Economie
Ronaldo a demandé à s’asseoir sur le banc : le montant total nécessaire pour l’éloigner de la Juventus cet été

Cristiano Ronaldo n’a plus que 12 mois de contrat à la Juventus et la rumeur dit qu’il veut passer à autre chose. Il était sur le banc dimanche contre l’Udinese, mais combien les clubs devraient-ils payer pour obtenir le vainqueur du Ballon d’Or à 5 reprises.
Cristiano Ronaldo était sur le banc pour le match d’ouverture de Serie A contre l’Udinese. La star portugaise n’était qu’un remplaçant en seconde période lors d’un match nul 2-2 qui a vu la Juventus perdre une avance de 2-0 après la mi-temps.
Ronaldo pensait avoir obtenu les points pour les Bianconeri avec un dernier effort, mais le but a été exclu par VAR pour un hors-jeu dans la préparation du but.
Au lendemain du match, l’entraîneur de la Juventus, Massimiliano Allegri et le directeur de la Juventus, Pavel Nedved, étaient à fond pour faire taire les rumeurs sur l’avenir du quintuple vainqueur du Ballon d’Or.
Allegri et Nedved ont déclaré aux médias que Ronaldo avait été mis sur le banc pour des raisons sportives. Ils ont également déclaré que l’international portugais n’avait jamais demandé à partir.
Cependant, selon Fabrizio Romano, Ronaldo a spécifiquement demandé qu’il ne fasse pas partie de l’équipe première contre l’Udinese. En effet, l’ancien joueur du Real Madrid envisage de faire un pas avant la fin du transfert estival.
Il a également été dit que l’agent de Ronaldo, Jorge Mendes, aurait proposé l’attaquant à des clubs tels que le Paris Saint-Germain et Manchester City.
Pour que tout accord soit conclu pour Ronaldo cet été, tout club intéressé devrait débourser 35 millions de livres sterling pour libérer le joueur des 12 mois restants de son contrat avec la Juventus.
Les frais de transfert de 35 millions de livres sterling garantiraient que la Juventus ne subirait pas de perte en capital sur la star portugaise. De plus, les prétendants devraient également être prêts à égaler les 35 millions de livres sterling de salaire que l’attaquant prolifique gagne à la Juventus.
Seuls quelques clubs peuvent se permettre de tels chiffres, Manchester City étant le plus probable. Ayant besoin d’un buteur éprouvé, les Citizens pourraient le considérer comme un palliatif avant de recruter un attaquant plus jeune.
Le PSG et Chelsea sont les autres clubs ayant le poids financier pour signer le joueur, mais avec la signature respectivement de Lionel Messi et Romelu Lukaku, les deux clubs n’ont pas besoin d’attaquant pour le moment.

Economie
BMW : chute de 7,7% du bénéfice au troisième trimestre sur un an

Le groupe automobile allemand BMW a affiché au deuxième trimestre un bénéfice net en baisse, plombé par des effets comptables et par ses opérations de couverture de taux d’intérêt, mais a affiché une hausse de ses ventes.
BMW a enregistré une chute de 7,7% de son résultat net, à 2,9 milliards d’euros, a indiqué le groupe vendredi dans un communiqué.
Economie
Solvay : bénéfice net en chute de 33% au troisième trimestre

Le groupe chimique belge Solvay a vu son bénéfice net chuter de 33% sur un an au troisième trimestre, à 340 millions d’euros, plombé par un nouveau plongeon de ses ventes dans une conjoncture mondiale morose, selon un communiqué publié vendredi.
Il s’agit des derniers résultats trimestriels du groupe avant sa scission en deux entités prévue en décembre. Le chiffre d’affaires de l’entreprise s’est effondré de 24% sur la période juillet-septembre, à 2,75 milliards d’euros, sous l’effet d’une demande exsangue et d’une baisse des prix pratiques, dans un «environnement macroéconomique atone» et fortement concurrentiel. Batterie et automobile, construction, industrie…
La baisse des volumes écoulés (-15%) «résulte d’une demande plus faible sur l’ensemble de nos marchés finaux, à l’exception de l’aéronautique», observe Solvay, confronté à une rude concurrence internationale.
Une situation dont pâtit logiquement la rentabilité du groupe: l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a chuté de 23,5% sur un an au troisième trimestre, à 702 millions d’euros.
Ce chiffre «reflète la réduction des volumes, en plus d’effets de changes et d’effets de périmètre négatifs liés à la cession» de sa filiale Rusvinyl, précise l’entreprise. Sur base organique, en excluant effets de périmètre et de change, l’Ebitda recule tout de même de 18,5%.
Trésorerie confortable
La rentabilité apparaît meilleure sur l’ensemble des neuf premiers mois de l’année, avec une baisse de seulement 1,2% de l’Ebitda sur un an, «grâce à une discipline en matière de coûts fixes, qui ont compensé la baisse des volumes», note Solvay.
De même, sur la même période, le flux de trésorerie disponible («free cash flow») a gonflé à 1,03 milliard d’euros, en hausse de 11% sur un an, reflétant selon le groupe sa discipline budgétaire. Il s’affiche cependant en recul de 23,4% au troisième trimestre.
Pour l’ensemble de l’année, le groupe confirme son objectif de croissance organique de l’Ebitda, attendu dans une fourchette de +2% à -5%.
La directrice générale Ilham Kadri a salué la résilience de la rentabilité et de la trésorerie du groupe «malgré le contexte macroéconomique difficile», notamment grâce «à des réductions de coûts supplémentaires».
«Ce trimestre marque une étape historique pour Solvay dans son aventure longue de 160 ans puisqu’il s’agit des derniers résultats trimestriels du groupe avant sa séparation en deux leaders chimiques respectés (…) un nouveau voyage», a-t-elle ajouté.
Le chimiste belge, qui compte 22.000 employés dans 61 pays, a annoncé l’an dernier un projet de scission en deux entreprises distinctes cotées en Bourse.
La séparation sera effective en décembre. L’une des deux entités serait active dans la chimie essentielle, avec des clients notamment dans le bâtiment ou l’automobile, l’autre comprendrait les activités dans la chimie de spécialité.
Avec AFP