Economie
Salaire de Messi à l’Inter Miami : combien d’argent Beckham lui propose-t-il pour jouer en MLS ?

Lionel Messi se prépare à faire ses débuts pour le PSG alors qu’en MLS, ils rêvent de le voir bientôt jouer pour cette ligue. Une belle offre viendrait de Miami et l’attaquant argentin serait prêt à l’analyser.
Lionel Messi a déjà signé avec le Paris Saint-Germain et le monde du football est impatient de voir les débuts de Messi dans l’équipe Paris All Star. Cependant, l’Inter Miami prépare une offre pour séduire l’attaquant et rêve de l’avoir dans l’équipe à l’avenir.
L’Inter Miami veut signer l’Argentin et bien qu’ils sachent qu’il est complexe pour Messi de déménager aux États-Unis maintenant, les propriétaires avancent déjà dans les négociations pour que la signature puisse être faite, si ce n’est pas possible en 2022, ils le feront essayer plus tard. Cela a été confirmé par Jorge Más, propriétaire de l’Inter Miami.
David Beckham, ancienne star du Real Madrid, qui dirige les négociations : «David et moi avons travaillé très dur, nous avons l’aspiration d’amener les meilleurs joueurs ici et Lionel Messi est un joueur générationnel, peut-être le meilleur joueur de tous les temps».
Sur la possibilité que l’attaquant de 34 ans rejoigne son club, il a répondu: «Je suis optimiste que Messi jouera sous le maillot de l’Inter Miami car je pense qu’il complétera l’héritage du meilleur joueur de notre génération et réalisera les ambitions. des propriétaires de l’Inter Miami pour constituer une équipe de classe mondiale».
«Le salaire total de Messi pour ses quatre saisons restantes en tant que joueur serait de 73 millions de dollars par saison et les détails sont toujours en cours d’élaboration pour sa rémunération une fois ses jours de jeu terminés»
Pour cela, il y aurait de l’argent apporté par des entreprises privées, tout comme le Los Angeles Galaxy l’a fait lorsqu’il a signé Beckham du PSG.
Si cette négociation est menée à terme, Messi serait le joueur avec les revenus les plus élevés en MLS, sachant qu’actuellement le joueur le mieux payé est le Mexicain Carlos Vela avec 6,3 millions de dollars et son collègue Chicharito Hernández avec 6 millions de dollars.
Que pense Lionel Messi de la MLS ?
Le footballeur argentin avait fait un clin d’œil à la MLS lorsqu’il était interviewé par La Sexta : «J’ai toujours eu l’illusion de pouvoir profiter et vivre l’expérience de vivre aux États-Unis, de vivre ce qu’est cette ligue, quelle vie c’est comme là-bas. J’aimerais bien, alors, si ça arrive ou pas, je ne sais pas».
Il y a quelques jours, Luis Suarez a même avoué que son objectif est de partager une équipe avec Lionel là-bas avant qu’il ne prenne sa retraite.

