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Mason Greenwood : toutes les charges retenues contre le footballeur abandonnées
Le parquet confirme que ce jeudi toutes les poursuites pénales contre le joueur qui avait été accusé de tentative de viol ont été suspendues.
Mises à jour sur l’affaire Mason Greenwood. Le jeune footballeur, qui est en liberté sous caution après avoir été accusé de tentative de viol, ainsi que d’agression et de contrôle coercitif sur la même femme, devait être jugé le 23 novembre.
Cependant, tout a changé dans les dernières heures. Selon ‘The Sun’, le bureau du procureur a confirmé ce jeudi que toutes les charges retenues contre l’Anglais avaient été retirées.
«Dans cette affaire, la combinaison du retrait de témoins clés et de la découverte de nouveaux éléments signifiait qu’il n’y avait plus de perspective réaliste de condamnation. Dans ces circonstances, nous avons le devoir d’avoir l’affaire», explique un porte-parole. Cependant, cette même personne confirme que «nous avons le devoir de garder les dossiers sous surveillance continue».
«Nous avons expliqué notre décision à toutes les parties. Nous encourageons toujours toute victime potentielle à se manifester et à signaler à la police et nous poursuivrons partout où nos preuves légales seront réunies.»
Il convient de rappeler que la dernière comparution de Greenwood devant le tribunal a eu lieu en novembre de l’année dernière en référence aux crimes présumés survenus entre le 1er novembre 2018 et le 15 octobre 2022.
Michaela Kerr, responsable de la protection du public du GMP, assure dans des déclarations recueillies par ‘The Sun’ que «l’équipe d’enquête a été en contact régulier avec l’équipe juridique, fournissant des mises à jour importantes, et comprend donc la raison de la suspension des poursuites à cette étape, et que cette décision n’a pas été prise à la légère». «Malgré l’intérêt des médias et du public pour cette affaire, nous avons décidé de ne pas la commenter plus en détail», ajoute-t-il.
Conséquences
Greenwood a passé trois nuits en garde à vue en janvier de l’année dernière après avoir été arrêté à son domicile. Il a également été suspendu à Manchester United, bien qu’il ait continué à recevoir son salaire de 75 000 £ par semaine. Ses coéquipiers ont choisi d’arrêter de le suivre sur les réseaux sociaux.
Leur dernier match officiel remonte au début de 2022 lorsque l’équipe a battu West Ham 1-0. À son tour, il a été retiré de FIFA ’22 et de Football Manager 2022. Nike, l’un de ses sponsors les plus puissants, l’a retiré de toutes ses campagnes.
Déclaration unie
Manchester United a publié une note sur la décision de justice et les conséquences sportives qu’elle pourrait avoir sur son footballeur, actuellement absent de l’équipe.
«Manchester United prend note de la décision du Crown Prosecution Service selon laquelle toutes les charges retenues contre Mason Greenwood ont été abandonnées. Le club va maintenant mener sa propre démarche avant de déterminer les prochaines étapes. Nous ne commenterons pas davantage jusqu’à ce que le processus soit terminé», a-t-il déclaré.
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Kenya : après la mort du chef des armées, Nairobi entame trois jours de deuil national
Le Kenya a entamé vendredi trois jours de deuil national après la mort dans un accident d’hélicoptère de son chef des armées et de neuf hauts responsables militaires.
«Dernier hommage», titrait en première page le quotidien Daily Nation. Âgé de 61 ans, Francis Omondi Ogolla avait été nommé à la tête des armées le 29 avril 2023 par le président William Ruto. Le bilan tragique de cet accident avait été annoncé jeudi soir par le président à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité kényan qu’il avait convoqué en urgence. Deux militaires ont survécu au crash.
«Un éminent général quatre étoiles est tombé dans l’exercice de ses fonctions et au service du pays», avait poursuivi William Ruto. L’hélicoptère s’est écrasé jeudi en début d’après-midi dans la région reculée de Sindar, dans le comté d’Elgeyo Marakwet, à environ 400 km de Nairobi.
