Société
Meghan Markle appelle le Congrès américain à garantir un congé parental
Meghan Markle a appelé mercredi le Congrès américain à garantir un congé parental à tous les Américains, reconnaissant avoir été «débordée» à la naissance de sa fille au printemps.
«Je ne suis pas élue ni une femme politique. Je suis, comme beaucoup, une citoyenne engagée et une mère», écrit l’épouse du prince Harry dans une lettre ouverte au chef démocrate du Sénat Chuck Schumer et à la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.
«En juin, mon mari et moi avons accueilli notre deuxième enfant», rappelle l’ancienne actrice américaine aux chefs démocrates du Congrès.
«Comme tous les parents, nous étions très heureux. Comme beaucoup de parents, nous étions débordés. Comme moins de parents, nous n’avons pas été confrontés à la dure réalité, qui est de choisir entre passer ces premiers mois critiques avec notre bébé ou reprendre le travail.»
«Nous savions que nous n’aurions pas à faire d’impossibles choix en termes de garde d’enfants, d’emploi et de soins médicaux que tant de personnes doivent faire chaque jour», ajoute la duchesse de Sussex. «Aucune famille ne devrait faire face à ces décisions.»
Harry, 37 ans, et Meghan, 40 ans, ont pris leur distance avec la famille royale britannique et vivent depuis mars 2020 en Californie avec leurs enfants, Archie, 2 ans, et Lilibet, 4 mois.
L’ancienne actrice précise aux dirigeants du Congrès qu’elle leur écrit «en tant que mère» pour défendre le congé parental au moment où les élus négocient un vaste programme d’investissements qui devrait inclure un congé parental payé nettement moins long que les 12 semaines proposées par le président Joe Biden.
Alors que la famille royale britannique est censée rester apolitique, Meghan Markle note qu’un congé parental devrait être «un droit au niveau national au lieu d’une option patchwork limitée à ceux dont les employeurs ont des politiques en place ou ceux qui vivent dans les rares États où un programme de congé existe».
Les États-Unis sont l’un des seuls pays développés ne garantissant pas un congé parental, que l’actuelle Maison Blanche considère comme bon pour l’économie.
«Je sais à quel point les choses peuvent – et sont – devenues chargées politiquement», écrit Meghan Markle. «Mais il ne s’agit pas de droite ou de gauche. Il s’agit de ce qui est bien ou mal.»
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP