Société
Une femme boit son sang menstruel pendant une semaine, pour cette raison
Une femme de 45 ans et mère de quatre enfants, boit son propre sang menstruel pendant une semaine sans hésitation à la demande d’un charlatan. Selon son explication, c’était juste pour épouser l’homme de sa vie qui, selon elle, l’a larguée et humiliée après des années de relation amoureuse, puis a épousé sa voisine proche.
«J’étais presque devenue la risée de tout le quartier Thiocé de Mbour. L’homme avec qui j’ai entretenu pendant des années, une relation amoureuse dénuée de tout intérêt, m’a subitement tourné le dos pour épouser une jeune fille de mon quartier. Alors qu’il m’avait déjà promis le mariage. Grande a été ma déception. Je suis littéralement tombée des nues», se souvient-elle.
Désenchantée, le cœur en lambeaux, la jeune dame, la rancune en travers de la gorge, a décidé de prendre sa revanche sur le couple. «Une amie m’a mis en rapport avec un marabout originaire de la Gambie. Après une séance de voyance, il m’a promis que je reconquerrai mon homme, mais au prix d’un sacrifice suprême : Boire le sang de mes menstrues. J’étais dégoutée et dubitative au début, mais quand j’ai songé à la trahison de mon homme, j’ai accepté puisque d’après le marabout, c’était la seule solution pour le récupérer», confie-t-elle à nos confrères de L’Observateur.
Elle poursuit : «Le marabout m’a remis des bains mystiques et des gris-gris. Mais également des potions mystiques que je devais mélanger avec du sang provenant de mes menstrues. A charge pour moi de boire cette décoction pendant 7 jours».
Le sacrifice ne tardera pas à porter ses fruits. Après 17 jours seulement de mariage, l’ex-copain qui est un cadre dans une grande entreprise de la place, va divorcer de son épouse pour épouser son ex, N. M.
«Il fallait bien le faire. Car, il s’agissait pour moi d’une question de vie ou de mort. Entre cette jeune fille et moi, la guerre mystique a été rude et finalement, j’en suis sortie victorieuse. Les pratiques mystiques sont bien une réalité sous nos cieux. Et moi, j’y crois fermement.»
Aujourd’hui, 10 années après, de l’eau a coulé sous les ponts. L’union de N. M. couronnée par 4 enfants, s’est soldée par un divorce. Mais N. M. ne regrette rien. Elle a eu sa revanche et récolté 4 enfants avec l’homme et donc, une pension alimentaire conséquente.
«Aujourd’hui, il est en couple avec une de ses collègues de service. Cela ne me dérange nullement, vu que moi, j’ai déjà soldé mon compte en me vengeant de ma voisine de quartier qui, non plus, n’est plus mariée avec lui. Elle voulait détruire ma vie, je lui ai rendu la monnaie. Aujourd’hui, on est quittes», renchérit revancharde N. M., qui vit aujourd’hui avec ses enfants, au domicile de son grand frère au quartier Thiocé de Mbour, détaille le journal L’Observateur.
Société
Guerre en Ukraine : un avion militaire russe s’écrase au large de la Crimée, le pilote survit
Un avion militaire russe s’est écrasé ce jeudi au large de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie, et le pilote a eu le temps de s’éjecter, a indiqué le gouverneur local installé par Moscou.
«Un avion militaire est tombé en mer (…) Le pilote s’est éjecté. Il a été récupéré par les sauveteurs de Sébastopol à une distance de 200 mètres du rivage. Sa vie n’est pas en danger», a indiqué sur Telegram Mikhaïl Razvojaïev.
Avec AFP
Société
États-Unis : la passagère d’un vol Delta menacée d’exclusion car elle ne portait pas de soutien-gorge
Une passagère menacée d’être débarquée d’un vol car elle ne portait pas de soutien-gorge sous son t-shirt a dénoncé jeudi une «humiliation» discriminatoire et a réclamé un rendez-vous avec le patron de la compagnie américaine Delta.
L’incident remonte à fin janvier: Lisa Archbold venait de monter à bord d’un avion devant relier Salt Lake City à San Francisco, lorsqu’une hôtesse l’a selon elle prise à part avant le décollage, car son t-shirt laissait deviner la forme de ses seins et de ses tétons.
«L’hôtesse lui a dit que lorsque des passagers portent des vêtements offensants ou révélateurs, la politique officielle de Delta est de les exclure du vol», a expliqué son avocate, Gloria Allred, devant la presse à Los Angeles, en dénonçant un comportement «discriminatoire».
Pour pouvoir rester à bord, cette femme de 38 ans a dû mettre une veste par-dessus son t-shirt. «J’ai été prise pour cible et humiliée», a raconté Mme Archbold, en détaillant comment l’hôtesse l’avait convoquée, puis sortie de l’avion devant les autres passagers. «L’impuissance était pire que l’humiliation.»
Plutôt que de porter plainte, cette DJ réclame un rendez-vous avec le patron de Delta pour demander la modification d’une politique qu’elle estime discriminatoire. Selon cette logique, «que fera Delta pour les jeunes filles de moins de 18 ans ?», a ironisé son avocate.
«À quel âge la jeune fille doit-elle s’assurer que ses tétons ne sont pas visibles sous un t-shirt ?» «Aux dernières nouvelles, les talibans ne sont pas en charge de Delta», a asséné Mme Allred.
«Les seins ne sont pas des armes de guerre»
«Les passagers masculins ne sont pas obligés de couvrir leurs t-shirts avec une chemise ou une veste», a poursuivi l’avocate. «Ils ne sont pas non plus obligés de porter un soutien-gorge pour embarquer ou rester à bord d’un avion et les femmes ne devraient pas être obligées d’en porter.»
Selon l’avocate, le cadre réglementaire américain autorise les compagnies aériennes à exclure un passager d’un vol uniquement s’il représente un risque pour la sécurité de l’avion ou des passagers. Ce qui n’était pas le cas de Mme Archbold.
«Ni ses seins ni ceux d’aucune autre femme n’ont jamais essayé de prendre le contrôle d’un avion», a-t-elle rappelé. «Les seins ne sont pas des armes de guerre et ce n’est pas un crime pour une femme ou une fille d’en avoir.» Contactée par l’AFP, Delta a indiqué avoir déjà présenté ses «excuses» à cette cliente.
Avec AFP