des Kansas City Chiefs et l’entraîneur du sportif, Andy Reid, a insisté sur le fait que malgré la surveillance dont le couple fait l’objet, ils n’en font jamais “un problème” et il ne pense pas que l’attention supplémentaire que sa présence a apportée ait été négative.
Dans l’émission “Fecoe in the Morning” sur Audacy’s 610 Sports Radio, Andy a déclaré : “J’étais simplement ravi qu’ils soient tous les deux heureux. Trav n’en a jamais fait un problème. Je pense qu’elle s’est vraiment amusée à regarder les matchs sans être sous le feu des projecteurs. Elle a pu entrer dans le jeu et elle a adoré le fait de ne pas avoir à être la star. Elle pouvait se contenter de rester là-haut et de profiter. J’ai trouvé que c’était très positif”.
Andy connaît Taylor depuis plus longtemps que Travis, ce que le joueur a été choqué de découvrir.
Andy a ajouté : “En fait, je la connaissais, elle et sa famille, avant Trav… Ils viennent de Pennsylvanie, et son père était un fan des Eagles – un fan de football tout court – je crois qu’il a joué à Delaware, donc il comprend le jeu. Et elle a une mère géniale. Je l’ai rencontrée quand elle était jeune, je n’ai jamais eu peur qu’elle ne s’en sorte pas. Elle se débrouille si bien et a si bien réussi dans sa carrière.”