Société
Royaume-Uni : un homme inculpé pour le meurtre d’une femme retrouvée dans un parc
La justice britannique a décidé mardi 28 septembre de placer en détention provisoire un homme inculpé pour le meurtre de Sabina Nessa, retrouvée morte la semaine dernière dans un parc de Londres, une affaire qui a ravivé le débat sur la sécurité des femmes.
Arrêté dimanche, Koci Selamaj, originaire d’Eastbourne (Sud de l’Angleterre) a été inculpé lundi soir du meurtre de la jeune femme. Cet homme de 36 ans a comparu devant le tribunal de Willesden Magistrates, à Londres, mardi, assisté par un interprète albanais. Il doit comparaître de nouveau jeudi, cette fois devant la cour criminelle de l’Old Bailey.
L’avocat de Koci Selamaj, Aidan Harvey, a déclaré que son client comptait plaider non coupable. Sabina Nessa, enseignante du Sud-Est de Londres âgée de 28 ans, avait disparu le 17 septembre alors qu’elle sortait de chez elle pour se rendre à un bar situé à cinq minutes à pied.
Un passant avait retrouvé son corps le lendemain, vers 17H30, caché sous un tas de feuilles, selon l’agence de presse britannique PA.
Vendredi soir, des centaines de personnes se sont réunies dans le Sud-Est de Londres pour une émouvante veillée en l’honneur de l’enseignante, munies de bouquets, bougies ou pancartes, en solidarité avec les proches de la victime.
La mort de Sabina Nessa survient quelques mois à peine après celle de Sarah Everard, une Londonienne de 33 ans attaquée en pleine rue puis tuée début mars tandis qu’elle rentrait chez elle.
Cette affaire avait bouleversé le Royaume-Uni et relancé le débat sur la sécurité des femmes dans l’espace public.
Société
Guerre en Ukraine : un avion militaire russe s’écrase au large de la Crimée, le pilote survit
Un avion militaire russe s’est écrasé ce jeudi au large de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie, et le pilote a eu le temps de s’éjecter, a indiqué le gouverneur local installé par Moscou.
«Un avion militaire est tombé en mer (…) Le pilote s’est éjecté. Il a été récupéré par les sauveteurs de Sébastopol à une distance de 200 mètres du rivage. Sa vie n’est pas en danger», a indiqué sur Telegram Mikhaïl Razvojaïev.
Avec AFP
Société
États-Unis : la passagère d’un vol Delta menacée d’exclusion car elle ne portait pas de soutien-gorge
Une passagère menacée d’être débarquée d’un vol car elle ne portait pas de soutien-gorge sous son t-shirt a dénoncé jeudi une «humiliation» discriminatoire et a réclamé un rendez-vous avec le patron de la compagnie américaine Delta.
L’incident remonte à fin janvier: Lisa Archbold venait de monter à bord d’un avion devant relier Salt Lake City à San Francisco, lorsqu’une hôtesse l’a selon elle prise à part avant le décollage, car son t-shirt laissait deviner la forme de ses seins et de ses tétons.
«L’hôtesse lui a dit que lorsque des passagers portent des vêtements offensants ou révélateurs, la politique officielle de Delta est de les exclure du vol», a expliqué son avocate, Gloria Allred, devant la presse à Los Angeles, en dénonçant un comportement «discriminatoire».
Pour pouvoir rester à bord, cette femme de 38 ans a dû mettre une veste par-dessus son t-shirt. «J’ai été prise pour cible et humiliée», a raconté Mme Archbold, en détaillant comment l’hôtesse l’avait convoquée, puis sortie de l’avion devant les autres passagers. «L’impuissance était pire que l’humiliation.»
Plutôt que de porter plainte, cette DJ réclame un rendez-vous avec le patron de Delta pour demander la modification d’une politique qu’elle estime discriminatoire. Selon cette logique, «que fera Delta pour les jeunes filles de moins de 18 ans ?», a ironisé son avocate.
«À quel âge la jeune fille doit-elle s’assurer que ses tétons ne sont pas visibles sous un t-shirt ?» «Aux dernières nouvelles, les talibans ne sont pas en charge de Delta», a asséné Mme Allred.
«Les seins ne sont pas des armes de guerre»
«Les passagers masculins ne sont pas obligés de couvrir leurs t-shirts avec une chemise ou une veste», a poursuivi l’avocate. «Ils ne sont pas non plus obligés de porter un soutien-gorge pour embarquer ou rester à bord d’un avion et les femmes ne devraient pas être obligées d’en porter.»
Selon l’avocate, le cadre réglementaire américain autorise les compagnies aériennes à exclure un passager d’un vol uniquement s’il représente un risque pour la sécurité de l’avion ou des passagers. Ce qui n’était pas le cas de Mme Archbold.
«Ni ses seins ni ceux d’aucune autre femme n’ont jamais essayé de prendre le contrôle d’un avion», a-t-elle rappelé. «Les seins ne sont pas des armes de guerre et ce n’est pas un crime pour une femme ou une fille d’en avoir.» Contactée par l’AFP, Delta a indiqué avoir déjà présenté ses «excuses» à cette cliente.
Avec AFP