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Un couple de lesbiennes ampute le pénis de leur fils parce qu’elles voulaient une fille
La maltraitance infantile est un fléau mondial qui touche de nombreuses victimes dans le silence le plus complet. Cette maltraitance désigne toute forme de violence qui a des conséquences sur le développement physique, psychique ou psychologique de l’enfant. Dans cet article, découvrez l’histoire d’une mère au Brésil qui a tué son fils avec l’aide de sa maîtresse avant de lui couper les parties génitales.
En France, on recense un enfant qui décède tous les cinq jours suite aux violences perpétrées par ses propres parents. La maltraitance infantile est considérée comme un fléau sociétal qui est souvent vécu à huis clos et cause des dégâts irréversibles dans certains cas.
Envahis par un sentiment de honte, de peur ou encore de déni, l’enfant soumis à une forme de violence a souvent du mal à parler de sa souffrance. Au Brésil, un couple d’homosexuelles a amputé les parties génitales d’un enfant avant de le tuer.
Un drame abominable
Cette tragédie s’est déroulée à Sao Paulo, le 17 juin, rapporte le quotidien espagnol El Mundo. Une femme de 27 ans, prénommée Rosana Candido, et sa petite amie de 28 ans, Kacyla Pessoa, ont tué Rhuan Silva, un enfant de 9 ans.
La victime n’est autre que le propre fils de Rosana. Selon le média, l’enfant a été poignardé au moins douze fois pendant qu’il dormait. D’après les autorités brésiliennes, un an auparavant, les femmes ont amputé ses parties intimes.
En réalité, les femmes voulaient avoir une fille. L’aversion de ces femmes pour le sexe masculin les a poussées à couper le pénis du petit garçon en utilisant des «outils rudimentaires», ont-elles confié.
Ces dernières ont d’abord habillé l’enfant avec des vêtements de fille, puis lui ont laissé pousser les cheveux avant de lui donner un prénom féminin. Mais Rhuan a eu du mal à accepter ces changements et s’est rebellé en manifestant sa colère à l’âge de 9 ans.
Pour se venger, Rosana et Kacyla ont commis l’irréparable. Elles ont poignardé l’enfant durant son sommeil puis ont brûlé une partie de son corps.
Le reste du corps a été dissimulé dans une valise qui a été jetée dans les égouts et dans deux sacs à dos que les agents de police ont retrouvé dans le domicile du couple.
Lorsqu’elle a dû répondre de ses actes, Rosana a déclaré aux agents que Rhuan était un fardeau pour leur relation amoureuse. En sus, elle ressentait de la «haine» pour son fils parce qu’il lui rappelait son père, qui lui aurait fait subir une violence domestique quelques années auparavant.
La violence infantile peut avoir diverses conséquences
Si les violences physiques et sexuelles sont médiatisées, la maltraitance parentale est souvent tue. Pourtant, frapper, faire du chantage, humilier ou gifler son enfant sont autant de gestes qui peuvent avoir des répercussions physiques, psychologiques et sociales.
D’après une étude, la violence à l’égard de ses propres enfants est fréquente chez les parents qui ont connu des antécédents de privation ou des abus durant leur enfant.
En sus, outre leur détresse psychologique, les enfants qui subissent des violences rencontrent des troubles du développement. Souvent, ils sont confrontés à un stress important qui peut altérer leur immunité et leur système nerveux.
Peur, anxiété, comportement sexuels à risque, agressivité, trouble du comportement alimentaire, consommation de drogues encore dépression sont autant de séquelles qui peuvent perdurer à l’âge adulte. Parfois, ces maltraitances peuvent mener à des répercutions encore plus graves.
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ONU : la Russie impose la fin de la surveillance des sanctions contre la Corée du Nord
La Russie a imposé jeudi la dissolution du système de surveillance des sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire, un coup de force fustigé par les États-Unis et ses alliés dénonçant la protection mutuelle entre les deux pays.
«Ce qu’a fait la Russie aujourd’hui avec cynisme sape la paix et la sécurité dans le monde, tout cela pour favoriser un troc vicié que Moscou a scellé» avec Pyongyang, sur de l’armement notamment, a réagi Matthew Miller, porte-parole du département d’Etat américain.
De son côté, Séoul a qualifié de «décision irresponsable» le veto de la Russie, via un communiqué du ministère sud-coréen des Affaires étrangères. La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU liées à son programme nucléaire, renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017.
Mais depuis 2019, la Russie et la Chine, mettant notamment en avant la situation humanitaire de la population nord-coréenne, réclament l’allègement de ces sanctions, qui n’ont pas de date de fin.
N’ayant pas obtenu gain de cause, les Russes ont pris pour cible le comité d’experts chargé de surveiller l’application de ces mesures, comité dont les rapports font référence. Malgré plusieurs reports du vote pour permettre des négociations, la Russie a ainsi mis son veto jeudi à un projet de résolution prolongeant d’un an le mandat de ce comité. Le texte a recueilli 13 voix pour, la Chine s’étant abstenue.
