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Somalie : explosions de deux voitures piégées au ministère de l’Éducation

Deux voitures piégées ont explosé samedi à Mogadiscio au ministère somalien de l’Éducation, faisant «des victimes» et causant de sérieux dégats aux bâtiments alentours, ont indiqué, la police et des témoins.
Les deux «explosions simultanées» se sont produites sur une route longeant le ministère et ont fait «plusieurs victimes», a indiqué Sadik Dudishe, porte-parole de la police somalienne.
Un des véhicules rempli d’explosifs a réussi à pénétrer dans l’enceinte du ministère, déclenchant une série de coups de feu, a indiqué de son côté un autre policier Ibrahim Mohamed, qui précise qu’«une autre explosion s’est produite dans la même zone quelques minutes plus tard».
Selon un témoin, Abdirahman Ise, il y avait beaucoup de monde sur la route longeant le ministère au moment de la première explosion. «J’ai vu beaucoup de fumée aux alentours du ministère et beaucoup de dégâts», a indiqué un autre témoin, Amino Salad.
Ce genre d’attentat – qui n’a pas été immédiatement revendiqué – est généralement attribué par les autorités somaliennes aux militants jihadistes shebab qui mènent régulièrement des attaques dans la capitale et les grandes villes de Somalie.
Avec AFP

Célébrités
Le nouvel investissement d’Iniesta dans son entreprise en Espagne après 13 ans de pertes

Le footballeur de l’Emirates FC a investi six millions d’euros dans Bodega Iniesta SL pour tenter de sortir l’entreprise des pertes.
Andrés Iniesta est l’un des grands noms du moment grâce à son récent départ du Vissel Kobe pour l’Emirates FC, aux Emirats Arabes Unis. Un transfert qui arrive juste au moment où leurs entreprises cherchent aussi à se développer, comme leur domaine viticole.
Bodega Iniesta SL a été créée fin 2009, et c’est un an plus tard qu’elle a été ouverte au public. Une entreprise dans laquelle le footballeur de La Mancha a investi 7,5 millions d’euros, et avec laquelle il a proposé des vins blancs, rouges, rosés et effervescents sous l’appellation d’origine Manchuela.
Une entreprise qui, pourtant, n’a cessé de perdre à aucun moment au cours de ses 13 ans d’existence, comme le rapporte ‘El Confidencial’.
Au total, la société d’Iniesta a des pertes de plus de 4,2 millions d’euros, bien qu’il y ait eu des années comme 2011 ou la dernière année présentée, 2021, où celles-ci ont été moins perceptibles avec 180 254 euros, ayant facturé 42% de plus (de 1,52 million d’euros à 2,16 millions), et avoir contenu les dépenses de personnel et augmenté les fournitures.
Malgré les pertes, Iniesta n’abandonne pas. Loin de jeter l’éponge, il a réinvesti dans l’entreprise, injectant la somme de six millions d’euros pour en faire un capital total de 13,36 millions d’euros. Un pari qui pourrait être le dernier de l’ancien barcelonais dans son entreprise de Fuentealbilla, où il possède près de 300 hectares de vignes.
Remises jusqu’à 50% sur vos vins
Et c’est que le projet d’entreprise est maintenant dans ses heures les plus basses, ayant choisi de faire des remises allant jusqu’à 50% sur plusieurs de ses vins et offrant également des expériences, comme visiter ses caves ou passer une nuit dans l’une de ses maisons rurales qui sont situés à côté des vignes elles-mêmes.
Une entreprise née après le père d’Andrés, José Antonio Iniesta, a décidé de planter 10 hectares de vignes dans les années 1990, le faisant dans un endroit plus qu’optimal en raison des conditions dans lesquelles la vie peut être cultivée.
Actualités
Sénégal : le dispositif sécuritaire autour du domicile d’Ousmane Sonko a été levé

A Dakar, le dispositif sécuritaire dressé par les autorités sénégalaises autour du domicile de l’opposant Ousmane Sonko a été levé, a constaté une journaliste de l’AFP, lundi 24 juillet.
Une information confirmée par Ousseynou Ly, porte-parole du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), qui a précisé que l’opposant n’avait pas été arrêté. M. Sonko était bloqué chez lui par les forces de sécurité depuis le 28 mai.
L’opposant a été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme dans une affaire de mœurs, un jugement qui le rend inéligible en l’état, selon ses avocats et des juristes.
Sa condamnation a engendré début juin les troubles les plus graves depuis des années au Sénégal, faisant seize morts selon les autorités, une trentaine selon l’opposition.
Le leader du Pastef avait ensuite prédit dans un entretien un «chaos indescriptible» s’il était empêché d’être candidat à la prochaine élection présidentielle, prévue en février 2024.
Le ministre de l’intérieur, Antoine Diome, avait justifié les «restrictions» imposées à M. Sonko par les appels lancés par ce dernier à la «résistance». «Quelqu’un qui se lève pour dire qu’il va faire une caravane [un cortège], qu’il va faire des rassemblements sans déclaration [préalable]… Est-ce qu’on va le laisser faire le tour du Sénégal, faire des rassemblements et compter les morts derrière ? On ne peut pas», avait-il déclaré.
L’opposant, investi candidat par son parti, a par ailleurs été condamné le 8 mai à six mois de prison avec sursis lors d’un procès en appel pour diffamation, une peine largement perçue comme le rendant inéligible pour la présidentielle. Mais il n’a pas encore épuisé ses recours devant la Cour suprême.
Avec AFP