Société
Vaucluse. Un homme décapité et éviscéré : son petit-fils de 37 ans interpellé
Une affaire macabre. Un homme a été retrouvé décapité et éviscéré ce mercredi 20 octobre dans une habitation de Bollène, dans le Vaucluse. La gendarmerie indique que le tueur présumé a été arrêté. Il s’agirait du petit-fils de la victime.
Selon les forces de l’ordre, la piste terroriste n’est «absolument pas privilégiée» dans cette affaire. Reste qu’elles sont extrêmement mobilisées afin de mettre la main sur l’auteur des faits, qui a donc laissé sa victime sans tête et sans ses entrailles.
Selon des informations recueillies par CNEWS, le suspect souffrirait de schizophrénie et la victime serait un membre de sa famille. Le corps a été découvert au domicile du suspect, par des infirmières qui devaient assurer son suivi médical. C’est à ce moment-là qu’il aurait pris la fuite.
Les gendarmes avaient diffusé sur Facebook le portrait de l’homme recherché. Il serait âgé de de 37 ans. L’homme était décrit comme dangereux et pouvant être armé d’un couteau.
Une centaine de gendarmes et des effectifs de la police municipale avaient été mobilisés. Un hélicoptère, des équipes cynophiles et des équipes circulant en moto tout terrain s’étaient rendus sur place, dans cette zone de la vallée du Rhône particulièrement vallonnée.
Un meurtre tout aussi violent a eu lieu il y a une semaine dans l’Hérault, à Agde. Une femme avait été décapitée dans sa maison. L’enquête avait permis d’interpeller le suspect, qui était l’ancien mari de sa femme de ménage.
Société
Guerre en Ukraine : un avion militaire russe s’écrase au large de la Crimée, le pilote survit
Un avion militaire russe s’est écrasé ce jeudi au large de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie, et le pilote a eu le temps de s’éjecter, a indiqué le gouverneur local installé par Moscou.
«Un avion militaire est tombé en mer (…) Le pilote s’est éjecté. Il a été récupéré par les sauveteurs de Sébastopol à une distance de 200 mètres du rivage. Sa vie n’est pas en danger», a indiqué sur Telegram Mikhaïl Razvojaïev.
Avec AFP
Société
États-Unis : la passagère d’un vol Delta menacée d’exclusion car elle ne portait pas de soutien-gorge
Une passagère menacée d’être débarquée d’un vol car elle ne portait pas de soutien-gorge sous son t-shirt a dénoncé jeudi une «humiliation» discriminatoire et a réclamé un rendez-vous avec le patron de la compagnie américaine Delta.
L’incident remonte à fin janvier: Lisa Archbold venait de monter à bord d’un avion devant relier Salt Lake City à San Francisco, lorsqu’une hôtesse l’a selon elle prise à part avant le décollage, car son t-shirt laissait deviner la forme de ses seins et de ses tétons.
«L’hôtesse lui a dit que lorsque des passagers portent des vêtements offensants ou révélateurs, la politique officielle de Delta est de les exclure du vol», a expliqué son avocate, Gloria Allred, devant la presse à Los Angeles, en dénonçant un comportement «discriminatoire».
Pour pouvoir rester à bord, cette femme de 38 ans a dû mettre une veste par-dessus son t-shirt. «J’ai été prise pour cible et humiliée», a raconté Mme Archbold, en détaillant comment l’hôtesse l’avait convoquée, puis sortie de l’avion devant les autres passagers. «L’impuissance était pire que l’humiliation.»
Plutôt que de porter plainte, cette DJ réclame un rendez-vous avec le patron de Delta pour demander la modification d’une politique qu’elle estime discriminatoire. Selon cette logique, «que fera Delta pour les jeunes filles de moins de 18 ans ?», a ironisé son avocate.
«À quel âge la jeune fille doit-elle s’assurer que ses tétons ne sont pas visibles sous un t-shirt ?» «Aux dernières nouvelles, les talibans ne sont pas en charge de Delta», a asséné Mme Allred.
«Les seins ne sont pas des armes de guerre»
«Les passagers masculins ne sont pas obligés de couvrir leurs t-shirts avec une chemise ou une veste», a poursuivi l’avocate. «Ils ne sont pas non plus obligés de porter un soutien-gorge pour embarquer ou rester à bord d’un avion et les femmes ne devraient pas être obligées d’en porter.»
Selon l’avocate, le cadre réglementaire américain autorise les compagnies aériennes à exclure un passager d’un vol uniquement s’il représente un risque pour la sécurité de l’avion ou des passagers. Ce qui n’était pas le cas de Mme Archbold.
«Ni ses seins ni ceux d’aucune autre femme n’ont jamais essayé de prendre le contrôle d’un avion», a-t-elle rappelé. «Les seins ne sont pas des armes de guerre et ce n’est pas un crime pour une femme ou une fille d’en avoir.» Contactée par l’AFP, Delta a indiqué avoir déjà présenté ses «excuses» à cette cliente.
Avec AFP