Violation des sanctions
L’ambassadeur russe Vassili Nebenzia a justifié ce veto en estimant que, dans les conditions actuelles, le comité n’a plus lieu d’être, se concentrant sur «des questions sans intérêt pas à la mesure des problèmes auxquels fait face la péninsule».
Il avait à la place proposé au Conseil une réévaluation du régime des sanctions. «S’il y avait un accord pour un renouvellement annuel des sanctions, le mandat du comité d’experts aurait un sens», a-t-il expliqué. Une proposition soutenue par la Chine.
Dans son dernier rapport de 600 pages début mars, le comité d’experts souligne que la Corée du Nord continue de «bafouer les sanctions du Conseil de sécurité», notamment en développant son programme nucléaire, en lançant des missiles balistiques, en violant les sanctions maritimes et les limites d’importations de pétrole.
Le comité affirme d’autre part avoir commencé à enquêter sur «des informations» faisant état de l’exportation par la Corée du Nord «d’armes conventionnelles et de munitions» en violation des sanctions, notamment vers la Russie. «Ce veto n’est pas un signe de l’inquiétude pour la population nord-coréenne ou pour l’efficacité des sanctions. Cela concerne la Russie, obtenant la liberté de violer les sanctions en quête d’armes pour les utiliser contre l’Ukraine», a dénoncé l’ambassadrice britannique à l’ONU Barbara Woodward.
La Russie accusée de coopération militaire avec la Corée du Nord
Ce veto «est en fait une admission de culpabilité. Moscou ne cache plus sa coopération militaire avec la Corée du Nord (…) ainsi que l’utilisation d’armes nord-coréennes dans la guerre contre l’Ukraine», a commenté sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.
«La Russie a désormais utilisé son veto pour mettre un terme à deux comités d’experts, en raison du développement de ses relations militaires avec ces gouvernements», ont dénoncé dans un communiqué commun États-Unis, France, Japon, Corée du Sud et Royaume-Uni, en référence au Mali.
En août dernier, témoignant de son soutien à Bamako, la Russie avait en effet bloqué une résolution qui aurait prolongé le mandat des experts ayant rendu des conclusions accablantes pour la junte malienne et ses «partenaires de sécurité étrangers».
«Il ne peut y avoir aucune justification à la disparition des gardiens du régime de sanctions», a fustigé jeudi l’ambassadeur sud-coréen Joonkook Hwang. «C’est comme détruire des caméras de surveillance pour empêcher d’être pris la main dans le sac».
Avec AFP
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Macron répond par l’humour aux plaisanteries sur ses photos de «mariage» avec Lula
Emmanuel Macron a réagi jeudi soir sur le ton de l’humour aux «mèmes» humoristiques qui ont fleuri sur la toile après sa rencontre au Brésil avec son homologue brésilien Lula, s’amusant de la complicité affichée entre les deux hommes.
«Certains ont comparé les images de ma visite au Brésil à celles d’un mariage, je leur dis : c’en était un ! La France aime le Brésil et le Brésil aime la France!», a écrit le président français sur le réseau social X jeudi soir.
Il a accompagné la publication en deux langues d’une capture d’écran d’un photomontage remplaçant Emma Stone et Ryan Gosling sur l’affiche du film romantique «Lalaland» par les deux chefs d’État marchant main dans la main dans la forêt amazonienne. Le président brésilien a répondu à la publication par un emoji représentant les deux drapeaux et des petits cœurs.
En visite officielle de trois jours au Brésil, Emmanuel Macron s’était rendu mardi à Belém (nord), où il avait retrouvé Luiz Inacio Lula da Silva en pleine forêt amazonienne. Les deux hommes avaient mis en scène leur proximité à grand renfort de sourires et de gestes chaleureux.
Main dans la main
Plusieurs de ces images, la plupart publiées sur les comptes officiels de Lula sur les réseaux sociaux, ont été largement diffusées sur internet, avec des montages ou des commentaires humoristiques. Sur l’une d’elles, on peut voir par exemple les deux présidents marchant main dans la main, tout sourire. Sur un montage d’internaute, l’image est détournée en affiche du drame romantique «Call me by your name».
«Ils vont se marier en Amazonie et faire leur voyage de noces à Paris», a plaisanté une internaute sur X, tandis que de nombreux autres estimaient que ces photos pourraient composer un «album de mariage».
La première visite officielle d’Emmanuel Macron au Brésil s’est poursuivie à São Paulo puis à Brasilia. La proximité affichée par les deux dirigeants tranche avec les relations glaciales entre Emmanuel Macron et l’ex-président nationaliste Jair Bolsonaro (2019-2022).
En pleine crise sur les incendies en Amazonie, en 2019, Jair Bolsonaro et ses ministres avaient eu des propos insultants envers le président français et son épouse Brigitte Macron.
Avec AFP