Société
Un prof de maths condamné à la perpétuité pour avoir tué et mangé un homme
Stefan R. (photo gauche), 43 ans, a comparu cette semaine devant la Cour d’Assises de Berlin, en Allemagne, pour le meurtre abominable de Stefan T. (photo droite).
Cet employé du bâtiment de 44 ans, avait disparu début septembre 2020 en Allemagne après avoir quitté son appartement. Un appel à témoins avait été lancé. En vain.
Ses restes humains avaient été retrouvés le 8 novembre 2020 dans un parc de Pankow, au nord-est de Berlin, par des promeneurs.
Selon les analyses effectuées sur les ossements retrouvés sans aucune chair, le quadragénaire avait été victime de cannibalisme.
C’est en analysant le téléphone du disparu que les enquêteurs étaient parvenus à identifier un chauffeur de taxi qui l’avait conduit au domicile de l’accusé : Stefan R., professeur de mathématiques et de sciences physiques.
Des traces de sang, d’autres parties du corps et plusieurs outils, notamment une scie à os, ont été découverts dans son appartement.
Les faits se sont déroulés le 6 septembre 2020. La victime avait convenu une rencontre sexuelle avec l’accusé via une plateforme de dating.
L’homme a ensuite pris un taxi pour se rendre à l’appartement du suspect à Berlin-Pankow. Lors de leur rencontre, Stefan R. a glissé du GHB dans le verre de sa victime à son insu.
Une fois que cette dernière a commencé à s’endormir, il l’a égorgée vivante et l’a laissée se vider de son sang, parce que cela lui procurait une stimulation sexuelle», a affirmé le procureur Martin Glage dans ses réquisitions. Une fois mort, il aurait dévoré une partie de ses membres.
«En trente ans de carrière, rien de tel n’a jamais atterri sur mon bureau» a déclaré le Président du Tribunal. Stefan R. a été condamné vendredi à la prison à vie. Sa condamnation a été assortie d’une mention rendant presque impossible toute libération conditionnelle, rapporte 7sur7.be
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP