Economie
Messi a fait gagner 100 millions d’euros au sponsor principal du PSG en une semaine

Lionel Messi est en or. Littéralement une machine à gagner de l’argent. En l’occurrence, c’est All Accor, sponsor principal du PSG, qui l’a apprécié.
Nul doute que l’arrivée de Lionel Messi au Paris Saint Germain a provoqué toute une révolution en France. Il suffit de regarder ses débuts contre le Stade de Reims le 29 août. L’Argentin était la grande attraction et même les rivaux après le match se sont disputés pour prendre des photos.
Mais dans la section où l’on s’attend à ce qu’elle provoque également un avant et un après, c’est dans la section économique. Le PDG du PSG, avait déjà prévenu lors de la conférence de présentation du joueur que les marques n’arrêtaient pas d’appeler le club.
Et l’un en particulier se sent déjà gagnant : c’est la compagnie d’assurance All Accor, qui a gagné le chiffre des 100 millions en une semaine.
All Accor est le sponsor principal, qui est devant le maillot : «En l’espace d’une semaine, l’arrivée de Lionel Messi, c’est 100 millions d’euros en Earned Media Value, c’est-à-dire l’équivalent de ce qu’on devrait», a reconnu le groupe. Tous : «Nous entrons dans une autre galaxie.»
Aussi, grâce à Messi, la visibilité de cette marque sur les réseaux sociaux a augmenté, jusqu’à 20%. Deportes Cuatro détaille qu’un autre bénéficiaire est l’hôtel où Messi a séjourné les premiers jours avec sa famille.
Le luxueux Royal Monceau : «Les recherches sur Google ont été multipliées par quinze en une semaine» a reconnu l’hôtel, qui appartient également au groupe All. La Messimanie en France ne fait que commencer mais elle porte déjà ses fruits.

Economie
BMW : chute de 7,7% du bénéfice au troisième trimestre sur un an

Le groupe automobile allemand BMW a affiché au deuxième trimestre un bénéfice net en baisse, plombé par des effets comptables et par ses opérations de couverture de taux d’intérêt, mais a affiché une hausse de ses ventes.
BMW a enregistré une chute de 7,7% de son résultat net, à 2,9 milliards d’euros, a indiqué le groupe vendredi dans un communiqué.
Economie
Solvay : bénéfice net en chute de 33% au troisième trimestre

Le groupe chimique belge Solvay a vu son bénéfice net chuter de 33% sur un an au troisième trimestre, à 340 millions d’euros, plombé par un nouveau plongeon de ses ventes dans une conjoncture mondiale morose, selon un communiqué publié vendredi.
Il s’agit des derniers résultats trimestriels du groupe avant sa scission en deux entités prévue en décembre. Le chiffre d’affaires de l’entreprise s’est effondré de 24% sur la période juillet-septembre, à 2,75 milliards d’euros, sous l’effet d’une demande exsangue et d’une baisse des prix pratiques, dans un «environnement macroéconomique atone» et fortement concurrentiel. Batterie et automobile, construction, industrie…
La baisse des volumes écoulés (-15%) «résulte d’une demande plus faible sur l’ensemble de nos marchés finaux, à l’exception de l’aéronautique», observe Solvay, confronté à une rude concurrence internationale.
Une situation dont pâtit logiquement la rentabilité du groupe: l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a chuté de 23,5% sur un an au troisième trimestre, à 702 millions d’euros.
Ce chiffre «reflète la réduction des volumes, en plus d’effets de changes et d’effets de périmètre négatifs liés à la cession» de sa filiale Rusvinyl, précise l’entreprise. Sur base organique, en excluant effets de périmètre et de change, l’Ebitda recule tout de même de 18,5%.
Trésorerie confortable
La rentabilité apparaît meilleure sur l’ensemble des neuf premiers mois de l’année, avec une baisse de seulement 1,2% de l’Ebitda sur un an, «grâce à une discipline en matière de coûts fixes, qui ont compensé la baisse des volumes», note Solvay.
De même, sur la même période, le flux de trésorerie disponible («free cash flow») a gonflé à 1,03 milliard d’euros, en hausse de 11% sur un an, reflétant selon le groupe sa discipline budgétaire. Il s’affiche cependant en recul de 23,4% au troisième trimestre.
Pour l’ensemble de l’année, le groupe confirme son objectif de croissance organique de l’Ebitda, attendu dans une fourchette de +2% à -5%.
La directrice générale Ilham Kadri a salué la résilience de la rentabilité et de la trésorerie du groupe «malgré le contexte macroéconomique difficile», notamment grâce «à des réductions de coûts supplémentaires».
«Ce trimestre marque une étape historique pour Solvay dans son aventure longue de 160 ans puisqu’il s’agit des derniers résultats trimestriels du groupe avant sa séparation en deux leaders chimiques respectés (…) un nouveau voyage», a-t-elle ajouté.
Le chimiste belge, qui compte 22.000 employés dans 61 pays, a annoncé l’an dernier un projet de scission en deux entreprises distinctes cotées en Bourse.
La séparation sera effective en décembre. L’une des deux entités serait active dans la chimie essentielle, avec des clients notamment dans le bâtiment ou l’automobile, l’autre comprendrait les activités dans la chimie de spécialité.
Avec AFP