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Similitudes et différences entre Maradona et Messi après avoir été expulsé par Barcelone

Il a dû sembler à Messi que le monde des rêves s’effondrait. Pour Diego, en revanche, quitter Barcelone lui a fait ressentir la plénitude de sa nature : se battre et recommencer.
Il a dit au revoir à Barcelone en croyant qu’il allait mourir. Comme si ces pleurs spasmodiques se pressaient contre son cœur pendant la minute et demie des applaudissements agonisants.
Il était au devant de la salle comme une créature au cœur brisé avec un tissu chiffonné, deux micros immobiles et son regard fixé sur le premier rang, où se trouvaient sa femme et ses trois enfants, qui avaient été assurés qu’ils continueraient à vivre dans leur domicile.
Le dimanche 8 août 2021 à midi, Lionel Messi a estimé qu’une bombe inattendue et perfide avait détruit son monde idéalisé car, incroyablement, Barcelone l’avait expulsé.
Les reportages journalistiques ont été très généreux et précis pour expliquer les raisons du strict respect du fair-play financier imposé par le président de la Ligue, Javier Tebas et aussi le surprenant manque de réaction de Joan Laporta, propriétaire du Barça, pour proposer des alternatives.
Diego a toujours dit que Barcelone était une institution avec des dirigeants discriminatoires. Il a donné des exemples des différences dans la façon dont ils ont traité – et toléré tous les comportements – les Néerlandais (Cruyff, Koeman, Kluivert…) ou Ter Stegen (allemand) ou Gary Lineker (anglais), par rapport aux joueurs sud-américains et africains. Et en ce sens, il vaut la peine de relire la note de Pablo Cavallero dans Infobae du 9 août 2021.
Dans l’un de ses paragraphes, Diego dit en 2017 : «Je sais que Messi va mal se passer avec Barcelone. Ou, du moins, il ne va pas y aller comme il le mérite… Je suis parti le même. Barcelone, le club de Barcelone, ne se soucient pas de ce que vous leur donnez, ils ne vous remercient pas. Ils vont le payer comme ils m’ont payé».

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Bayern Munich : la réaction de Thomas Tuchel après la victoire face à Dortmund

Pour la première de Thomas Tuchel sur le banc du Bayern Munich, les coéquipiers de Kingsley Coman se sont largement imposés face au Borussia Dortmund (4-2) pour le compte du 133ème Klassiker. Néanmoins, l’entraineur allemand n’était pas complètement satisfait après la rencontre et a lancé un premier avertissement à ses joueurs.
«Aujourd’hui, nous avons fait un bon premier pas. Le jeu était un peu trop sauvage, nous voulions plus de domination et de contrôle. Nous avons commencé très nerveusement. En fait, tout le match a été trop négligé, avec trop de pertes de balle. La volonté de travailler en dehors du ballon était extrêmement élevée», a notamment lancée le nouveau chef d’orchestre du Bayern Munich qui n’était visiblement pas complètement satisfait de la performance de ses joueurs face au rival du Borussia Dortmund.
Thomas Tuchel a ensuite détaillé ce qui n’avait pas été à son goût face à Dortmund. «Nous avons beaucoup de choses à analyser. L’équipe est extrêmement désireuse d’apprendre. Je comprends que certaines choses n’aient pas encore fonctionné. Dans l’ensemble, nous avons perdu le ballon à de nombreuses reprises, ce qui nous a rendu la vie difficile» a tenu à rappeler l’entraineur du club bavarois.
Même s’il a poursuivi sur la nécessité de trouver le rythme de l’équipe : «nous voulons être calmes et sereins en possession du ballon. C’est un peu comme un groupe ou un orchestre. Nous devons trouver notre rythme.»
Malgré la belle victoire de son équipe, Thomas Tuchel compte bien continuer de peaufiner les derniers réglages alors que la fin de saison s’annonce épique pour l’ogre bavarois entre la Bundesliga et la Ligue des Champions.
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Équipe de France féminine : le salaire d’Hervé Renard dévoilé

Officiellement présenté ce vendredi, le nouveau sélectionneur de l’équipe de France féminine Hervé Renard va toucher un salaire semblable à celui de Corinne Diacre, sa prédécesseure.
Dans un entretien accordé à l’AFP, le président par intérim de la FFF, en dit plus sur la rémunération d’Hervé Renard au poste de sélectionneur de l’équipe de France féminine. Le dirigeant assure notamment que la Fédération n’a pas payé pour la rupture de contrat du technicien avec l’Arabie saoudite.
«Nous ne sommes pas intervenus économiquement. Il a tout géré lui-même avec sa Fédération et nous avons pu l’accueillir dans les meilleures conditions possibles», précise Diallo.
«Sa rémunération est d’ailleurs totalement similaire à celle de Corinne Diacre. Quand on connaît ses émoluments en Arabie saoudite, ce choix est quelque chose d’exceptionnel dans le monde du football», a-t-il notamment expliqué.
Le salaire d’Hervé Renard serait donc similaire à celui de Corinne Diacre, ce qui tournerait donc autour de 400.000 euros annuels.