Economie
Neymar : combien Puma paie l’attaquant brésilien du Paris Saint-Germain par an ?

Neymar est l’un des footballeurs les plus marquants du moment, le Brésilien fait désormais partie de la marque de vêtements Puma, la même marque utilisée par : Maradona, Pelé et Cruyff.
Tout au long de sa carrière, Neymar avait été l’un des principaux athlètes sponsorisés par la marque Nike, mais cette relation a pris fin avec la signature du Brésil avec Puma, qui proposait un juteux contrat pour garder la star du football.
Neymar était à l’image de Nike depuis 2005 alors qu’il n’avait que 13 ans, mais il brillait déjà dans les divisions inférieures de Santos. Cette relation a duré jusqu’à ses 28 ans, lorsque le joueur a décidé de chercher une nouvelle direction avec la marque allemande.
Afin de rompre l’accord qui liait Neymar à Nike jusqu’en 2022, en 2011 il a signé en échange de plus de 12 millions d’euros, la nouvelle marque qui sponsorise le Brésilien a fait un saut de qualité et a intégré l’une des plus grandes figures du football mondial.
Puma a offert 25 millions d’euros. Bien que ces contrats soient généralement également liés aux résultats sportifs, si le joueur ne remporte pas de titres ou de récompenses, il peut en avoir moins qu’il ne l’aurait imaginé.
Les gens de Puma ont également confirmé l’incorporation de Neymar via leurs réseaux sociaux avec une photo du footballeur et le message «Bienvenue dans la famille, Neymar #KingIsBack». «Neymar participera aux futures campagnes de football. Il est un ambassadeur de la marque sur et en dehors du terrain»
Les mots de Neymar sur la signature avec Puma.
«Je suis honoré de rejoindre cette marque qui a aidé les plus grandes légendes du football à devenir ce qu’elles sont», a annoncé le joueur de 28 ans dans une vidéo publiée sur son compte Twitter.
Et il était fier de devenir le visage de la marque qui a sponsorisé des personnalités du football mondial telles que son compatriote Pelé, Diego Maradona et Johan Cruyff :
«Ils étaient les rois de mon sport. Et ils ont quelque chose en commun, l’amour du jeu, l’objectif d’être la meilleure version d’eux-mêmes et un esprit qui les unit tous», a ajouté le Brésilien, qui a clôturé l’annonce par un modeste «Le roi est de retour».
L’histoire de Puma : un classique allemand
Puma a ses origines en Franconie, dans le centre-ouest de l’Allemagne. Deux frères, Rudolf et Adolf Dassler, se sont fait un nom au milieu des années 1920 à Herzogenaurauch près de Nuremberg. Avec leur nom de marque «Gebrüder Dassler Schuhfabrik».
Les pas et le trot de ceux qui portent ces chaussures ont une démarche discrète et sans prétention. L’idée était de faire des chaussures de sport. La petite taille de l’entreprise n’a pas empêché les frères de s’imposer dans la conception de chaussures de sport.
La Seconde Guerre mondiale va diviser les deux frères : Rodolphe doit se battre longtemps. En 1936, la marque Puma remporte sa première médaille olympique, le coureur américain Jesse Owens remporte la médaille d’or aux jeux de Berlin en portant les chaussures des frères.
Rudolf passe un long moment dans un camp de détention américain après la fin du conflit et est libéré en 1946. Les chemins divergent rapidement : d’un côté de la rivière Aurauch, qui traverse le milieu du village, se trouve Rudolf, de l’autre Adolf.
Adolf fonde Adidas, Rudolf fonde Puma. C’est la Coupe du monde 1954 en Suisse et Adolf se charge de fournir à l’équipe nationale allemande de football tout l’équipement nécessaire. Jusqu’au milieu des années 1950, Puma s’était spécialisé dans la production de sports et d’athlétisme chaussures.
En 1959, Puma est déjà l’un des signes de la présence allemande dans le sport. Ne pas trop se démarquer était le mot d’ordre. Se démarquer par la qualité, le progrès technique et la fiabilité était le projet. Le puma en était le reflet.

