Société
Un pasteur meurt après 3 jours sous terre alors qu’il pensait pouvoir ressusciter
Un pasteur de l’Église chrétienne de Sion est décédé en voulant reproduire la résurrection du Christ. Certain d’être le messager du Seigneur, il a demandé à ses ouailles de l’enterrer vivant. Lorsque les fidèles ont déterré la tombe au bout de trois jours, l’homme était décédé.
Le pasteur voulait prouver qu’il pouvait ressusciter
Le pasteur zambien James Sakara était certain qu’il pourrait reproduire la résurrection du Christ. Le pasteur dirige une paroisse de l’Église chrétienne de Sion, un courant de l’évangélisme charismatique. En tant que pasteur, il prétendait être le messager de Dieu.
Comme Jésus fut la voix du Seigneur sur Terre, l’homme pensait lui aussi pouvoir ressusciter. Après sa crucifixion, Jésus est resté au tombeau durant trois jours et trois nuits.
Le pasteur n’a pas tenté l’expérience de la croix mais il a demandé à ses fidèles de creuser un trou dans le sol. Une fois le trou assez profond, il s’est couché au fond et a demandé à ce qu’on le recouvre de terre, puis qu’on vienne le rechercher au bout de trois jours.
Ses fidèles le retrouvent mort au bout de trois jours dans sa tombe
Selon la télé zambienne, ses ouailles se seraient montrées dubitatives. Malgré tout, trois jeunes membres de sa congrégation ont cru au miracle et ont accepté de répondre aux demandes du pasteur.
Couché au fond du trou, il a croisé ses mains sur sa poitrine et pendant que ses fidèles le recouvraient de terre, il récité des passages de la Bible. Le jeune pasteur de 22 ans est resté dans sa tombe pendant 3 jours, comme il l’avait demandé.
Lorsqu’il a été déterré, son corps a été retrouvé mort. Selon le Daily Mail, on aurait tenté de le ressuscité en pratiquant plusieurs rituels et incantations, en vain. Un des fidèles qui l’avait enterré s’est rendu à la police, les deux autres sont en fuite.
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP
Société
Brésil : 20 migrants haïtiens présumés retrouvés morts sur un bateau
Vingt corps qui seraient ceux de migrants haïtiens ont été retrouvés dans une embarcation sur un fleuve du nord du Brésil, dans un état de décomposition avancée et présentant des signes de déshydratation et de faim, a indiqué samedi la police.
Des pêcheurs ont alerté les autorités après avoir remarqué l’embarcation dérivant près de la ville de Braganca, sur la côte nord du Brésil, dans l’État du Para, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police fédérale, précisant que l’enquête devrait confirmer le nombre exact de victimes et leur identité.
«Selon la police civile et les experts médico-légaux, il y avait 20 corps. Le chef de la police fédérale de Braganca, Alexandre Calvinho, a dit qu’il s’agirait de réfugiés haïtiens», a indiqué la police dans un communiqué. Les victimes «seraient mortes de faim et de déshydratation, mais des analyses complémentaires sont nécessaires», est-il ajouté. Une enquête a été ouverte par le bureau du procureur.
«Ça fait beaucoup de cadavres»
Le site d’information G1 a publié une vidéo attribuée à l’un des pêcheurs, montrant un bateau en bois à la peinture bleu délavée flottant dans des eaux peu profondes et un homme dire: «Ça fait beaucoup de cadavres». Braganca est située à plus de 3500 km d’Haïti, en proie depuis plusieurs mois à une grave crise humanitaire et sécuritaire.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a alerté ce mois-ci que la situation provoquait un large exode. «Pour la plupart des Haïtiens, la perspective d’une migration régulière reste un obstacle insurmontable, laissant la migration irrégulière comme seul semblant d’espoir», a indiqué l’OIM ces derniers jours.
Selon l’OIM, quelques 360’000 haïtiens ont été déplacés à l’intérieur du pays, dont «un grand nombre à plusieurs reprises», et quelque 13’000 migrants illégaux ont été renvoyés de force en mars par les pays voisins.
Avec AFP