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Présidentielle 2022 en France : Anne Hidalgo officialise sa candidature

La maire de Paris Anne Hidalgo est candidate à la présidentielle 2022. Elle en a fait l’annonce officielle, «humblement», selon ses mots, ce dimanche 12 septembre depuis Rouen. L’élue PS veut offrir un avenir à tous nos enfants» et «bâtir une France plus juste».
Attentats de Paris, crise sanitaire : Anne hidalgo a présenté son profil comme étant celui de l’expérience. «Je sais combien exercer le pouvoir est difficile», a commenté celle qui se dit «prête» à endosser la fonction.
«Nous devons réinventer notre modèle français fragilisé par ces crises multiples», a affirmé la candidate, affirmant vouloir rétablir «le respect» et l’unité du pays.
«Mettre fin au mépris»
«Rien ne me prédestinait à faire cette déclaration», a-t-elle commenté en préambule, après avoir évoqué ses origines espagnoles et sa naturalisation à 14 ans : «Je veux que tous les enfants de France aient la même chance que celle qui m’a été donnée», a affirmé la maire de Paris. «Je suis candidate pour offrir un avenir à nos enfants. A tous nos enfants», a-t-elle insisté.
«Le quinquennat qui s’achève, devait unir les Français, il les a divisés comme jamais. Il devait régler des problèmes sociaux, il les a aggravés. Il devait protéger notre planète, il a tourné le dos à l’écologie», a tancé la candidate socialiste dans une attaque contre le bilan d’Emmanuel Macron.
La candidate, enfin, a ajouté vouloir «commencer par mettre fin au mépris, à l’arrogance, au dédain, à la condescendance de ceux qui connaissent si mal nos vies mais décident loin de nous, de tout, tout le temps, sans nous», décidée à se détacher de l’image parisianiste que lui collent ses opposants.
Une poignée d’entre eux, bloqués derrière des barrières à quelques centaines de mètres, se sont fait entendre pendant son discours en brandissant une pancarte «Paris aujourd’hui, demain la France. Stop au saccage», en référence à la campagne à Paris dénonçant les travaux dans la capitale.
S’ajoutant à plusieurs autres candidatures à gauche, Anne Hidalgo est créditée de 7 à 9% des voix selon les sondages, rapporte Le Figaro

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Niger : le président Bazoum nomme un nouveau chef des armées

Le président nigérien Mohamed Bazoum a nommé un nouveau chef d’état-major des armées de son pays confronté à la violence djihadiste dans plusieurs parties de son territoire, a-t-on appris samedi de source gouvernementale.
Le nouveau chef d’état-major est le général de division Abdou Sidikou Issa, qui remplace le général Salifou Mody, en poste depuis 2020. Aucune explication n’a été donnée dans le communiqué officiel annonçant ce changement.
L’armée du Niger combat depuis une dizaine d’années les groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique au grand Sahara (EIGS) dans l’Ouest et, dans le Sud-Est, ceux de Boko Haram et de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap).
Inspecteur général de l’armée
Avant sa nomination, le général Sidikou Issa, sexagénaire, était inspecteur général de l’armée et de la gendarmerie et avait déjà occupé de hautes responsabilités militaires, notamment celles de chef d’état-major de l’armée de terre et de commandant de la Garde nationale du Niger (GNN), autre entité à la pointe de la lutte antidjihadiste.
Mercredi, il a été promu général de division par un décret présidentiel, Salifou Mody étant quant à lui promu général de corps d’armée. «Ce qui est certain, c’est que le départ du général Mody est tout sauf une sanction», a commenté à l’AFP un responsable nigérien.
Début mars, le général Mody avait été reçu à Bamako par son homologue malien et président de transition issu d’un coup d’État, le colonel Assimi Goïta.
Au centre des discussions, «la coopération en matière de sécurité» le long des plus de 800 km de frontière entre les deux pays, selon l’état-major nigérien.
2000 soldats français
Après cette visite, l’armée nigérienne avait affirmé avoir tué 79 «terroristes» lors d’une opération de ratissage dans l’ouest du Niger et jusqu’au Mali voisin, après le meurtre d’au moins 17 militaires nigériens en février. Une source sécuritaire avait qualifié d’«inédite» cette poursuite jusqu’en territoire malien.
Dans sa lutte contre les djihadistes, le Niger bénéficie du soutien de plusieurs pays occidentaux dont la France et les États-Unis qui y ont des bases militaires.
Paris est en train de réorganiser son dispositif militaire au Sahel où le Niger est un allié essentiel qui accueille quelque 2000 soldats français, alors que ceux qui étaient présents au Mali et au Burkina Faso en ont été chassés.
Vendredi, au Burkina Faso voisin, la junte au pouvoir a elle aussi nommé un nouveau chef d’état-major des armées, pour mener la «guerre» aux groupes djihadistes et reconquérir leurs bastions dans le pays.
Avec AFP
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Emmanuel Macron rend hommage au résistant Edmond Maudière, décédé à 96 ans

Le président de la République a salué «l’une des ultimes figures de l’épopée des Glières» dans un hommage à l’ancien résistant, mort récemment.
Le président Emmanuel Macron a rendu hommage ce samedi 1er avril à «la bravoure» du résistant Edmond Maudière qui s’est battu dans le maquis des Glières, dans les Alpes, pendant la Seconde Guerre mondiale, et est récemment décédé à 96 ans.
Né en 1926 dans la Marne, Edmond Maudière a participé à la défense de ce haut lieu symbolique de la Résistance, malgré une récente remise en cause de l’ampleur de la bataille qui s’y est jouée.
«Il était l’une des ultimes figures de l’épopée des Glières», a salué le chef de l’État, rendant hommage, dans un communiqué publié par l’Élysée, au «souvenir de ces silhouettes sombres sur une neige blanche et sous un drapeau tricolore».
Carrière à la direction de Moët & Chandon
Réussissant à s’exfiltrer, Edmond Maudière avait regagné la Marne, avant de devenir agent de liaison dans la 5e armée américaine du célèbre général George Patton.
Après la guerre, il était devenu œnologue, une carrière qui le porta à la direction de Moët & Chandon aux États-Unis et en Australie.
Le 31 mars 2019, Emmanuel Macron avait commémoré, avec l’ancien président Nicolas Sarkozy, le 75e anniversaire des combats du plateau des Glières.
De janvier à fin mars 1944, 465 maquisards s’y étaient regroupés pour recevoir des parachutages d’armes des alliés.
Attaqués par l’armée allemande et la milice de Vichy le 26 mars, 124 d’entre eux sont tués lors du combat ou fusillés, neuf disparaissent et 16 mourront en déportation.
Avec AFP