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Un ancien joueur emblématique de la Juventus plaide en faveur d’un départ de Paul Pogba

Paul Pogba traverse une période difficile après avoir été testé positif à la testostérone en août dernier, lors du match entre la Juventus et l’Udinese.
Après une longue période d’éloignement des terrains due à des blessures, c’est désormais la justice sportive qui suspend le Français indéfiniment. Une enquête est en cours pour élucider cette affaire et décider d’une éventuelle sanction à l’encontre du milieu de terrain de la Juventus dans les semaines à venir.
Bien qu’il soit présumé innocent conformément à la loi, Paul Pogba a reçu le soutien de ses coéquipiers de l’équipe de France, notamment Kingsley Coman, qui a déclaré :
«Nous soutenons tous Paul. C’est un ami proche, un membre de notre équipe, il fait partie de la famille. Nous n’en savons pas plus. Il faut attendre, mais nous connaissons Paul. Si quelque chose s’est produit, c’était involontaire, sans intention. Nous sommes tous derrière lui», a-t-il confié en zone mixte après le match contre l’Allemagne.
Paul Pogba, âgé de 30 ans, est désormais suspendu en attendant le verdict et risque une longue suspension. Alessio Tacchinardi, ancien joueur de la Juventus entre 1994 et 2007, qui était surnommé «le Gerrard des années 90» par Zinédine Zidane, a un point de vue tranché sur la situation de Pogba :
«Au-delà de cette affaire de dopage, de toute façon, j’aurais cherché un milieu de terrain plus solide, car on voyait que ce n’était plus le même joueur qu’avant. Pour avoir ces statistiques, il faut être comme Rabiot, qui dispute 40 matchs solides avec une grande intensité.»
Paul Pogba a joué 190 matchs toutes compétitions confondues en deux passages à la Juventus, marquant 34 buts. Son club envisage sérieusement de lui trouver un remplaçant et a plusieurs joueurs français en ligne de mire pour prendre sa place.

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Brésil : le président Lula subit une opération de la hanche, marquant une pause après un début de mandat intense

