Société
Val-de-Marne : un homme condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour avoir tué son ex-compagne
La cour d’assises du Val-de-Marne a condamné vendredi 10 septembre à 25 ans de réclusion criminelle un homme jugé pour le meurtre de son ex-compagne, tuée en pleine rue de 17 coups de couteau après une dispute «autour du son de la télévision».
Cet homme de 36 ans, né en Côte d’Ivoire et arrivé en France en 2013, a été reconnu coupable d’avoir «volontairement commis des violences ayant entraîné la mort» de son ex-compagne, d’avoir eu «l’intention de donner la mort» et tenté volontairement de donner la mort« à la sœur de la victime, blessée de plusieurs coups de couteau. La cour a suivi les réquisitions de l’avocate générale.
17 plaies sur le corps
Le meurtre conjugal s’est déroulé à Champigny-sur-Marne, sur le parking d’un immeuble, dans la nuit du 12 au 13 septembre 2018. Il avait été précédé, selon l’enquête, d’une dispute et d’une bagarre «à cause du bruit de la télévision» dans l’appartement commun.
«Cette bascule vers l’horreur, seul l’accusé en est responsable» car «il voulait imposer une correction» aux deux victimes, a estimé l’avocate générale vendredi matin, décrivant un «déferlement de violences» et «l’horreur de l’acharnement».
Selon une dizaine de témoins visuels, ce «manager» de station-service a porté plusieurs coups de couteau à la victime sur le parking.
Elle présentait 17 plaies sur le corps, dont une dizaine au niveau du thorax et de l’abdomen. Pour le ministère public, «rallumer la télévision va être pour lui une étincelle»: «c’est seul l’accusé qui bascule dans la colère, une colère qu’il ne maîtrise pas», a ajouté la magistrate.
L’accusé nie les faits
Le couple, séparé «affectivement» depuis environ six mois, vivait dans le même appartement avec sa fille, ainsi que le fils, la sœur et la fille de la victime.
L’accusé, qui nie les faits, a toujours affirmé avoir été victime de violences. Au moment du drame, «il n’était pas dans un état qui pouvait le permettre de garder le contrôle de ses nerfs», a assuré son avocat, Me Hosni Maati.
«Je veux qu’il reconnaisse, ça va me soulager, moi et toute ma famille, c’est tout», a déclaré la sœur de la victime devant la cour mercredi, avant de poursuivre: «je regrette avoir regardé la télé ce soir-là».
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP