Société
Val-de-Marne : mystère après le décès d’une fillette de 3 ans laissée seule avec sa grande sœur
Les faits se sont déroulés vendredi après-midi au domicile familial à Chevilly-Larue, dans le Val-de-Marne.
Une fillette de 3 ans se trouvait sous la surveillance de sa grande sœur et peut-être de son grand-frère lorsqu’elle a fait un malaise avec un possible saignement de nez.
Sa sœur l’a placée sous l’eau chaude pour essayer de la réveiller. À l’arrivée de la mère, la fillette était consciente mais aurait ensuite fait un autre malaise.
À ce moment-là, la famille aurait appelé les secours. Ces derniers, arrivés sur les lieux, ont tenté de la réanimer. En vain. Le décès a été constaté à 18H00.
Pour l’instant, les circonstances du décès demeurent “confuses” a précisé une source proche de l’enquête. La victime était souffrante depuis deux jours.
Sa maladie s’est-elle aggravée provoquant le premier malaise ? A-t-elle été ébouillantée lorsque sa grande soeur l’a passée sous l’eau chaude ?
Pour l’instant, le mystère reste entier. Une autopsie sera pratiquée dans les prochains jours.
Actualités
Togo : un journaliste emprisonné pour un article sur la mort d’un proche du président
Le directeur de publication du journal La Dépêche, âgé de 71 ans, était en garde à vue à la Brigade de recherches et d’investigations (BRI) à Lomé depuis mardi, après son audition à la suite d’un article publié le 28 février à propos de la mort d’un proche du président togolais.
«Le journaliste a été placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges d’instruction. Il est allé en prison ce soir», a déclaré son avocat, Me Darius Kokou Atsoo.
M. Mewenemesse est visé par «sept chefs d’inculpation», dont «conception et publication de nouvelles fausses aux fins de susciter la population ou l’armée à se soulever contre l’Etat», «apologie contre la défense nationale et la sécurité de l’Etat», «publication par voie de presse écrite d’un écrit ayant porté atteinte à l’honneur, à la dignité et à la considération du président de la République», a précisé Me Atsoo.
Journal suspendu
Après la publication de l’article intitulé «L’assassinat crapuleux du colonel Madjoulba, et si le Général Félix Kadangha Abalo était le capitaine Dreyfus du Togo ?», le journal La Dépêche avait été suspendu le 4 mars pour trois mois par la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication pour «incitation à la haine tribale», «appel à l’affrontement ethnique entre officiers dans l’armée» et «incitation à la révolte populaire».
Le colonel Bitala Madjoulba, commandant du 1er Bataillon d’intervention rapide (BIR), a été retrouvé mort dans son bureau le 4 mai 2020, au lendemain de l’investiture du président Gnassingbé, à laquelle il avait assisté. L’autopsie du corps a révélé une blessure par balle. Ce militaire à la prestigieuse carrière faisait partie du cercle restreint du chef de l’Etat Faure Gnassingbé.
La mort du colonel Madjoulba avait fait grand bruit dans le pays et, en novembre 2023, cinq militaires ont été condamnés à des peines de cinq à vingt ans de prison, le général Abalo recevant la plus lourde peine.
Deux journalistes togolais ont été écroués pendant dix-huit jours en novembre 2023 pour «diffamation» envers le ministre de l’urbanisme, Kodjo Adedze. En mars 2023, deux autres journalistes togolais avaient été condamnés par contumace à trois ans de prison par le tribunal de grande instance de Lomé pour «outrage à l’autorité» et «propagation de propos mensongers sur les réseaux sociaux», après les plaintes de deux ministres, dont M. Adedze.
Avec AFP
Actualités
WhatsApp : votre compte pourrait bientôt être banni, voici pourquoi
WhatsApp a récemment pris une mesure drastique en bannissant des milliers d’utilisateurs de versions non officielles de son application de messagerie. Selon la filiale de Facebook, ce bannissement sera automatique à l’avenir, soulignant ainsi l’importance de la sécurité pour l’entreprise et ses utilisateurs.
«Les applications non prises en charge, telles que WhatsApp Plus et GB WhatsApp, sont des versions modifiées de WhatsApp. Ces applications non officielles sont développées par des tiers et violent nos conditions d’utilisation», annonce WhatsApp dans un communiqué.
Cette décision découle d’un souci de sécurité, car WhatsApp ne peut garantir le niveau de sécurité de ces applications tierces, mettant ainsi en péril la confidentialité des utilisateurs.
WhatsApp a donc envoyé un avertissement aux utilisateurs concernés, les incitant à utiliser uniquement la version officielle de l’application pour éviter tout risque de violation de sécurité.
Pour récupérer l’accès à leur compte, les utilisateurs bannis n’ont qu’à télécharger la version authentique de WhatsApp, leur bannissement étant temporaire.
Cependant, WhatsApp ne garantit pas la conservation de l’historique des utilisateurs ayant utilisé des applications tierces. Avec l’automatisation du processus de bannissement grâce à l’intelligence artificielle, WhatsApp a déjà banni 2 millions de comptes en un mois, renforçant ainsi sa politique de sécurité.