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Pour Joe Biden, inverser la tendance de l’inflation est «une priorité absolue»
Joe Biden a signalé mercredi que sa «priorité absolue» était d’«inverser la tendance de l’inflation», alors que les prix de la consommation ont encore accéléré en octobre aux Etats-Unis, atteignant même leur plus haut niveau en 30 ans sur une année.
Le président américain va se rendre dans la ville portuaire de Baltimore mercredi, à une heure de route de Washington, où il doit évoquer la manière dont son administration compte s’y prendre pour faire baisser les prix, résoudre le problème des pénuries ou encore remettre les Américains au travail.
«L’inflation fait mal au portefeuille des Américains», a reconnu l’hôte de la Maison Blanche dans un communiqué publié avant son départ.
Les fermetures ponctuelles d’usines liées au Covid, la congestion des ports provoquée par la pénurie de camionneurs combinée à une forte demande de produits importés ont considérablement augmenté ces derniers mois les coûts d’expédition des aliments, des meubles, des voitures, de l’énergie et d’une myriade d’autres produits.
Ces coûts, répercutés en partie sur les consommateurs, suscitent inquiétude et mécontentement. Et l’inflation a contribué à dégrader la cote de confiance de Joe Biden, tombée à 42,8%, selon le site FiveThirtyEight, qui fait la synthèse de divers sondages.
En octobre, les prix ont augmenté de 6,2% comparé à octobre 2020, après 5,4% en septembre, selon l’indice CPI du département du travail. C’est la plus forte hausse enregistrée depuis fin novembre 1990, a précisé mercredi le ministère dans un communiqué.
Sur un mois, la hausse des prix s’est élevée à 0,9% le mois dernier contre 0,4% en septembre, bien plus que les attentes des analystes (+0,6%). L’administration Biden de même que la Banque centrale américaine (Fed) martèle depuis des mois que ces augmentations de prix sont «temporaires».
Et une grande partie des économistes notamment du Fonds monétaire international partagent ce point de vue bien que certaines voix s’élèvent pour évoquer une tension sur les prix qui pourrait durer jusqu’à la fin 2022.
«La menace posée par une inflation record pour le peuple américain n’est pas +transitoire+ et s’aggrave au contraire», s’est insurgé mercredi le sénateur démocrate Joe Manchin sur Twitter.
«De l’épicerie à la pompe à essence, les Américains savent que l’inflation est réelle et (la capitale fédérale) DC ne peut plus ignorer la douleur économique que les Américains ressentent chaque jour», a poursuivi l’élu centriste de Virginie-Occidentale.
Joe Manchin représente l’opposant principal dans le camp démocrate au second plan d’investissements gigantesque de Joe Biden, portant sur des mesures sociales et environnementales.
Selon lui, ces dépenses, chiffrées à 1.750 milliards de dollars, contribueraient encore davantage à l’inflation, un argument partagé par les républicains.
En octobre, aux Etats-Unis, la hausse s’est en effet généralisée à tous les secteurs même si elle est particulièrement marquée pour l’énergie, le logement, la nourriture, les voitures et camions d’occasion ainsi que les véhicules neufs, a souligné le ministère.
Et, hors prix volatils des secteurs de l’énergie et de l’alimentaire, la hausse reste soutenue à +0,6% sur un mois, contre +0,2% en septembre. Joe Biden, qui doit prononcer un discours devant le port de Baltimore, défendra les mesures déjà prises par son équipe pour accélérer les livraisons de marchandises et remédier aux pénuries.
A l’approche de la période des fêtes et de son déluge de cadeaux, pour beaucoup importés, le gouvernement américain prévoit d’utiliser une partie du récent plan sur les infrastructures pour décongestionner les ports actuellement surchargés, avait déjà indiqué mardi la Maison Blanche.
Mais les problèmes des chaînes logistiques qui frappent le monde entier sont un casse-tête à résoudre pour les dirigeants.
Pour tenter de fluidifier le système, la Maison Blanche a, elle, poussé récemment pour l’ouverture du port de Los Angeles 24 heures sur 24 afin d’accélérer le débarquement des marchandises et diminuer la file d’attente des cargos attendant leur tour pour décharger. Mais les pénuries de main d’oeuvre persistent.
