Société
Une maman va à la morgue pour dire adieu à son bébé mort et le trouve vivant (photos)
La grossesse est une période chargée en émotions qui peut sembler très éprouvante pour une femme. Attendant impatiemment l’arrivée du bébé, la future mère subit nausées, contractions, fatigue et bouleversements hormonaux.
Mais généralement, la naissance du bébé fait oublier tous ces désagréments et laisse place à un sentiment d’euphorie et de plénitude. Malheureusement, Analia Bouter, 29 ans, n’a connu qu’un court moment de répit.
Après la naissance de son bébé dans un hôpital en Argentine, les médecins ont déclaré le nouveau-né mort. Quelques instants plus tard, elle finit par le retrouver vivant à la morgue.
Né sans signe de vie, un bébé a rapidement été déclaré mort avant d’être transporté à la morgue. Après avoir passé plus de 12 heures dans un cercueil fermé, l’enfant a été retrouvé vivant, pour le plus grand soulagement de la mère. Cette histoire émouvante a été publiée par le média argentin Clarin et citée par Europe 1.
Un bébé déclaré mort à la naissance
Certaines expériences difficiles marquent une personne à tout jamais. Accoucher d’un bébé mort-né fait partie des pires traumatismes qu’une mère puisse connaître. Analia Bouter, une femme âgée de 29 ans, a été admise à l’hôpital pour accoucher d’une petite fille trois mois avant le terme.
Les médecins ont réalisé un accouchement par césarienne pour accueillir le bébé prématuré. Malheureusement, le rythme cardiaque du nouveau-né était anormalement bas et le poids était seulement de 840 grammes.
Quelques minutes après la naissance, le bébé a été déclaré mort. La mère, qui était sous sédatifs, n’a pas assisté à la scène. En se réveillant, elle a appris la mauvaise nouvelle lorsqu’une infirmière lui a demandé ce qu’elle comptait faire du corps de son bébé.
Sous le choc, la mère a demandé à le voir avant de quitter l’hôpital le lendemain. Mais les médecins lui ont expliqué que le corps était dans un cercueil scellé à la morgue.
Très insistante, la mère ne pouvait se résigner à sortir de l’hôpital sans voir le visage de son nouveau-né. Les médecins ont alors accepté de la laisser entrer à la morgue.
Sa mère le retrouve vivant à la morgue
Accompagnée de Fabien, son mari, Analia est entrée dans la chambre froide pour voir pour la première et dernière fois le visage de son enfant. Émue, elle a commencé à caresser les mains du bébé quand soudainement, elle a senti un soupir et repéré un mouvement.
La maman était abassourdie quand son mari lui a confirmé que le bébé bougeait. Immédiatement, les parents ont été saisis par un sentiment de joie intense. Après près de douze heures enfermé dans un cercueil, la petite fille s’est réveillée.
«On nous a dit que le bébé était en hypothermie et que cela avait pu avoir un effet sur son rythme cardiaque», a déclaré le père avant d’ajouter «mais il est clair que le protocole à suivre n’a pas été respecté». Les parents ont fini par appeler leur petite fille Luz Milagros, ce qui signifie en espagnol «Lumière» et «Miracles».
Le deuil périnatal, une souffrance parfois taboue
Pour les parents, il n’y a rien de pire que de perdre un enfant. Le deuil périnatal caractérise la mort d’un bébé qui survient entre 22 semaines d’aménorrhée 7 jours après la naissance, selon la définition de l’OMS.
Souvent, l’ampleur de ce deuil est sous-estimée par l’entourage des parents. Marie Pierre, coordinatrice pour l’association Agapa, explique que certaines personnes qui ont vécu ce deuil ont du mal à exprimer leur souffrance.
Et pour cause, perdre un enfant que l’on a jamais vu, dans le cadre d’une fausse-couche ou d’une mort foetale par exemple, peut être une expérience difficile à verbaliser.
La mère, qui peut avoir senti la présence du bébé dans son ventre, sait que ce dernier n’a pas d’existence sociale et que son entourage ne comprendra pas forcément sa douleur. Elle peut décider de refouler ses émotions et de taire sa souffrance par peur d’être incomprise.
À cela peut s’ajouter une forte culpabilité. En effet, la mère peut s’en vouloir de ne pas avoir réussi à mener à bien sa grossesse et s’infliger une véritable auto-flagellation.
