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Open d’Australie : Sakkari bousculée mais qualifiée

La Grecque Maria Sakkari, 6e mondiale, a été bousculée par la Russe Diana Shnaider (106e et issue des qualifications), avant de finalement s’imposer 3-6, 7-5, 6-3 et de se qualifier pour le troisième tour de l’Open d’Australie, mercredi à Melbourne.
La Grecque Maria Sakkari, 6e mondiale, a été bousculée par la Russe Diana Shnaider (106e et issue des qualifications), avant de finalement s’imposer 3-6, 7-5, 6-3 et de se qualifier pour le troisième tour de l’Open d’Australie, mercredi à Melbourne.
«Nous avons toutes les deux joué à un très haut niveau», a souligné Sakkari qui affrontera au prochain tour la Suissesse Jil Teichmann (33e) ou la Chinoise Lin Zhu (87e).
«Il n’est jamais facile d’affronter une joueuse qu’on n’a jamais vue sur le circuit et qui est si agressive. Elle m’a obligée à beaucoup défendre, ce qui n’est pas mon jeu», a expliqué la Grecque de 27 ans qui avait atteint les 8es de finale à Melbourne l’an dernier.
Car à 18 ans et pour sa première participation au tableau principal d’un tournoi du Grand Chelem, Shnaider a entamé le match pied au plancher et n’a jamais lâché, frappant d’énormes coups droits du début à la fin de la rencontre (39 coups gagnants au total contre 32 pour Sakkari).
Un de ces coups droits foudroyants a permis à la Russe, qui fait ses études aux Etats-Unis à l’Université de Caroline du nord, de remporter la première manche après que Sakkari eut sauvé cinq balles de set.
La Grecque a ensuite eu trois premières balles de set consécutives à 5-4, mais elle n’a su en concrétiser aucune et a dû patienter encore avant d’égaliser à une manche partout.
Dans la manche décisive, Sakkari a rendu un break d’avance à Shnaider sur un mauvais jeu de service (deux doubles fautes et une faute directe), avant de profiter elle-même d’un coup de moins bien de la Russe qui a commis une double faute et enchaîné sur une faute directe pour permettre à Sakkari de faire le break (4-2) puis de se détacher 5-2.
La Grecque a alors eu deux premières balles de match, bien effacées par Shnaider sur son service, et a conclu la partie sur sa propre mise en jeu d’un coup droit gagnant.
Malgré la défaite, la jeune Russe est sortie sous les ovations de la Margaret Court Arena, de quoi lui dessiner un large sourire.
Avec AFP

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Violentes accusations à Alfortville : un patient agresse un urologue qu’il accuse

Le mardi 29 août, à Alfortville dans le Val-de-Marne, un incident grave s’est produit entre un patient et un urologue, décrit par Nicolas Farmine.
L’homme avait été amené à la clinique en raison de troubles urinaires et avait perdu connaissance. L’équipe médicale, composée d’un urologue et d’une infirmière, avait pris la décision de lui insérer une sonde urinaire pour évaluer sa condition.
Cependant, au moment où le patient reprenait conscience, il s’était rendu compte de la pose de la sonde sans son consentement préalable et avait accusé l’urologue de non-respect du consentement.
La situation avait rapidement dégénéré en une altercation physique, au cours de laquelle le patient avait agressé l’urologue en lui donnant plusieurs coups de poing.
Face à cette violence, l’urologue avait fait appel au SAMU pour son évacuation à l’hôpital en vue de soins. Une enquête avait été ouverte par le parquet de Créteil et confiée au commissariat d’Alfortville pour examiner les circonstances de l’incident.
Dans cette affaire complexe, l’urologue avait exprimé l’intention de déposer une plainte contre le patient pour l’agression subie. Parallèlement, le patient avait également prévu de déposer plainte contre l’urologue, alléguant un acte de viol en lien avec la pose de la sonde urinaire.
Cet incident soulève des questions importantes concernant le consentement médical et la communication entre les patients et les professionnels de la santé, ainsi que la nécessité de clarifier les circonstances de l’incident lors de l’enquête en cours.
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Coup d’État au Gabon : la première réaction d’Ali Bongo (vidéo)

Le président du Gabon Ali Bongo Ondimba, placé en résidence surveillée par des militaires qui l’ont destitué à l’issue d’un coup d’État mercredi, appelle «tous» ses «amis» à «faire du bruit», dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. On l’y voit, sans pouvoir déterminer le moment où la vidéo a été tournée, assis dans un fauteuil, et il assure être dans sa «résidence».
Manifestement inquiet, il dit en anglais: «Je suis Ali Bongo Ondimba, président du Gabon», «j’envoie un message à tous nos amis dans le monde entier pour leur dire de faire du bruit» à propos «des gens qui m’ont arrêté, moi et ma famille», dit en anglais. Ali Bongo, qui dirige, à 64 ans, le Gabon depuis plus de 14 ans, avait été proclamé, quelques instants avant le putsch, vainqueur de l’élection de samedi.
«Mon fils est quelque part, ma femme est dans un autre endroit, et moi je suis à la résidence et rien ne se passe, je ne sais pas ce qui se passe», poursuit Ali Bongo. «Je vous appelle pour faire du bruit», répète-t-il trois fois.
#Gabon: Ali Bongo depuis sa résidence pic.twitter.com/NMmvIbsbwe
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) August 30, 2023
Son fils et proche conseiller Noureddin Bongo Valentin a été «arrêté» avec six autres jeunes membres de l’entourage professionnel proche de M. Bongo, notamment pour «haute trahison», «détournements massifs de denier publics» et «falsification de la signature» du chef de l’État, ont annoncé les militaires putschistes en fin de matinée.
Les militaires n’ont rien dit du sort de son épouse franco-gabonaise Sylvia Bongo Ondimba.