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Mort du réalisateur et metteur en scène Marcel Bluwal
Il était l’un des derniers réalisateurs mythiques de l’âge d’or de la télévision. Le réalisateur et metteur en scène Marcel Bluwal, figure emblématique du conservatoire d’art dramatique de Paris, est décédé samedi à l’âge de 96 ans, a appris l’AFP dimanche auprès de son agent.
L’homme de théâtre est décédé «paisiblement samedi matin» à Paris, a précisé son entourage. «Mon chagrin est immense, je lui souhaite un beau voyage, il a été un homme essentiel», a écrit sur Facebook l’actrice Ariane Ascaride, qui a été son élève.
«Un pionnier, tellement il a ouvert de champs possibles pour la télé. Il a montré combien elle peut être très belle et très exigeante», a écrit sur son compte Twitter le président du Festival de Cannes, Pierre Lescure.
Un homme «intelligent et courageux», «un modèle», a également loué sur Twitter l’écrivain Philippe Labro. «Merci Marcel pour votre engagement, merci au nom de tous les auteurs», a complété sur Twitter la Société des auteurs et compositeurs dramatiques(SACD), dont il avait été à la tête à la fin des années 1990.
Né à Paris le 26 mai 1925, de parents juifs polonais immigrés, Marcel Bluwal, a passé une partie de la guerre, 26 mois, caché chez le professeur de piano de sa mère.
Après avoir suivi l’enseignement de l’École technique de la photo et du cinéma de la rue de Vaugirard, il entre en 1949 à la télévision, qui, aimait-il dire, était née la même année que lui (la première démonstration publique d’un système de télévision date de 1925, à Londres).
Ses premières réalisations sont des émissions enfantines (Jeudi après-midi) puis il se lance dans l’adaptation télévisée de chefs-d’œuvre du théâtre et de la littérature.
Un adaptateur en chef
Lui qui se fait une haute idée de la mission culturelle de la télévision dépoussière sur les planches les plus grands auteurs : Le barbier de Séville, Le mariage de Figaro, Le jeu de l’amour et du hasard, Les frères Karamazov…
Avec plusieurs dizaines d’adaptations à son actif, son nom est, depuis, resté attaché à l’âge d’or de la télévision des Buttes-Chaumont, aux côtés de Stellio Lorenzi (Jacquou le croquant), Jean Prat ou encore Claude Santelli.
Son adaptation du Dom Juan de Molière, tourné en 1965 avec Michel Piccoli et Claude Brasseur, en décors naturels vides de présence humaine, a marqué l’histoire de la télévision et est encore cité comme modèle d’adaptation d’une pièce pour le petit écran.
«Je ne me suis jamais senti ni gourou ni intello», déclarait-il à Libération en 1994. «L’année d’après (Dom Juan, ndlr) d’ailleurs, j’ai enchaîné avec Vidocq, qui était le symbole de la vulgarité. Vous pensez: un feuilleton!».
Ce Vidocq, avec Bernard Noël puis Claude Brasseur et Danièle Lebrun (qui deviendra sa femme), avait également remporté un succès considérable.
Claude Brasseur (Sganarelle) et Michel Piccoli (Dom Juan) en 1965, dans l’adaptation de Dom Juan par Marcel Bluwal, d’après la piece de Moliere. Gusman/Leemage
Boxer avec le fantôme des auteurs
Le théâtre télévisé n’était cependant pas son unique amour.
Dans les années 1950, première véritable décennie de la télévision française, Marcel Bluwal propose, parallèlement aux dramatiques, la série Si c’était vous (1957), saluée par la critique, composée d’œuvres de fiction fondées sur des sujets sociaux, tels que les problèmes de logement d’un jeune couple, la fugue d’un adolescent…
Dans les années 1980 et 1990, il réalise notamment Mozart, une série de 9 heures sur la vie du compositeur, Thérèse Humbert avec Simone Signoret, Les Ritals adapté du livre de Cavanna…
Puis Marcel Bluwal délaisse le petit écran, pestant contre une télévision devenue «un bête robinet à images». Au théâtre, il a signé plusieurs mises en scène remarquées, dont notamment Le Misanthrope (1968), Dom Juan revient de guerre (1975),
Les fausses confidences (1982). Il a remporté en 2007 le Molière de la meilleure adaptation pour A la porte de Vincent Delecroix, avec Michel Aumont. Dans les années 1980, il a également réalisé plusieurs mises en scène d’opéra en Allemagne (Cosi fan tutte, La Flûte enchantée…).
