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Sahel : Macron réunit vendredi ses homologues burkinabé, tchadien et nigérien
Le président français recevra vendredi ses homologues burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, tchadien Idriss Déby et nigérien Mohamed Bazoum pour évoquer «la situation au Sahel», a annoncé jeudi l’Élysée.
La présidence française n’a fourni aucune précision sur cette réunion organisée dans la matinée en marge d’une conférence internationale pour la Libye et le Forum pour la paix.
Elle intervient alors que les relations entre la France, ex-puissance coloniale et partenaire historique, et le Mali se sont dégradées, après un nouveau coup d’État à Bamako.
Paris a entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment ses trois bases les plus au nord du Mali pour le recentrer autour de Gao et Ménaka, aux confins du Niger et du Burkina Faso. Ce plan prévoit une réduction des effectifs, de plus de 5000 actuellement, à 2500-3000 d’ici 2023.
La tension est montée d’un cran en septembre quand le Premier ministre de transition malien Choguel Kokalla Maïga a accusé Paris d’un «abandon en plein vol» en raison de ce plan.
Des critiques censées justifier le possible recours par Bamako à la société paramilitaire privée russe Wagner, décrite comme proche du président russe Vladimir Poutine.
Les chefs des diplomaties russe Sergueï Lavrov et malienne Abdoulaye Diop ont réaffirmé jeudi leur volonté de poursuivre le partenariat militaire entre les deux pays, arguant d’un risque terroriste renforcé par le retrait partiel des troupes françaises.
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L’Iran met en garde Israël contre l’éventualité d’une attaque contre ses sites nucléaires
Un haut responsable militaire iranien a mis en garde jeudi Israël contre l’éventualité d’une attaque contre ses sites nucléaires, en affirmant que l’Iran était prêt à lancer en représailles de «puissants missiles» sur les installations nucléaires israéliennes.
«Si le régime sioniste veut prendre des mesures contre nos centres et installations nucléaires, il fera certainement face à notre réaction. Pour la contre-attaque, les installations nucléaires du régime seront ciblées avec des armements avancés», a prévenu le général Ahmad Haghtalab, chef de la division de la sécurité nucléaire au sein du Corps des Gardiens de la révolution (CGRI), cité par l’agence officielle Irna.
Israël a annoncé qu’il se réservait «le droit de se protéger» face à l’Iran après l’attaque iranienne, menée avec plus de 350 drones et missiles lancés vers Israël, dont la quasi-totalité ont été interceptés en vol. Mais il n’a donné aucune information sur les moyens, la date et les cibles d’une possible opération.
Installations nucléaires
Le général Haghtalab a précisé que «les centres nucléaires de l’ennemi sioniste» étaient «identifiés» et que Téhéran disposait «des informations nécessaires sur toutes les cibles». «Les mains sont sur la gâchette pour tirer de puissants missiles pour la destruction totale des cibles déterminées», a-t-il averti, selon Irna.
Israël accuse l’Iran – qui dément – de vouloir se doter de la bombe atomique et dit chercher par tous les moyens à l’en empêcher. Pour sa part, Israël est considéré comme une puissance nucléaire mais il n’a jamais confirmé ni démenti sa capacité à utiliser l’atome à des fins militaires.
Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a indiqué lundi que l’Iran avait fermé ses installations nucléaires «pour des raisons de sécurité» le jour de son attaque contre Israël. Un autre haut gradé iranien a déclaré jeudi que son pays n’avait utilisé que «de vieux armements et une puissance minimale» pour son attaque du week-end dernier.
«Nous avons surmonté la capacité maximale du camp hébreu et occidental avec une puissance minimale à ce stade», a dit le général Ali Hajizadeh, commandant des forces aérospatiales du CGRI, qui ont mené l’opération. «À ce stade, nous n’avons pas utilisé les missiles Khorramshahr, Sajil, Haj Qasem, Kheibar et Hypersonic II», a-t-il précisé. L’Iran n’a jusqu’ici pas indiqué le nombre de drones et de missiles balistiques tirés vers Israël, ni leur type.
Avec AFP
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Kenya : le chef des armées et 9 responsables militaires tués dans un crash d’hélicoptère
Le chef des armées du Kenya, Francis Omondi Ogolla, et neuf autres responsables militaires ont été tués jeudi dans le crash d’un hélicoptère dans l’ouest du pays, a annoncé le président William Ruto.
«Aujourd’hui à 14h20 (9h20 heure de Paris), notre nation a vécu un tragique accident aérien dans la région de Sindar (…) dans le comté d’Elgeyo Marakwet. (…) Je suis profondément attristé d’annoncer le décès du général Francis Omondi Ogolla», a déclaré le chef de l’État kényan, ajoutant que 9 autres passagers de l’appareil ont été tués et deux ont survécu.
L’hélicoptère était en «zone de mission»
«L’hélicoptère a pris feu après s’être écrasé et il y avait à son bord plus de dix commandants de haut rang, dont le général Ogolla», a déclaré à l’AFP un officier supérieur de la police nationale. «Ils (les responsables militaires) étaient dans la zone en mission de sécurité car des soldats des Forces de défense kényanes sont déployées dans la région», en proie à des bandes de bandits, a-t-il ajouté.
Contacté par l’AFP, le ministère de la Défense a renvoyé vers la présidence pour tout commentaire. «Le président William Ruto a convoqué ce soir une réunion urgente du Conseil de sécurité nationale à State House (le palais présidentiel, NDLR) à Nairobi à la suite du crash d’un hélicoptère des Forces de défense du Kenya cet après-midi dans le comté d’Elgeyo-Marakwet», a annoncé sur X le porte-parole de la présidence Hussein Mohamed.
Le Conseil de national de sécurité réunit les responsables des principaux corps et agences en charge de la sécurité du pays. Âgé de 61 ans, Francis Omondi Ogolla avait été nommé il y a un peu moins d’un an, le 29 avril 2023, par le président William Ruto. Passé par l’École militaire de Paris et le National Defence College of Kenya, il avait commencé sa carrière en avril 1984 dans l’armée de l’air, selon le site du ministère kényan de la Défense.
Avec AFP