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«Pourquoi ne sont-ils pas venus avant ?» L’incompréhension de Messi face au scandale de Brésil-Argentine
Le choc entre le Brésil de Neymar et l’Argentine de Messi a tourné au fiasco, dimanche à Sao Paulo.
Les retrouvailles entre Lionel Messi et Neymar avec leurs sélections ont tourné court, avec l’arrêt du match Brésil-Argentine, dimanche à Sao Paulo, sur intervention des autorités sanitaires brésiliennes, quatre joueurs argentins évoluant en Angleterre étant accusés de violer les protocoles anti-Covid.
La Fifa a confirmé dans un communiqué que cette rencontre des qualifications pour le Mondial 2022 avait été «suspendue sur décision de l’arbitre», sans préciser si elle sera reportée ou non à une date ultérieure.
Confusion totale
Le coup d’envoi avait été donné depuis à peine cinq minutes quand la scène surréaliste s’est produite: des représentants de l’agence sanitaire Anvisa et de la police fédérale sont entrés sur le terrain pour mettre fin à la rencontre, dans la confusion la plus totale.
Les Argentins ont tenté de parlementer, mais ont fini par regagner le vestiaire, où ils sont restés pendant plus de trois heures, avant de finalement quitter le stade, une heure après la délégation brésilienne.
Les joueurs de l’Albiceleste ont ensuite décollé de l’aéroport de Sao Paulo à 21H36 locales, et sont arrivés à Buenos Aires peu après minuit, avant de se rendre directement en car à leur camp de base habituel.
«Ça fait trois jours qu’on est ici, pourquoi ne sont-ils (les agents de l’Anvisa) pas venus avant?», avait auparavant demandé Messi, aux côtés de Neymar et des sélectionneurs des deux équipes, dans une vidéo de la chaîne argentine TyC en pleine confusion.
«A aucun moment nous n’avons été informés que (les quatre joueurs) ne pourraient pas jouer le match. Nous voulions jouer, et les Brésiliens aussi», a déclaré pour sa part le sélectionneur argentin Lionel Scaloni, cité sur le compte Twitter de la fédération argentine.
«Fausses informations»
Quelques heures avant le coup d’envoi, l’Anvisa avait pourtant annoncé dans un communiqué avoir recommandé aux autorités locales de l’État de Sao Paulo que les quatre footballeurs soient «placés immédiatement en quarantaine» pour avoir fourni de «fausses informations» dans le formulaire d’entrée au Brésil.
Selon l’agence sanitaire, Giovanni Lo Celso (Tottenham), Emiliano Martinez (Aston Villa), Emiliano Buendia (Aston Villa) et Cristian Romero (Tottenham) auraient omis de signaler qu’ils avaient séjourné au Royaume-Uni lors des quatorze derniers jours précédant leur arrivée.
Le président de l’AFA a pour sa part nié tout «mensonge» de la part des joueurs. Une ordonnance ministérielle datant du 23 juin interdit l’entrée sur le territoire brésilien à toute personne étrangère venue du Royaume-Uni, d’Inde ou d’Afrique du Sud, pour éviter la propagation de variants du Covid-19.
Le Brésil est le deuxième pays au monde le plus endeuillé par le Covid-19, avec plus de 580.000 morts. Le communiqué de l’Anvisa faisait état d’un «risque sanitaire grave», interdisant aux joueurs de «prendre part à toute activité et de demeurer sur le territoire brésilien».
Pas de duel Messi-Neymar
Malgré cette décision, trois des quatre joueurs en question (Lo Celso, Martinez et Romero) avaient été alignés dans le onze de l’Albiceleste et avaient débuté le match.
«Nous sommes arrivés à cette situation parce que tout ce que l’Anvisa avait recommandé, depuis le début, n’a pas été respecté. (Les joueurs) avaient reçu la consigne de rester isolés dans l’attente de leur expulsion (du pays), mais ils sont allés au stade et sont entrés sur le terrain», a déclaré le directeur de l’agence sanitaire, Antonio Barra Torres, à la chaîne TV Globo.
Contrairement aux neuf Brésiliens de Premier League convoqués par le sélectionneur Tite, les quatre Argentins ont fait le voyage malgré le veto des clubs anglais, qui ont interdit à leurs joueurs sud-américains de participer à ces matches internationaux pour éviter une quarantaine à leur retour.