Pour sortir de ce cercle vicieux, les mères endeuillées doivent pouvoir trouver le soutien des équipes médicales mais aussi de leurs proches. D’où l’importance de sensibiliser tout un chacun quant à la souffrance liée au deuil périnatal.
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Togo : un journaliste emprisonné pour un article sur la mort d’un proche du président
Le directeur de publication du journal La Dépêche, âgé de 71 ans, était en garde à vue à la Brigade de recherches et d’investigations (BRI) à Lomé depuis mardi, après son audition à la suite d’un article publié le 28 février à propos de la mort d’un proche du président togolais.
«Le journaliste a été placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges d’instruction. Il est allé en prison ce soir», a déclaré son avocat, Me Darius Kokou Atsoo.
M. Mewenemesse est visé par «sept chefs d’inculpation», dont «conception et publication de nouvelles fausses aux fins de susciter la population ou l’armée à se soulever contre l’Etat», «apologie contre la défense nationale et la sécurité de l’Etat», «publication par voie de presse écrite d’un écrit ayant porté atteinte à l’honneur, à la dignité et à la considération du président de la République», a précisé Me Atsoo.
Journal suspendu
Après la publication de l’article intitulé «L’assassinat crapuleux du colonel Madjoulba, et si le Général Félix Kadangha Abalo était le capitaine Dreyfus du Togo ?», le journal La Dépêche avait été suspendu le 4 mars pour trois mois par la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication pour «incitation à la haine tribale», «appel à l’affrontement ethnique entre officiers dans l’armée» et «incitation à la révolte populaire».
Le colonel Bitala Madjoulba, commandant du 1er Bataillon d’intervention rapide (BIR), a été retrouvé mort dans son bureau le 4 mai 2020, au lendemain de l’investiture du président Gnassingbé, à laquelle il avait assisté. L’autopsie du corps a révélé une blessure par balle. Ce militaire à la prestigieuse carrière faisait partie du cercle restreint du chef de l’Etat Faure Gnassingbé.
La mort du colonel Madjoulba avait fait grand bruit dans le pays et, en novembre 2023, cinq militaires ont été condamnés à des peines de cinq à vingt ans de prison, le général Abalo recevant la plus lourde peine.
Deux journalistes togolais ont été écroués pendant dix-huit jours en novembre 2023 pour «diffamation» envers le ministre de l’urbanisme, Kodjo Adedze. En mars 2023, deux autres journalistes togolais avaient été condamnés par contumace à trois ans de prison par le tribunal de grande instance de Lomé pour «outrage à l’autorité» et «propagation de propos mensongers sur les réseaux sociaux», après les plaintes de deux ministres, dont M. Adedze.
Avec AFP
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WhatsApp : votre compte pourrait bientôt être banni, voici pourquoi
WhatsApp a récemment pris une mesure drastique en bannissant des milliers d’utilisateurs de versions non officielles de son application de messagerie. Selon la filiale de Facebook, ce bannissement sera automatique à l’avenir, soulignant ainsi l’importance de la sécurité pour l’entreprise et ses utilisateurs.
«Les applications non prises en charge, telles que WhatsApp Plus et GB WhatsApp, sont des versions modifiées de WhatsApp. Ces applications non officielles sont développées par des tiers et violent nos conditions d’utilisation», annonce WhatsApp dans un communiqué.
Cette décision découle d’un souci de sécurité, car WhatsApp ne peut garantir le niveau de sécurité de ces applications tierces, mettant ainsi en péril la confidentialité des utilisateurs.
WhatsApp a donc envoyé un avertissement aux utilisateurs concernés, les incitant à utiliser uniquement la version officielle de l’application pour éviter tout risque de violation de sécurité.
Pour récupérer l’accès à leur compte, les utilisateurs bannis n’ont qu’à télécharger la version authentique de WhatsApp, leur bannissement étant temporaire.
Cependant, WhatsApp ne garantit pas la conservation de l’historique des utilisateurs ayant utilisé des applications tierces. Avec l’automatisation du processus de bannissement grâce à l’intelligence artificielle, WhatsApp a déjà banni 2 millions de comptes en un mois, renforçant ainsi sa politique de sécurité.