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Nucléaire : la Belgique, en plein doute, ferme son premier réacteur
Alors que la déconnexion de la centrale nucléaire de Doel est programmée depuis 2003, plusieurs voix ont réclamé sa prolongation dans un contexte de flambée des prix de l’énergie.
La Belgique ferme vendredi 23 septembre un premier réacteur dans le cadre de sa sortie programmée du nucléaire, mais la décision suscite doutes et polémiques en pleine flambée des prix de l’énergie sur fond de guerre en Ukraine.
L’opérateur Engie mettra à l’arrêt vers 21 heures (19H00 GMT) l’un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Doel, situé dans le port d’Anvers (nord) sur l’Escaut.
Il pouvait produire à lui seul jusqu’à 10% de l’électricité du pays. La déconnexion du réacteur Doel 3, âgé de 40 ans, a été préparée de longue date.
Elle s’inscrit dans le plan belge de sortie du nucléaire approuvé en 2003, qui prévoyait à l’origine l’arrêt à l’horizon 2025 des sept réacteurs qui assurent environ la moitié des besoins du pays.
À l’approche des échéances, le doute semble pourtant gagner le gouvernement fédéral qui se divise sur la question alors que la hausse des coûts de l’énergie met à rude épreuve ménages et entreprises.
En mars, il s’était déjà difficilement mis d’accord pour prolonger jusqu’en 2036 deux des sept réacteurs nucléaires. Pour l’avenir, la Belgique ne ferme pas la porte au nucléaire de nouvelle génération. Mais la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (chrétienne-démocrate flamande) a mis le feu aux poudres la semaine dernière en demandant à l’autorité de sûreté nucléaire belge (AFCN) s’il serait possible de reporter l’opération de démantèlement de Doel 3 au cas où une relance du réacteur était envisagée ultérieurement…
«Pas un signe de bonne gouvernance»
La vice-première ministre écologiste Petra De Sutter s’est dite «choquée» par cette remise en cause du calendrier «à quelques jours de la mise à l’arrêt des opérations». Et Engie a répliqué par un tir de barrage.
«Le réacteur va être mis à l’arrêt définitivement et n’a donc pas vocation à redémarrer», a expliqué à l’AFP une porte-parole de l’exploitant qui a souligné n’avoir reçu aucune demande du gouvernement en ce sens.
De son côté, l’AFCN n’a officiellement fermé aucune porte mais a répondu à Annelies Verlinden qu’une décision «très tardive» de prolongation du réacteur n’était «pas un signe de bonne gouvernance» et qu’elle ne pouvait «pas garantir qu’un scénario tardif et non préparé ne comporte pas de risque pour la sécurité nucléaire». Des pronucléaires devaient manifester à Doel dans la matinée pour réclamer le maintien du réacteur «dans un état opérationnel».
En théorie, une relance du réacteur ne serait pas impossible. Après l’arrêt vendredi soir, les travaux préparatoires dureront environ cinq ans avant le démantèlement du réacteur.
«Aucune opération techniquement irréversible ne se produit pendant cette première phase», a reconnu le directeur de la centrale Peter Moens.
Mais il a estimé qu’un report ou une inversion du processus ne serait «ni sage, ni conseillé» pour des raisons techniques et opérationnelles, citant notamment le manque de combustible et de personnel.
Le débat belge fait écho à celui de l’Allemagne où des responsables politiques conservateurs et libéraux réclament de prolonger les trois derniers réacteurs nucléaires du pays au-delà de fin 2022, date de leur arrêt programmé.
Pour l’instant, Berlin a simplement accepté de maintenir en veille deux réacteurs jusqu’au printemps 2023 pour faire face à d’éventuelles urgences. En Belgique, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité Elia a indiqué ne pas s’attendre à des risques en matière d’approvisionnement liés à cet «arrêt qui était prévu».
«On a suffisamment de capacité de production disponible pour répondre à la demande», a expliqué à l’AFP un porte-parole.
L’essor des énergies renouvelables, solaire et éolien, y compris offshore, a permis au pays d’atteindre des exportations records en 2021. Les centrales à gaz ont représenté un quart du mix énergétique.