«Tout le monde a été pris de court. C’est un épisode lamentable, un match Brésil-Argentine est au coeur de l’attention dans le monde entier», a déploré le président par intérim de la Confédération brésilienne, Ednaldo Rodrigues.
L’attente était énorme pour ce choc, la revanche de la finale de la Copa América, qui avait vu la superstar argentine Lionel Messi remporter son premier titre en sélection grâce à une victoire 1-0 sur la Seleçao, le 10 juillet dernier, au Maracana.
Cette rencontre devait opposer Messi et Neymar, coéquipiers au Paris SG depuis cet été après avoir joué ensemble pendant quatre ans au FC Barcelone (2013-2017).
Il s’agissait du duel au sommet de ces qualifications sud-américaines, les Brésiliens caracolant en tête avec 21 points et sept victoires en sept matches, suivis de l’Albiceleste (15 points).
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JO 2024 : le message d’Emmanuel Macron au Real Madrid concernant Kylian Mbappé
Lors d’une interview accordée à RMC ce lundi, le président Emmanuel Macron a exprimé son désir de voir Kylian Mbappé participer aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Il compte bien essayer de faire changer d’avis le club espagnol afin qu’il libère les joueurs français pour cette compétition.
La saison à venir s’annonce chargée pour les joueurs français en raison de leur participation à l’Euro en Allemagne et aux Jeux Olympiques de Paris. Macron a souligné l’importance de la coopération des clubs pour permettre la constitution d’une équipe compétitive.
«On va tout faire pour avoir une équipe compétitive. J’ai confiance dans les clubs français et européens, si je puis dire, si vous voyez ce que je veux dire. On a l’Euro avant, c’est ça le problème. Je pense qu’il faut que les clubs jouent le jeu pour qu’on ait un grand spectacle. C’est l’une de mes craintes. Le Real Madrid ? Exactement, quand je parlais des clubs européens, c’était ça (…) Mbappé ? Je n’en ai pas encore parlé avec lui, mais j’espère que son club surtout le laissera», a indiqué Emmanuel Macron.
Pour rappel, le Real Madrid n’est pas obligé de libérer ses joueurs car il ne s’agit pas d’une date FIFA et d’ailleurs, le club madrilène a fait savoir à plusieurs fédérations, dont l’Espagne et la France déjà, qu’il ne les libérerait pas.
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LdC : «Pour battre le Real Madrid, il faut…», Pep Guardiola après l’élimination de Manchester City
Manchester City, s’est incliné face au Real Madrid en quart de finale de la Ligue des Champions, une élimination décevante pour l’équipe et son entraîneur, Pep Guardiola. Cependant, ce dernier a tenu à adresser un discours positif à ses joueurs, les félicitant pour leur performance et leur engagement.
En conférence de presse d’après-match, Guardiola a exprimé sa gratitude envers ses joueurs : «Je dois dire merci à ces joueurs du plus profond de mon cœur pour la façon dont ils ont joué. Mais le football, c’est gagner et nous n’avons pas fait assez, mais nous avons été exceptionnels.»
Malgré la défaite, Pep Guardiola a souligné la fierté qu’il ressent envers son équipe : «J’aurais préféré gagner. Félicitations au Real Madrid pour la qualification en demi-finale, ils ont défendu vraiment bas et avec une grande solidarité. Je n’ai pas de regrets sur ce que nous avons fait.
Toujours, comme entraîneur, on essaye de créer le plus d’occasions de but et d’en concéder le moins. Je ne suis pas là pour juger (la tactique défensive) du Real Madrid.
Aujourd’hui, ils ont défendu plus bas que les dernières saisons et nous nous sommes créé les occasions. Mais le football, c’est de marquer des buts et ils l’ont fait mieux que nous durant la séance de tirs au but.
Le football ce sont les résultats. Ils seront en demi-finales et nous n’y serons pas. Pour battre le Real Madrid, il faut être à son meilleur, nous avons été à notre meilleur mais ça n’a pas suffit.»
Malgré cette élimination, Manchester City reste en lice pour remporter le titre de Premier League et la FA Cup. Guardiola et ses joueurs ont montré un état d’esprit exemplaire et sont déterminés à remporter les trophées qui restent en jeu.