Economie
L’Espagne a commencé à acheminer du gaz vers le Maroc

L’Espagne a commencé, pour la toute première fois, à acheminer du gaz vers le Maroc à travers le gazoduc Maghreb Europe (GME), assurant qu’il ne s’agissait pas de gaz algérien, alors que l’Algérie n’alimente plus le GME à destination de l’Espagne depuis fin octobre 2021 sur fond de crise diplomatique.
«Sur la base des relations commerciales et du bon voisinage, hier [mardi] a eu lieu le premier envoi par le gazoduc du Maghreb de GNL [gaz naturel liquéfié] préalablement acquis par le Maroc sur les marchés internationaux et débarqué dans une usine de regazéification espagnole», ont indiqué à l’AFP des sources du ministère espagnol de la transition écologique.
L’Espagne avait annoncé en février qu’elle allait réexporter du gaz vers le Maroc via le GME, que l’Algérie n’alimente plus vers l’Espagne à travers le territoire marocain depuis fin octobre 2021 en raison d’une crise diplomatique autour du Sahara occidental.
«Un procédé de certification garantit que ce gaz [acheminé d’Espagne vers le Maroc] n’est pas d’origine algérienne», a-t-on précisé de même source à l’AFP.
Alger avait menacé en avril de rompre son contrat de fourniture de gaz à l’Espagne si Madrid venait à acheminer du gaz algérien «vers une destination tierce», une référence implicite au Maroc.
Un an de crise diplomatique entre Madrid et Rabat
Enagás, gestionnaire du réseau gazier espagnol, a pour tâche de «vérifier l’origine du méthanier transportant le gaz» acheté par le Maroc et, après le déchargement de celui-ci, émet un certificat avec «les données pertinentes, évitant ainsi que soit exporté du gaz qui n’a pas été déchargé à cette fin», précisaient les sources du ministère de la transition écologique.
Mais le fait pour l’Espagne d’acheminer du gaz à travers ce gazoduc est tout sauf anodin dans le contexte des relations très compliquées avec l’Algérie et le Maroc. La réaction d’Alger sera donc guettée avec attention à Madrid.
Le gouvernement algérien est très remonté contre l’Espagne depuis que l’exécutif du socialiste Pedro Sánchez a décidé, en mars, de soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole, afin de mettre fin à près d’un an de crise diplomatique entre Madrid et Rabat.
En réaction à cette volte-face, Alger avait rappelé son ambassadeur en Espagne et Sonatrach, le géant algérien des hydrocarbures, n’avait pas exclu d’augmenter les prix du gaz livré à l’Espagne.
Les autorités algériennes ont également suspendu début juin un traité de coopération avec l’Espagne, tandis qu’un organisme bancaire clé en Algérie a annoncé des restrictions sur les transactions commerciales avec Madrid.
La dépendance de l’Espagne vis-à-vis du gaz algérien a été nettement réduite depuis l’arrêt du GME, mais près d’un quart du gaz importé par l’Espagne provenait toujours d’Algérie au premier trimestre, contre plus de 40 % en 2021, selon le gestionnaire du réseau gazier espagnol.
Ce gaz est livré à l’Espagne par le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach à travers le gazoduc sous-marin Medgaz qui relie directement les deux pays.
Avec AFP
Economie
Versement d’une tranche de 1,3 milliard de dollars d’aide économique américaine à l’Ukraine

Le Trésor américain a annoncé mercredi 29 juin le transfert d’une tranche de 1,3 milliard de dollars d’aide économique à l’Ukraine, dans le cadre d’un premier soutien de 7,5 milliards promis à Kiev par le gouvernement Biden en mai.
«Avec cette aide économique, nous réaffirmons notre engagement résolu envers le peuple ukrainien alors qu’il se défend contre l’agression de Poutine et s’efforce de soutenir son économie», a commenté Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, dans un communiqué.
Ce 1,3 milliard est transféré au gouvernement ukrainien via la Banque mondiale et fait partie d’un volume d’aide économique de 7,5 milliards de dollars de la part des États-Unis dans le cadre d’un vaste crédit d’urgence signé par le président Joe Biden.
Selon les estimations de la Banque mondiale, la guerre menée par la Russie en Ukraine risque d’entraîner une contraction de 45% en 2022 de l’économie ukrainienne.
Le pays connaît un déficit budgétaire qui se creuse de 5 milliards de dollars par mois, vu la fonte de ses revenus et son incapacité à accéder à des financements sur les marchés extérieurs.
Les donateurs internationaux se sont mobilisés pour aider l’Ukraine. Ainsi, explique le Trésor, le G7 et l’Union européenne se sont engagés à des financements de 29,6 milliards de dollars envers Kiev, dont 8,5 milliards de dollars d’aide américaine.
En avril et mai, Washington avait déboursé deux subventions de 500 millions de dollars par le vecteur de la Banque mondiale pour répondre à des besoins imminents du pays «après son invasion par la Russie, non provoquée et injustifiée», dit le ministère des Finances américain.
En mai, le Congrès américain avait adopté une loi de crédits supplémentaires pour l’Ukraine, permettant aux États-Unis de verser 7,5 milliards de dollars d’aide économique directe au gouvernement ukrainien.
Par ailleurs, Washington a déjà fourni à Kiev pour plus de six milliards de dollars d’équipement militaire depuis le début de l’invasion russe.
Avec AFP