Société
Meghan et Harry feraient un «léger» à la reine Elizabeth et à la famille royale avec le baptême de Lilibet Diana
Le baptême de la fille de Meghan et Harry reste un sujet de conversation très intéressant pour les fans royaux, tant les enjeux sont élevés.
La famille royale britannique célèbre généralement les fêtes de baptême d’une manière très particulière et en adhérant au protocole britannique, mais celle de la petite Lilibet Diana peut mettre la couronne en échec ou, au moins, donner à la reine Elizabeth un moment douloureux.
Le duc et la duchesse de Sussex peuvent passer à côté d’une importante tradition royale, car les bébés nés dans la famille royale sont toujours baptisés dans la même robe de satin, une coutume suivie depuis des centaines d’années.
La reine Victoria a fait confectionner la robe originale en 1841, elle est en soie blanche avec une superposition de dentelle complexe. Bien que l’original soit désormais trop fragile pour être utilisé, Lilibet aurait été baptisée dans la même réplique qu’Archie et ses cousins, le prince George et Louis et la princesse Charlotte.
Mais selon des sources du journal «The Sun», Harry et Meghan ont décidé que le baptême de leur fille se fera à Los Angeles, et non au Royaume-Uni, ce qui signifie que Lilibet va manquer cette adorable tradition royale.
Cela signifie également que le duc et la duchesse de Sussex quitteraient la reine Elizabeth, le duc et la duchesse de Cambridge, le prince Charles, Camilla et le reste de la famille royale de la liste des invités de la grande cérémonie.
Cependant, certains pensent que bien que le geste puisse être interprété comme un affront envers le monarque et la couronne britanniques, Meghan et Harry essaient seulement d’être cohérents avec leur décision d’avoir démissionné de la famille royale.
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP
Société
Brésil : 20 migrants haïtiens présumés retrouvés morts sur un bateau
Vingt corps qui seraient ceux de migrants haïtiens ont été retrouvés dans une embarcation sur un fleuve du nord du Brésil, dans un état de décomposition avancée et présentant des signes de déshydratation et de faim, a indiqué samedi la police.
Des pêcheurs ont alerté les autorités après avoir remarqué l’embarcation dérivant près de la ville de Braganca, sur la côte nord du Brésil, dans l’État du Para, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police fédérale, précisant que l’enquête devrait confirmer le nombre exact de victimes et leur identité.
«Selon la police civile et les experts médico-légaux, il y avait 20 corps. Le chef de la police fédérale de Braganca, Alexandre Calvinho, a dit qu’il s’agirait de réfugiés haïtiens», a indiqué la police dans un communiqué. Les victimes «seraient mortes de faim et de déshydratation, mais des analyses complémentaires sont nécessaires», est-il ajouté. Une enquête a été ouverte par le bureau du procureur.
«Ça fait beaucoup de cadavres»
Le site d’information G1 a publié une vidéo attribuée à l’un des pêcheurs, montrant un bateau en bois à la peinture bleu délavée flottant dans des eaux peu profondes et un homme dire: «Ça fait beaucoup de cadavres». Braganca est située à plus de 3500 km d’Haïti, en proie depuis plusieurs mois à une grave crise humanitaire et sécuritaire.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a alerté ce mois-ci que la situation provoquait un large exode. «Pour la plupart des Haïtiens, la perspective d’une migration régulière reste un obstacle insurmontable, laissant la migration irrégulière comme seul semblant d’espoir», a indiqué l’OIM ces derniers jours.
Selon l’OIM, quelques 360’000 haïtiens ont été déplacés à l’intérieur du pays, dont «un grand nombre à plusieurs reprises», et quelque 13’000 migrants illégaux ont été renvoyés de force en mars par les pays voisins.
Avec AFP