Société
Obligation vaccinale : nouvelle requête de pompiers devant la CEDH

Après un premier rejet fin août, des centaines de pompiers hostiles à l’obligation vaccinale contre la Covid-19 ont déposé un nouveau recours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), cette fois au fond, a annoncé le syndicat à l’origine de la procédure.
Au total, 713 soldats du feu professionnels et volontaires, issus de 58 départements et particulièrement du sud de la France, se sont joints à cette requête adressée vendredi 10 septembre à la Cour qui siège à Strasbourg, a indiqué dans un communiqué SUD SDIS, déjà à l’origine de la première requête.
Une première requête rejetée
Dans le cadre d’une procédure d’urgence, les requérants avaient alors notamment demandé à la CEDH de «suspendre l’obligation vaccinale» prévue par la loi du 5 août 2021 pour les soignants et les pompiers, sous peine de suspension.
La CEDH avait rejeté leur demande le 25 août, expliquant dans un communiqué qu’elle se situait «hors du champ d’application de l’article 39 de son règlement», relatif aux demandes de requérant exposés à «un risque réel de dommages irréparables».
Cette décision n’a pas mis fin à la procédure engagée «puisque la Cour, dans sa décision, fixait au 22 septembre 2021 au plus tard, le délai pour l’envoi d’une requête au fond», explique SUD SDIS.
Dans le cadre de cette deuxième procédure, outre les articles 2 (droit à la vie) et 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des droits de l’Homme, déjà invoqués lors de la première procédure, les pompiers s’appuient également sur les articles 14 (interdiction de la discrimination) et 1 du premier protocole additionnel à la Convention (protection de la propriété, au sens large du terme), détaille le communiqué de SUD SDIS.
«Une mesure d’une extrême gravité»
«La balle est désormais dans le camp de la CEDH qui devrait statuer assez rapidement sur la recevabilité de cette deuxième requête», selon le syndicat.
Si la réponse était positive, «une procédure s’engagerait au terme de laquelle la CEDH prendrait une décision d’ici quelques mois, que nous espérons favorable, tant la mesure paraît disproportionnée au regard du but à atteindre de protection de la santé publique», selon SUD SDIS.
«La privation totale de rémunération», prévue par la loi, «est une mesure d’une extrême gravité», insiste le syndicat, qui relève qu’en Europe, «la vaccination obligatoire n’est pas la règle» et que «l’Union européenne préconise une incitation à la vaccination».

Société
Deux femmes molestées et violées par 8 jeunes hommes

Un jeune de 18 et 20 ans aurait été encerclé et molesté par huit hommes arabes dans le quartier de Keplerplatz.
Deux jeunes femmes (18 et 29 ans) auraient été encerclées et molestées par un groupe d’hommes sur la Keplerplatz à Vienne-Favoriten mercredi soir. Selon une émission de la police, les hommes auraient touché les personnes piégées de manière immorale à plusieurs reprises.
Les victimes ont pu s’échapper, mais deux des hommes les ont suivies jusqu’à un appartement et les ont harcelées. Une recherche immédiate des suspects a été négative. Les femmes étaient indemnes.
Huit hommes arabes
Selon l’émission, cette situation menaçante aurait dû se produire vers 18h40. Les deux femmes se sont rendues de la Haute-Autriche à la capitale fédérale pour rendre visite à un ami, a déclaré jeudi à APA le porte-parole de la police Christopher Verhnjak. Le chemin vers leur logement passait également par Keplerplatz. Selon les victimes, il y avait environ huit hommes arabes qui les entouraient et les harcelaient.
Les victimes se sont enfuies vers l’appartement de la petite amie, suivies de deux des hommes du groupe. L’un des deux aurait pénétré de force dans l’appartement avant que le résident ne l’effraie. Le deuxième homme attendait dans la cage d’escalier.
L’Office de la police criminelle de l’État de Vienne a repris l’enquête. «Nous n’avions pas connaissance auparavant d’un incident de cette ampleur, avec un suivi à l’appartement. Nous prenons donc l’enquête très au sérieux», a souligné le porte-parole de la police.
Société
Nord : un détenu s’évade de l’hôpital de Lille

Un détenu de 41 ans, connu pour des faits de droit commun, s’est évadé jeudi 30 juin au matin de l’hôpital de Lille où il était hospitalisé, a-t-on appris auprès de la direction interrégionale des services pénitentiaires et de sources policière et syndicale.
«Une personne détenue s’est évadée ce (jeudi) matin du CHR de Lille», ont indiqué à l’AFP les services pénitentiaires, qui précisent qu’elle «était hospitalisée depuis mardi sous une garde de la police nationale».
Selon une source policière, ce détenu est «connu pour des faits de droit commun». Une source syndicale a précisé que l’homme, âgé de 41 ans, avait pris la fuite vers 10h00 jeudi. Il serait notamment connu pour des «violences sur son ex-conjointe».
Avec AFP