Société
Un pasteur meurt après 3 jours sous terre alors qu’il pensait pouvoir ressusciter

Un pasteur de l’Église chrétienne de Sion est décédé en voulant reproduire la résurrection du Christ. Certain d’être le messager du Seigneur, il a demandé à ses ouailles de l’enterrer vivant. Lorsque les fidèles ont déterré la tombe au bout de trois jours, l’homme était décédé.
Le pasteur voulait prouver qu’il pouvait ressusciter
Le pasteur zambien James Sakara était certain qu’il pourrait reproduire la résurrection du Christ. Le pasteur dirige une paroisse de l’Église chrétienne de Sion, un courant de l’évangélisme charismatique. En tant que pasteur, il prétendait être le messager de Dieu.
Comme Jésus fut la voix du Seigneur sur Terre, l’homme pensait lui aussi pouvoir ressusciter. Après sa crucifixion, Jésus est resté au tombeau durant trois jours et trois nuits.
Le pasteur n’a pas tenté l’expérience de la croix mais il a demandé à ses fidèles de creuser un trou dans le sol. Une fois le trou assez profond, il s’est couché au fond et a demandé à ce qu’on le recouvre de terre, puis qu’on vienne le rechercher au bout de trois jours.
Ses fidèles le retrouvent mort au bout de trois jours dans sa tombe
Selon la télé zambienne, ses ouailles se seraient montrées dubitatives. Malgré tout, trois jeunes membres de sa congrégation ont cru au miracle et ont accepté de répondre aux demandes du pasteur.
Couché au fond du trou, il a croisé ses mains sur sa poitrine et pendant que ses fidèles le recouvraient de terre, il récité des passages de la Bible. Le jeune pasteur de 22 ans est resté dans sa tombe pendant 3 jours, comme il l’avait demandé.
Lorsqu’il a été déterré, son corps a été retrouvé mort. Selon le Daily Mail, on aurait tenté de le ressuscité en pratiquant plusieurs rituels et incantations, en vain. Un des fidèles qui l’avait enterré s’est rendu à la police, les deux autres sont en fuite.

Société
Le Mexique sanctionné parce qu’il ne protège pas assez le marsouin du Pacifique

Le Mexique a été sanctionné lundi parce qu’il ne fait pas assez pour protéger le marsouin du Pacifique, le mammifère marin le plus menacé au monde, et se voit empêché d’exporter plantes et animaux sauvages listés par la convention de Washington CITES.
La décision a été prise lundi par le secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), signée par 184 pays, parce que le Mexique n’a pas présenté de plan adéquat de lutte contre la pêche illégale du poisson totoaba macdonaldi.
Victime collatérale de la pêche
Le marsouin du Pacifique, surnommé vaquita au Mexique, est une victime collatérale de la pêche au Cotabato, lui-même une espèce en danger, dont la «vessie-nageoire» se vend jusqu’à 8000 dollars le kilo en Chine en raison de ses supposées vertus médicinales.
Le Mexique n’ayant pas satisfait aux exigences du Secrétariat, ce dernier «recommande de suspendre le commerce» avec le Mexique de toutes les espèces listées par CITES, peut-on lire dans la décision.
«Cette recommandation restera en vigueur jusqu’à ce que le Secrétariat ait jugé adéquate une version révisée du plan d’action et publié une notification à cet égard», précise le texte.
Selon plusieurs organisations de protection de la nature, les sanctions annoncées lundi portent sur «des millions de dollars d’exports».
«Près de 3150 animaux et plantes mexicains sont répertoriés dans le cadre de la CITES, et bon nombre de ces espèces sont exportées. Il s’agit notamment de produits lucratifs tels que le cuir de crocodile, l’acajou, les tarentules, les reptiles de compagnie, les cactus et d’autres plantes», souligne un communiqué commun de plusieurs organisations (Center for Biological Diversity, Animal Welfare Institute, Natural Resources Defense Council et Environmental Investigation Agency).
Selon ces ONG, il ne resterait que 10 marsouins du Pacifique. Ils seraient une vingtaine selon l’organisation Sea Sheperd.
«Bien que personne n’aime les sanctions économiquement douloureuses, tous les autres efforts pour pousser le Mexique à sauver le vaquita ont échoué», a déclaré Sarah Uhlemann, directrice du programme international au Center for Biological Diversity.
«Les mesures les plus fortes possibles sont nécessaires pour réveiller le gouvernement mexicain et l’inciter à sauver enfin ce minuscule marsouin de l’extinction», a-t-elle souligné.
Avec AFP
Société
Strasbourg : trois morts et six blessés dans un accident de la route

Un accident survenu à la suite d’une course poursuite et impliquant trois véhicules a fait trois morts et six blessés dont trois graves, lundi à Strasbourg, a annoncé la préfecture du Bas-Rhin.
Les trois personnes décédées, deux hommes et une femme, circulaient à bord d’une voiture qui a percuté un arbre, dans le quartier du Port du Rhin.
Communauté des gens du voyage
Un deuxième véhicule a terminé sa course sur le toit, et un troisième, très endommagé, a notamment eu son pare-brise explosé.
Parmi les six blessés, trois ont été pris en charge en urgence absolue, les trois autres en urgence relative, a précisé la préfecture. Un hélicoptère a été mobilisé pour évacuer un blessé, et un important dispositif pompier et policier a été déployé.
Selon une source policière, un différend, lié à un «accident matériel», serait à l’origine de la «course poursuite» qui s’est soldée par l’accident.
Selon cette source, plusieurs familles issues de la communauté des gens du voyage se sont rendues sur le lieu de l’accident, laissant penser que les victimes appartenaient à cette communauté.
Avec AFP