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Royaume-Uni : 6 mois de prison pour un ex-athlète paralympique qui avait bloqué un avion
Un ancien athlète paralympique qui s’était collé au toit d’un avion dans un aéroport de Londres lors d’une action du mouvement écologiste Extinction Rebellion a été condamné vendredi à un an de prison dont six mois ferme.
Le tableau des médailles des JO
Les résultats des JO 2020
C’est la première peine de prison infligée à un membre du mouvement, a indiqué Extinction Rebellion, qui a annoncé faire appel de cette décision.
Le 10 octobre 2019, James Brown, un Nord-irlandais de 56 ans aveugle de naissance, était parvenu à monter sur le toit d’un avion de British airways à l’aéroport de London City.
Le double médaillé d’or, qui a représenté le Royaume-Uni en cyclisme et en athlétisme, avait collé sa main droite à l’avion avant de coincer son téléphone portable dans la porte pour empêcher celle-ci de se fermer.
Il avait passé une heure sur l’avion qui était à destination d’Amsterdam, aux Pays-Bas, occasionnant, selon l’accusation, des perturbations à plus de 300 passagers de British Airways, ce qui a coûté 40.000 livres (46.700 euros) à la compagnie aérienne.
«Le droit de manifester ne vous autorise pas à causer des perturbations majeures et généralisées dans un grand aéroport (…) simplement parce que vous pensez que c’est la bonne chose à faire», a déclaré le juge Gregory Perrins en annonçant la peine au tribunal de Southwark, à Londres.
«Vous avez cyniquement utilisé votre handicap pour mettre votre plan en action», lui a lancé le magistrat, ajoutant qu’il avait aussi mis sa propre vie en danger. L’athlète avait été reconnu coupable de nuisance publique en juillet.
M. Brown avait affirmé lors de son procès qu’il devait «faire quelque chose de spectaculaire» pour attirer l’attention sur la crise climatique.
«C’est un jugement dangereux pour notre droit à la liberté d’expression, notre droit de manifester et pour ceux qui font campagne sur les questions environnementales, Nous allons faire appel de cette condamnation», a annoncé l’avocat Raj Chada, qui défend le mouvement écologiste.
Alanna Byrne, membre du mouvement, a dit que les militants étaient «choqués et anéantis» par la nouvelle de cette condamnation, qui intervient deux mois avant l’organisation de la conférence climat, la COP26, à Glasgow, en Écosse.
Dénonçant une «criminalisation des manifestants pacifiques», la militante estime que cela «montre clairement le manque d’engagement de notre gouvernement envers les négociations internationales qui auront lieu en novembre».
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Nouvelle-Calédonie : opposants et partisans du gouvernement manifestent
Opposants et partisans du gouvernement de Nouvelle-Calédonie ont manifesté jeudi à Nouméa, les uns menaçant de mettre «le bordel», les autres appelant à la «sérénité», sur fond de tensions autour d’une réforme constitutionnelle sensible qui se joue à Paris sur l’avenir politique de l’archipel.
Le premier rassemblement s’est tenu devant le congrès à l’appel de deux formations non-indépendantistes, les Loyalistes (affiliés à Renaissance) et le Rassemblement (LR), contre un gouvernement local jugé «illégitime» par Sonia Backès, la leader des Loyalistes et présidente de la province sud.
Réforme constitutionnelle
Les manifestants, 3500 à 4000 selon la police et 6000 selon les organisateurs, se sont réunis pour envoyer «un signal» aux parlementaires qui examinent une réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral aux élections provinciales de l’archipel, jusque-là circonscrit aux natifs et aux résidents de longue date.
«Je le dis à Paris aujourd’hui, aux parlementaires qui tremblent: le bordel, c’est nous qui le mettrons si on essaie de nous marcher dessus!», a martelé Sonia Backès, ancienne secrétaire d’État en charge de la Citoyenneté (2022-2023). Le texte, examiné mardi au Sénat, doit faire l’objet d’un vote solennel le 2 avril, avant de cheminer vers l’Assemblée nationale en mai.
Plus tard dans la matinée, ce sont les indépendantistes, partisans du gouvernement calédonien, qui ont défilé à Nouméa. Eux ont dénoncé cette volonté d’ouvrir le corps électoral et soutenu la politique de Louis Mapou, premier indépendantiste élu à la présidence du gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie.
Ce dernier a appelé à «construire ensemble, dans la sérénité». «On doit rester dans ce cadre et sur ce créneau (…). C’est ce qui relève de la responsabilité du peuple premier et de ceux qui luttent pour l’indépendance», a-t-il lancé aux manifestants. Mardi, son congrès avait retiré un projet de «taxe carburant», contesté par plusieurs organisations patronales, provoquant la levée des blocages des dépôts de carburant de l’archipel en cours depuis le 21 mars.
Avec AFP
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La FNSEA appelle Emmanuel Macron à donner sa vision pour l’agriculture «sans plus attendre»
Le président du syndicat agricole majoritaire FNSEA a appelé ce jeudi le président de la République à exprimer sa vision pour l’agriculture «sans plus attendre».
«Le président de la République semble hésiter à prendre rendez-vous, celui qu’il nous avait promis au Salon de l’agriculture, en estimant que la situation n’était pas mûre», a souligné Arnaud Rousseau lors du congrès annuel du syndicat à Dunkerque.
«Qu’en est-il de l’ambition du chef de l’État ? Le discours (de 2017, NDLR) de la montée en gamme a vécu, qu’il nous donne sa vision sans plus attendre.»
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