Greenpeace affirme que «la fermeture de Doel 3 ne pose aucun problème pour la sécurité d’approvisionnement et n’a pas d’impact significatif sur le prix de l’électricité». Les libéraux francophones du Mouvement réformateur (MR) craignent pourtant des pénuries.
«Avec des risques de black-out en France cet hiver, avec l’Allemagne qui quitte le nucléaire mais qui est asséchée en gaz, on sait que l’on va avoir de grosses difficultés», a averti l’ancienne ministre (MR) de l’Énergie Marie-Christine Marghem. Elle a réclamé l’abrogation de la loi de sortie du nucléaire qu’elle juge «has been».
Avec AFP
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Margaret Qualley a immédiatement su que Jack Antonoff était destiné à devenir son mari
Margaret Qualley est tombée “éperdument amoureuse” de Jack Antonoff et “savait” qu’il était destiné à devenir son mari.
La star de “Maid” et le musicien et producteur de disques se sont mariés en août dernier, après deux ans de vie commune, et elle savait exactement quand ils marcheraient vers l’autel.
Dans le numéro d’avril du magazine ELLE UK, dont elle fait la couverture, elle se souvient : “J’avais rencontré Jack probablement deux semaines auparavant, mais j’ai tout de suite été éperdument amoureuse. J’ai eu la certitude qu’il était mon mari. Je parlais de Jack et j’ai dit à Virginie Viard [directrice de la création de Chanel] : “Je crois que je viens de rencontrer l’homme que je vais épouser. Et Virginie, si j’ai raison, tu me feras ma robe de mariée ? J’ai dit : ‘Donnez-moi deux ans…'”.”
L’actrice de 29 ans a planifié le mariage de ses rêves toute sa vie et lorsqu’elle a rencontré le musicien, elle a pensé qu’il avait besoin d’un “grand mariage” car il a beaucoup d’amis et de famille.
Elle s’est exprimée à ce sujet : “J’ai toujours voulu me marier. J’étais cette fille très féminine qui se promenait avec sa sœur en fantasmant sur nos mariages, ou sur ce que seraient nos maris. Mais je ne pense pas que j’aurais eu un mariage aussi important sans Jack. Je voulais que ce soit grandiose avec lui. C’était un peu comme si Jack avait besoin d’un grand mariage. Et il me semblait que ce serait plus amusant. Il a tellement d’amis formidables et une famille nombreuse. Je pense que [les mariages] sont presque autant pour votre famille et vos amis que pour vous.”
Célébrités
Taylor Swift apprécie de ne pas être «la star» des matchs de Travis Kelce
Taylor Swift aime assister aux matchs de son compagnon Travis Kelce car elle n’a pas à être “la star” de l’événement.
La chanteuse de “Anti-Hero” est régulièrement présente dans les tribunes pour encourager son petit ami lors des matchs des Kansas City Chiefs et l’entraîneur du sportif, Andy Reid, a insisté sur le fait que malgré la surveillance dont le couple fait l’objet, ils n’en font jamais “un problème” et il ne pense pas que l’attention supplémentaire que sa présence a apportée ait été négative.
Dans l’émission “Fecoe in the Morning” sur Audacy’s 610 Sports Radio, Andy a déclaré : “J’étais simplement ravi qu’ils soient tous les deux heureux. Trav n’en a jamais fait un problème. Je pense qu’elle s’est vraiment amusée à regarder les matchs sans être sous le feu des projecteurs. Elle a pu entrer dans le jeu et elle a adoré le fait de ne pas avoir à être la star. Elle pouvait se contenter de rester là-haut et de profiter. J’ai trouvé que c’était très positif”.
Andy connaît Taylor depuis plus longtemps que Travis, ce que le joueur a été choqué de découvrir.
Andy a ajouté : “En fait, je la connaissais, elle et sa famille, avant Trav… Ils viennent de Pennsylvanie, et son père était un fan des Eagles – un fan de football tout court – je crois qu’il a joué à Delaware, donc il comprend le jeu. Et elle a une mère géniale. Je l’ai rencontrée quand elle était jeune, je n’ai jamais eu peur qu’elle ne s’en sorte pas. Elle se débrouille si bien et a si bien réussi dans sa carrière.”