Mercredi, le président ne manquera pas de vanter les mérites de son gigantesque programme de modernisation des infrastructures d’un montant de 1.200 milliards de dollars adopté aux forceps la semaine dernière par le Congrès.
L’enjeu, pour le président démocrate, est que celui-ci commence à produire des effets, au moins politiques, avant les élections législatives de mi-mandat, dans un an. Ce scrutin, traditionnellement compliqué pour le pouvoir en place, pourrait bien coûter aux démocrates leur mince majorité parlementaire..
Célébrités
Margaret Qualley a immédiatement su que Jack Antonoff était destiné à devenir son mari
Margaret Qualley est tombée “éperdument amoureuse” de Jack Antonoff et “savait” qu’il était destiné à devenir son mari.
La star de “Maid” et le musicien et producteur de disques se sont mariés en août dernier, après deux ans de vie commune, et elle savait exactement quand ils marcheraient vers l’autel.
Dans le numéro d’avril du magazine ELLE UK, dont elle fait la couverture, elle se souvient : “J’avais rencontré Jack probablement deux semaines auparavant, mais j’ai tout de suite été éperdument amoureuse. J’ai eu la certitude qu’il était mon mari. Je parlais de Jack et j’ai dit à Virginie Viard [directrice de la création de Chanel] : “Je crois que je viens de rencontrer l’homme que je vais épouser. Et Virginie, si j’ai raison, tu me feras ma robe de mariée ? J’ai dit : ‘Donnez-moi deux ans…'”.”
L’actrice de 29 ans a planifié le mariage de ses rêves toute sa vie et lorsqu’elle a rencontré le musicien, elle a pensé qu’il avait besoin d’un “grand mariage” car il a beaucoup d’amis et de famille.
Elle s’est exprimée à ce sujet : “J’ai toujours voulu me marier. J’étais cette fille très féminine qui se promenait avec sa sœur en fantasmant sur nos mariages, ou sur ce que seraient nos maris. Mais je ne pense pas que j’aurais eu un mariage aussi important sans Jack. Je voulais que ce soit grandiose avec lui. C’était un peu comme si Jack avait besoin d’un grand mariage. Et il me semblait que ce serait plus amusant. Il a tellement d’amis formidables et une famille nombreuse. Je pense que [les mariages] sont presque autant pour votre famille et vos amis que pour vous.”
Célébrités
Taylor Swift apprécie de ne pas être «la star» des matchs de Travis Kelce
Taylor Swift aime assister aux matchs de son compagnon Travis Kelce car elle n’a pas à être “la star” de l’événement.
La chanteuse de “Anti-Hero” est régulièrement présente dans les tribunes pour encourager son petit ami lors des matchs des Kansas City Chiefs et l’entraîneur du sportif, Andy Reid, a insisté sur le fait que malgré la surveillance dont le couple fait l’objet, ils n’en font jamais “un problème” et il ne pense pas que l’attention supplémentaire que sa présence a apportée ait été négative.
Dans l’émission “Fecoe in the Morning” sur Audacy’s 610 Sports Radio, Andy a déclaré : “J’étais simplement ravi qu’ils soient tous les deux heureux. Trav n’en a jamais fait un problème. Je pense qu’elle s’est vraiment amusée à regarder les matchs sans être sous le feu des projecteurs. Elle a pu entrer dans le jeu et elle a adoré le fait de ne pas avoir à être la star. Elle pouvait se contenter de rester là-haut et de profiter. J’ai trouvé que c’était très positif”.
Andy connaît Taylor depuis plus longtemps que Travis, ce que le joueur a été choqué de découvrir.
Andy a ajouté : “En fait, je la connaissais, elle et sa famille, avant Trav… Ils viennent de Pennsylvanie, et son père était un fan des Eagles – un fan de football tout court – je crois qu’il a joué à Delaware, donc il comprend le jeu. Et elle a une mère géniale. Je l’ai rencontrée quand elle était jeune, je n’ai jamais eu peur qu’elle ne s’en sorte pas. Elle se débrouille si bien et a si bien réussi dans sa carrière.”