Ses incursions au cinéma – comme Carambolages avec Louis de Funès (1963) ou Le plus beau pays du monde (1998) avec Claude Brasseur – ont été plus modestes et ont reçu un accueil mitigé.
Très engagé à gauche, membre du PCF de 1970 à 1981, Marcel Bluwal avait conservé jusqu’au bout sa fougue et son enthousiasme. Sur un plateau, «il a toujours l’air d’être sur un ring. Il boxe avec l’idée, avec le fantôme de l’auteur, avec l’acteur…», disait de lui Claude Santelli.
En 2008, après 13 ans d’absence à la télévision, il a dirigé la mini-série À droite toute consacrée à la montée de l’extrême droite en France durant les années 1935-1937 à travers la formation de la Cagoule, organisation clandestine qui fomentait le renversement de la République.
Célébrités
Margaret Qualley a immédiatement su que Jack Antonoff était destiné à devenir son mari
Margaret Qualley est tombée “éperdument amoureuse” de Jack Antonoff et “savait” qu’il était destiné à devenir son mari.
La star de “Maid” et le musicien et producteur de disques se sont mariés en août dernier, après deux ans de vie commune, et elle savait exactement quand ils marcheraient vers l’autel.
Dans le numéro d’avril du magazine ELLE UK, dont elle fait la couverture, elle se souvient : “J’avais rencontré Jack probablement deux semaines auparavant, mais j’ai tout de suite été éperdument amoureuse. J’ai eu la certitude qu’il était mon mari. Je parlais de Jack et j’ai dit à Virginie Viard [directrice de la création de Chanel] : “Je crois que je viens de rencontrer l’homme que je vais épouser. Et Virginie, si j’ai raison, tu me feras ma robe de mariée ? J’ai dit : ‘Donnez-moi deux ans…'”.”
L’actrice de 29 ans a planifié le mariage de ses rêves toute sa vie et lorsqu’elle a rencontré le musicien, elle a pensé qu’il avait besoin d’un “grand mariage” car il a beaucoup d’amis et de famille.
Elle s’est exprimée à ce sujet : “J’ai toujours voulu me marier. J’étais cette fille très féminine qui se promenait avec sa sœur en fantasmant sur nos mariages, ou sur ce que seraient nos maris. Mais je ne pense pas que j’aurais eu un mariage aussi important sans Jack. Je voulais que ce soit grandiose avec lui. C’était un peu comme si Jack avait besoin d’un grand mariage. Et il me semblait que ce serait plus amusant. Il a tellement d’amis formidables et une famille nombreuse. Je pense que [les mariages] sont presque autant pour votre famille et vos amis que pour vous.”
Célébrités
Taylor Swift apprécie de ne pas être «la star» des matchs de Travis Kelce
Taylor Swift aime assister aux matchs de son compagnon Travis Kelce car elle n’a pas à être “la star” de l’événement.
La chanteuse de “Anti-Hero” est régulièrement présente dans les tribunes pour encourager son petit ami lors des matchs des Kansas City Chiefs et l’entraîneur du sportif, Andy Reid, a insisté sur le fait que malgré la surveillance dont le couple fait l’objet, ils n’en font jamais “un problème” et il ne pense pas que l’attention supplémentaire que sa présence a apportée ait été négative.
Dans l’émission “Fecoe in the Morning” sur Audacy’s 610 Sports Radio, Andy a déclaré : “J’étais simplement ravi qu’ils soient tous les deux heureux. Trav n’en a jamais fait un problème. Je pense qu’elle s’est vraiment amusée à regarder les matchs sans être sous le feu des projecteurs. Elle a pu entrer dans le jeu et elle a adoré le fait de ne pas avoir à être la star. Elle pouvait se contenter de rester là-haut et de profiter. J’ai trouvé que c’était très positif”.
Andy connaît Taylor depuis plus longtemps que Travis, ce que le joueur a été choqué de découvrir.
Andy a ajouté : “En fait, je la connaissais, elle et sa famille, avant Trav… Ils viennent de Pennsylvanie, et son père était un fan des Eagles – un fan de football tout court – je crois qu’il a joué à Delaware, donc il comprend le jeu. Et elle a une mère géniale. Je l’ai rencontrée quand elle était jeune, je n’ai jamais eu peur qu’elle ne s’en sorte pas. Elle se débrouille si bien et a si bien réussi dans sa carrière.”