Le président brésilien Lula va être opéré de la hanche ce vendredi 29 septembre pour soulager des douleurs qui le font souffrir depuis plus d’un an, une pause forcée dans un agenda international chargé depuis son retour au pouvoir. Luiz Inacio Lula da Silva a tenté de repousser le plus possible cette intervention chirurgicale pour éviter de donner le moindre signe de faiblesse, lui qui fêtera ses 78 ans le mois prochain.
«Je suis comme un footballeur qui ne veut pas dire à l’entraîneur qu’il a mal pour ne pas être mis sur le banc de touche», avait-il plaisanté en juillet, au moment d’annoncer sa décision de se faire opérer. Il avait alors admis que les douleurs devenaient insupportables et le mettaient «de mauvaise humeur».
Diplomatie hyperactive
Lundi, Lula a révélé que ces douleurs remontaient «au mois d’août de l’année dernière», quand il était en campagne contre son prédécesseur d’extrême droite Jair Bolsonaro, qu’il a battu au second tour de la présidentielle fin octobre.
Depuis son retour aux affaires pour un troisième mandat en janvier, le président de gauche a multiplié les voyages. Ces dernières semaines, il s’est rendu en Afrique du Sud pour le sommet des Brics, en Inde pour celui du G20 puis à New York pour l’Assemblée générale des Nations unies. Une diplomatie hyperactive dans le but de montrer que le Brésil «est de retour», après l’isolationnisme des années Bolsonaro (2019-2022).
«Très optimiste»
L’ex-leader syndical Lula, qui a perdu l’auriculaire de la main gauche quand il travaillait à l’usine comme tourneur fraiseur, souffre d’arthrose, une détérioration du cartilage de l’articulation de sa hanche droite.
Vendredi, il subira à l’hôpital syro-libanais de Brasilia une arthroplastie complète de la hanche, a indiqué une source de la présidence à l’AFP.
Cette opération, qui doit durer quelques heures, sous anesthésie générale, consiste en la pose d’une prothèse hybride, une partie étant fixée avec du ciment osseux et l’autre placée directement sur l’os.
Lula a déclaré mardi lors de son émission hebdomadaire qu’il avait toujours eu «peur des anesthésies», mais il s’est montré «très optimiste» en vue de l’intervention chirurgicale.
Déambulateur
La sortie d’hôpital est prévue autour de mardi prochain et le chef de l’État devrait ensuite se reposer dans sa résidence officielle du Palais de l’Alvorada.
Il ne devrait pas quitter Brasilia durant au moins quatre semaines. Lula a assuré que cela ne l’empêcherait pas de «travailler normalement» durant sa convalescence.
Selon le médecin orthopédiste Luiz Felipe Carvalho, le président brésilien devrait pouvoir «reprendre progressivement» des activités exigeant davantage de mouvements après les premières semaines. Mais il devra continuer à suivre des séances de kinésithérapie par la suite «pour être totalement rétabli», explique-t-il à l’AFP.
Lula, qui se pose en champion de l’environnement et de l’Amazonie, devrait être sur pied à temps pour se rendre fin novembre à la Conférence de l’ONU sur le climat COP-28, à Dubaï. En attendant, il devrait marcher à l’aide d’un déambulateur.
Mais loin des objectifs et des caméras, sur les conseils de son photographe officiel. «Vous ne me verrez pas avec un déambulateur ni avec des béquilles, vous me verrez toujours beau, comme si je n’avais pas été opéré», a-t-il affirmé.
Cancer du larynx
Toutes ces précautions rappellent que la santé du président est loin d’être un sujet anodin. En mars, Lula avait été contraint de reporter de quelques semaines un voyage officiel en Chine en raison d’une pneumonie.
Sa santé est un sujet de préoccupation depuis plusieurs années. En 2011, il avait souffert d’un cancer du larynx et s’était remis l’année suivante, après avoir subi des séances de radiothérapie et chimiothérapie qui l’avaient privé momentanément de son éternelle barbe.
Et le poids des ans se fait aujourd’hui sentir. «Il montre qu’il a de l’énergie, mais pas la même que lors de ses deux premiers mandats (2003-2010), c’est inévitable», dit à l’AFP l’analyste politique André César, du cabinet de consultants Hold.
Mais l’opposition n’a pas fait jusque-là de la santé de Lula un angle d’attaque. Jair Bolsonaro, 68 ans, a été plusieurs fois opéré durant et après son mandat, notamment en raison des séquelles d’un attentat à l’arme blanche lors de la campagne présidentielle de 2018.
Avec AFP
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«Dommage, Vladimir» : quand Hillary Clinton taquine Poutine concernant l’expansion de l’Otan

«Dommage, Vladimir, tu l’as cherché»: l’ancienne chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a raillé mardi 26 septembre le président russe Vladimir Poutine, à propos de l’élargissement de l’Otan depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
L’ancienne diplomate s’exprimait au département d’État où son portrait officiel a été dévoilé, accompagnée de l’ancien président Bill Clinton et de l’actuel secrétaire d’État Antony Blinken.
«C’était un véritable sujet de discorde. Et nous avons toujours dit que personne n’est contraint d’adhérer à l’Otan, que les gens choisissent et veulent adhérer à l’Otan», a-t-elle affirmé dans un bref discours.
La Finlande, qui en est devenue membre cette année, et la Suède, toujours en attente, ont cherché à rejoindre l’alliance militaire occidentale après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, tournant la page de décennies de neutralité.
Le président russe a en partie pris prétexte de l’élargissement de l’Otan à l’Europe de l’Est et la perspective d’une éventuelle adhésion à terme de l’Ukraine pour justifier l’invasion, qui a suscité en réponse un soutien occidental massif à Kiev.
«Reset»
Lorsqu’elle pilotait la diplomatie américaine, en 2009, sous la présidence de Barack Obama, Hillary Clinton avait mené le fameux «Reset» («redémarrage») des relations entre Washington et Moscou, déjà passablement mauvaises après l’attaque, l’année précédente, d’une autre ancienne république soviétique, la Géorgie, par la Russie.
Mais les rapports entre les deux puissances s’étaient de nouveau dégradés au retour au Kremlin en 2012 du président Poutine, qui a personnellement accusé Hillary Clinton d’avoir fomenté des manifestations de responsables de l’opposition russe.
Candidate démocrate à la Maison-Blanche en 2016, elle avait été battue par Donald Trump, sur fond d’accusations d’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle.
Avec AFP