Société
Marion, 35 ans, tuée de 10 coups de couteau : son meurtrier condamné à 25 ans de prison
Djillali Bellabes, 32 ans, a comparu devant la Cour d’assises de la Haute-Vienne pour le meurtre de Marion Courty.
Cette femme, âgée de 35 ans, avait été retrouvée morte le 7 juin 2018 enterrée dans le jardin de sa résidence à Limoges, en Haute-Vienne.
C’est son ex-mari qui, inquiet de ne plus avoir de nouvelle, avait donné l’alerte à la fin du mois de mai 2018.
Très rapidement, les soupçons se sont portés sur Djelali Bellabes, âgé à 29 ans, compagnon de la victime. Placé en garde à vue, il a d’abord livré plusieurs versions avant d’avouer le meurtre.
Le jeune homme, âgé de 29 ans, avait rencontré la mère de famille dans un bar, quelques semaines avant le meurtre.
D’après le magistrat, c’est bien la volonté de Marion Courty de se séparer de lui qui a motivé le geste de Bellabes, décrit comme jaloux, possessif et violent.
Lorsque Marion lui a annoncé qu’elle souhaitait rompre, il a tué cette dernière d’une dizaine de coups de couteau.
Il a ensuite déposé le corps dans la cave, avant de l’envelopper dans du plastique, pour l’enterrer grossièrement dans le jardin le lendemain matin. Il a ensuite jeté le couteau dans les égoûts.
L’accusé a finalement été condamné mercredi à 25 ans de réclusion sans obligation de soins, et avec interdiction absolue du territoire français.
Société
Guerre en Ukraine : un avion militaire russe s’écrase au large de la Crimée, le pilote survit
Un avion militaire russe s’est écrasé ce jeudi au large de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie, et le pilote a eu le temps de s’éjecter, a indiqué le gouverneur local installé par Moscou.
«Un avion militaire est tombé en mer (…) Le pilote s’est éjecté. Il a été récupéré par les sauveteurs de Sébastopol à une distance de 200 mètres du rivage. Sa vie n’est pas en danger», a indiqué sur Telegram Mikhaïl Razvojaïev.
Avec AFP
Société
États-Unis : la passagère d’un vol Delta menacée d’exclusion car elle ne portait pas de soutien-gorge
Une passagère menacée d’être débarquée d’un vol car elle ne portait pas de soutien-gorge sous son t-shirt a dénoncé jeudi une «humiliation» discriminatoire et a réclamé un rendez-vous avec le patron de la compagnie américaine Delta.
L’incident remonte à fin janvier: Lisa Archbold venait de monter à bord d’un avion devant relier Salt Lake City à San Francisco, lorsqu’une hôtesse l’a selon elle prise à part avant le décollage, car son t-shirt laissait deviner la forme de ses seins et de ses tétons.
«L’hôtesse lui a dit que lorsque des passagers portent des vêtements offensants ou révélateurs, la politique officielle de Delta est de les exclure du vol», a expliqué son avocate, Gloria Allred, devant la presse à Los Angeles, en dénonçant un comportement «discriminatoire».
Pour pouvoir rester à bord, cette femme de 38 ans a dû mettre une veste par-dessus son t-shirt. «J’ai été prise pour cible et humiliée», a raconté Mme Archbold, en détaillant comment l’hôtesse l’avait convoquée, puis sortie de l’avion devant les autres passagers. «L’impuissance était pire que l’humiliation.»
Plutôt que de porter plainte, cette DJ réclame un rendez-vous avec le patron de Delta pour demander la modification d’une politique qu’elle estime discriminatoire. Selon cette logique, «que fera Delta pour les jeunes filles de moins de 18 ans ?», a ironisé son avocate.
«À quel âge la jeune fille doit-elle s’assurer que ses tétons ne sont pas visibles sous un t-shirt ?» «Aux dernières nouvelles, les talibans ne sont pas en charge de Delta», a asséné Mme Allred.
«Les seins ne sont pas des armes de guerre»
«Les passagers masculins ne sont pas obligés de couvrir leurs t-shirts avec une chemise ou une veste», a poursuivi l’avocate. «Ils ne sont pas non plus obligés de porter un soutien-gorge pour embarquer ou rester à bord d’un avion et les femmes ne devraient pas être obligées d’en porter.»
Selon l’avocate, le cadre réglementaire américain autorise les compagnies aériennes à exclure un passager d’un vol uniquement s’il représente un risque pour la sécurité de l’avion ou des passagers. Ce qui n’était pas le cas de Mme Archbold.
«Ni ses seins ni ceux d’aucune autre femme n’ont jamais essayé de prendre le contrôle d’un avion», a-t-elle rappelé. «Les seins ne sont pas des armes de guerre et ce n’est pas un crime pour une femme ou une fille d’en avoir.» Contactée par l’AFP, Delta a indiqué avoir déjà présenté ses «excuses» à cette cliente.
Avec AFP