L’armée de l’air a dépêché une équipe d’enquêteurs pour établir les causes de l’accident. Selon le président Ruto, les hauts gradés étaient à bord d’un hélicoptère Bell UH-1B, surnommé «Huey», un appareil développé dans les années 1950 et largement utilisé par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam.
Une perte pour «toute la région»
Des médias kényans ont indiqué qu’il s’agissait du cinquième accident d’hélicoptère militaire en 12 mois, les appareils étant souvent vieux et mal entretenus. En juin 2021, au moins 10 soldats avaient été tués lorsque leur hélicoptère s’était écrasé au cours d’un exercice d’entraînement au sud de Nairobi.
Des messages de condoléances ont été envoyés, entre autres, par l’Union africaine, le groupement régional d’Afrique de l’Est (IGAD) et les ambassades des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l’Union européenne au Kenya. «Cette perte n’est pas seulement ressentie par le Kenya, mais aussi par toute la région», a déclaré le secrétaire général de l’IGAD, Workneh Gebeyehu, sur X.
Passé par l’Ecole militaire de Paris et le National Defence College of Kenya, le général Ogolla avait commencé sa carrière en avril 1984 dans l’armée de l’air, selon le site du ministère kényan de la Défense.
Avec AFP
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Chine : Apple contraint de retirer les applications WhatsApp et Threads à la demande des autorités
Apple a retiré WhatsApp et Threads de sa boutique d’applications en Chine à la demande des autorités, rapporte vendredi l’agence Bloomberg qui cite le groupe américain Meta, propriétaire des deux programmes visés.
La Chine surveille étroitement ses médias et son internet, soumis à une stricte réglementation et une censure des contenus qui présentent la politique de l’Etat sous un mauvais jour ou sont de nature à créer de l’agitation.
De nombreux sites (Google, Youtube…), applications et réseaux sociaux étrangers (X, Instagram, Facebook…) sont ainsi inaccessibles sans outils informatiques comme des réseaux privés virtuels (VPN) permettant de contourner les blocages.
«L’administration chinoise du Cyberespace (CAC) a ordonné le retrait de ces applications en raison de préoccupations en matière de sécurité nationale», a indiqué Apple dans un communiqué, cité par l’agence d’information financière Bloomberg.
«Nous sommes tenus de respecter les lois des pays dans lesquels nous sommes présents, même si nous ne sommes pas d’accord», a précisé Apple dans un communiqué, toujours selon Bloomberg.
Apple n’avait pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire. WhatsApp est une populaire application de messagerie instantanée, tandis que le réseau social Threads est un concurrent de X (ex-Twitter).
Pas de réponse
Toutes deux appartiennent au groupe américain Meta, qui a renvoyé l’AFP vers Apple pour un commentaire. Sollicités, ni le régulateur chinois de l’Internet (CAC) ni le ministère de l’Industrie et des Technologies, qui supervise également en Chine l’internet, n’ont répondu dans l’immédiat.
Vendredi, WhatsApp et Threads étaient indisponibles sur la version chinoise de l’App Store, la boutique virtuelle d’Apple où se téléchargent les applications. Elles restent cependant téléchargeables sur des App Store situés hors de Chine continentale.
WhatsApp est largement supplanté en Chine par WeChat (messagerie, paiement en ligne, réseau social, achats et réservations). L’application, présente sur la quasi-totalité des téléphones dans le pays, sert quotidiennement de moyen de paiement à des centaines de millions de Chinois.
Quant à Threads, qui permet de publier publiquement et pour ses abonnés des contenus texte, photo et vidéo, il a un équivalent depuis 2009: Weibo. Les produits Apple, de l’iPhone à l’iPad, sont immensément populaires en Chine, l’un des principaux marchés du groupe américain hors des Etats-Unis.
La marque à la pomme s’est toujours abstenue de prendre position sur des sujets sensibles ou de froisser le pouvoir chinois. Son PDG a été plusieurs fois reçu par de hauts responsables, tel un chef d’Etat.
Avec AFP