Société
Un homme décapité dans le Vaucluse, son petit-fils activement recherché
Un homme a été retrouvé décapité et éviscéré mercredi 20 octobre en milieu de journée à Bollène, dans le Vaucluse, chez son petit-fils, et celui-ci est activement recherché, avec une centaine de gendarmes déployés, a appris l’AFP auprès du procureur de Carpentras.
«La scène de crime dénote une violence inouïe, avec un corps décapité et des lésions thoraciques extrêmement importantes», a expliqué à l’AFP le procureur de la République de Carpentras, Pierre Gagnoud.
«La piste terroriste est totalement exclue, les enquêteurs privilégiant le cercle familial sur fond de troubles de nature psychiatrique chez l’auteur présumé des faits», a ajouté le procureur.
Décapitée dans sa maison
Les faits se sont produits à Bollène, une commune de quelque 13.000 habitants située dans la vallée du Rhône, entre Montélimar et Orange.
Le petit-fils, âgé de 37 ans, est activement recherché et sa photo a été publiée sur le compte Facebook de la gendarmerie du Vaucluse. Précisant que le fuyard est «potentiellement DANGEREUX et ARME», les enquêteurs appellent tout témoin qui viendrait à le croiser à appeler le 17 immédiatement.
«Un important dispositif de recherche est actuellement déployé sur Bollène, dans le secteur dit de Barry», a précisé la gendarmerie, en appelant à la prudence mais sans pour autant demander à la population de se confiner.
Les équipes de recherche sont notamment appuyées par l’antenne GIGN d’Orange, un hélicoptère et une équipe cynophile.
L’enquête pour «homicide volontaire» a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie d’Orange, aidée de techniciens en investigations criminelles d’Avignon et de la section de recherches de Marseille.
Il y a une semaine, le 13 octobre, une septuagénaire avait été retrouvée décapitée dans sa maison de la station balnéaire d’Agde, dans l’Hérault.
Un suspect a été mis en examen pour assassinat quelques jours plus tard: l’homme de 51 ans était l’ancien mari de la femme de ménage de la victime.
Actualités
WhatsApp : votre compte pourrait bientôt être banni, voici pourquoi
WhatsApp a récemment pris une mesure drastique en bannissant des milliers d’utilisateurs de versions non officielles de son application de messagerie. Selon la filiale de Facebook, ce bannissement sera automatique à l’avenir, soulignant ainsi l’importance de la sécurité pour l’entreprise et ses utilisateurs.
«Les applications non prises en charge, telles que WhatsApp Plus et GB WhatsApp, sont des versions modifiées de WhatsApp. Ces applications non officielles sont développées par des tiers et violent nos conditions d’utilisation», annonce WhatsApp dans un communiqué.
Cette décision découle d’un souci de sécurité, car WhatsApp ne peut garantir le niveau de sécurité de ces applications tierces, mettant ainsi en péril la confidentialité des utilisateurs.
WhatsApp a donc envoyé un avertissement aux utilisateurs concernés, les incitant à utiliser uniquement la version officielle de l’application pour éviter tout risque de violation de sécurité.
Pour récupérer l’accès à leur compte, les utilisateurs bannis n’ont qu’à télécharger la version authentique de WhatsApp, leur bannissement étant temporaire.
Cependant, WhatsApp ne garantit pas la conservation de l’historique des utilisateurs ayant utilisé des applications tierces. Avec l’automatisation du processus de bannissement grâce à l’intelligence artificielle, WhatsApp a déjà banni 2 millions de comptes en un mois, renforçant ainsi sa politique de sécurité.
Société
Brésil : une tempête fait au moins treize morts dans le Sud-Est
Au moins treize personnes ont perdu la vie lors d’une violente tempête qui a touché vendredi le sud-est du Brésil, notamment la région montagneuse de l’État de Rio de Janeiro où les autorités qualifient la situation de «critique».
Le gouvernement de l’État de Rio a confirmé quatre morts dans l’effondrement d’une maison et d’un petit bâtiment à Petrópolis, une ville touristique située à environ 70 kilomètres de la capitale de l’État.
Une équipe de l’AFP a assisté samedi matin au sauvetage d’une fillette qui avait été ensevelie pendant seize heures sous les décombres, et à la découverte du corps de son père près d’elle. «Le père a héroïquement protégé la fillette avec son corps et elle a été sauvée (…) Nous sommes dans la douleur, mais reconnaissants pour ce miracle», a déclaré à l’AFP Luis Claudio de Souza, 63 ans, voisin et propriétaire d’un bar du quartier.
Une situation «critique»
La situation à Petropolis est «critique», en raison de «pluies intenses et du débordement de la rivière Quitandinha», a prévenu le gouverneur Claudio Castro vendredi sur les réseaux sociaux.
Au total, l’État de Rio a enregistré sept décès depuis vendredi en raison des pluies, dont d’autres à Teresópolis, Santa Cruz da Serra et Arraial do Cabo, selon le gouvernement. Par ailleurs, la défense civile d’Espírito Santo a confirmé samedi après-midi quatre décès dans le sud du territoire.
Par ailleurs, deux enfants sont morts vendredi dans des incidents liés à la pluie sur le littoral de São Paulo. La tempête est due à l’arrivée d’un front froid qui a fait des ravages en milieu de semaine dans le Rio Grande do Sul (sud), puis a touché São Paulo et Rio, avant d’atteindre Espírito Santo, ont expliqué les météorologues de l’Institut national de météorologie (Inmet). La gravité des inondations a été illustrée par des images aériennes montrant la ville de Mimoso do Sul sous les eaux, diffusées par les pompiers.
Les prévisions de l’Inmet avaient anticipé une tempête «sévère», en particulier à Rio, avec des précipitations de 200 mm de pluie par jour entre vendredi et dimanche. Ce volume dépasse la moyenne historique de 141,5 mm estimée pour l’ensemble du mois de mars.
La tempête survient après une vague de chaleur dans la région, où une température ressentie de 62,3ºC a été enregistrée dimanche à Rio de Janeiro. Le Brésil, qui subit les effets du changement climatique, est en proie à des catastrophes naturelles à répétition. Plus de 230 personnes étaient mortes à Petropolis en 2022 à la suite de fortes pluies.
Avec AFP