Economie
L’Espagne a commencé à acheminer du gaz vers le Maroc

L’Espagne a commencé, pour la toute première fois, à acheminer du gaz vers le Maroc à travers le gazoduc Maghreb Europe (GME), assurant qu’il ne s’agissait pas de gaz algérien, alors que l’Algérie n’alimente plus le GME à destination de l’Espagne depuis fin octobre 2021 sur fond de crise diplomatique.
«Sur la base des relations commerciales et du bon voisinage, hier [mardi] a eu lieu le premier envoi par le gazoduc du Maghreb de GNL [gaz naturel liquéfié] préalablement acquis par le Maroc sur les marchés internationaux et débarqué dans une usine de regazéification espagnole», ont indiqué à l’AFP des sources du ministère espagnol de la transition écologique.
L’Espagne avait annoncé en février qu’elle allait réexporter du gaz vers le Maroc via le GME, que l’Algérie n’alimente plus vers l’Espagne à travers le territoire marocain depuis fin octobre 2021 en raison d’une crise diplomatique autour du Sahara occidental.
«Un procédé de certification garantit que ce gaz [acheminé d’Espagne vers le Maroc] n’est pas d’origine algérienne», a-t-on précisé de même source à l’AFP.
Alger avait menacé en avril de rompre son contrat de fourniture de gaz à l’Espagne si Madrid venait à acheminer du gaz algérien «vers une destination tierce», une référence implicite au Maroc.
Un an de crise diplomatique entre Madrid et Rabat
Enagás, gestionnaire du réseau gazier espagnol, a pour tâche de «vérifier l’origine du méthanier transportant le gaz» acheté par le Maroc et, après le déchargement de celui-ci, émet un certificat avec «les données pertinentes, évitant ainsi que soit exporté du gaz qui n’a pas été déchargé à cette fin», précisaient les sources du ministère de la transition écologique.
Mais le fait pour l’Espagne d’acheminer du gaz à travers ce gazoduc est tout sauf anodin dans le contexte des relations très compliquées avec l’Algérie et le Maroc. La réaction d’Alger sera donc guettée avec attention à Madrid.
Le gouvernement algérien est très remonté contre l’Espagne depuis que l’exécutif du socialiste Pedro Sánchez a décidé, en mars, de soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole, afin de mettre fin à près d’un an de crise diplomatique entre Madrid et Rabat.
En réaction à cette volte-face, Alger avait rappelé son ambassadeur en Espagne et Sonatrach, le géant algérien des hydrocarbures, n’avait pas exclu d’augmenter les prix du gaz livré à l’Espagne.
Les autorités algériennes ont également suspendu début juin un traité de coopération avec l’Espagne, tandis qu’un organisme bancaire clé en Algérie a annoncé des restrictions sur les transactions commerciales avec Madrid.
La dépendance de l’Espagne vis-à-vis du gaz algérien a été nettement réduite depuis l’arrêt du GME, mais près d’un quart du gaz importé par l’Espagne provenait toujours d’Algérie au premier trimestre, contre plus de 40 % en 2021, selon le gestionnaire du réseau gazier espagnol.
Ce gaz est livré à l’Espagne par le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach à travers le gazoduc sous-marin Medgaz qui relie directement les deux pays.
Avec AFP
Economie
Versement d’une tranche de 1,3 milliard de dollars d’aide économique américaine à l’Ukraine

Le Trésor américain a annoncé mercredi 29 juin le transfert d’une tranche de 1,3 milliard de dollars d’aide économique à l’Ukraine, dans le cadre d’un premier soutien de 7,5 milliards promis à Kiev par le gouvernement Biden en mai.
«Avec cette aide économique, nous réaffirmons notre engagement résolu envers le peuple ukrainien alors qu’il se défend contre l’agression de Poutine et s’efforce de soutenir son économie», a commenté Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, dans un communiqué.
Ce 1,3 milliard est transféré au gouvernement ukrainien via la Banque mondiale et fait partie d’un volume d’aide économique de 7,5 milliards de dollars de la part des États-Unis dans le cadre d’un vaste crédit d’urgence signé par le président Joe Biden.
Selon les estimations de la Banque mondiale, la guerre menée par la Russie en Ukraine risque d’entraîner une contraction de 45% en 2022 de l’économie ukrainienne.
Le pays connaît un déficit budgétaire qui se creuse de 5 milliards de dollars par mois, vu la fonte de ses revenus et son incapacité à accéder à des financements sur les marchés extérieurs.
Les donateurs internationaux se sont mobilisés pour aider l’Ukraine. Ainsi, explique le Trésor, le G7 et l’Union européenne se sont engagés à des financements de 29,6 milliards de dollars envers Kiev, dont 8,5 milliards de dollars d’aide américaine.
En avril et mai, Washington avait déboursé deux subventions de 500 millions de dollars par le vecteur de la Banque mondiale pour répondre à des besoins imminents du pays «après son invasion par la Russie, non provoquée et injustifiée», dit le ministère des Finances américain.
En mai, le Congrès américain avait adopté une loi de crédits supplémentaires pour l’Ukraine, permettant aux États-Unis de verser 7,5 milliards de dollars d’aide économique directe au gouvernement ukrainien.
Par ailleurs, Washington a déjà fourni à Kiev pour plus de six milliards de dollars d’équipement militaire depuis le début de l’invasion russe.
Avec AFP