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Mali : Washington ordonne à son personnel non essentiel de quitter le pays après plusieurs attaques
L’armée malienne estime avoir déjoué une attaque «terroriste» le 22 juillet 2022 à Kati dans une ville à la périphérie de la capitale où se trouve une base clé utilisée par l’armée au pouvoir.
Le pays enclavé au cœur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d’État militaires en 2020 et 2021. Cette semaine pas moins de 11 attaques y ont été dénombrées.
Les États-Unis ont ordonné à leurs employés non essentiels et à leurs familles de quitter le Mali «en raison du risque accru d’attaques terroristes dans les zones fréquentées par les étrangers».
Dans un communiqué vendredi, le département d’État américain souligne que l’ambassade des États-Unis «continue d’avoir une capacité limitée à fournir une aide d’urgence aux citoyens américains au Mali».
«Des groupes armés et terroristes continuent de planifier des enlèvements et des attentats au Mali» et peuvent prendre pour cible «les boîtes de nuit, les hôtels, les restaurants, les lieux de culte, les missions diplomatiques internationales et d’autres lieux fréquentés par les Occidentaux», selon le texte.
Le Mali, pays enclavé au cœur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d’État militaires en 2020 et 2021. La crise politique va de pair avec une grave crise sécuritaire depuis le déclenchement, en 2012, d’insurrections indépendantistes et d’actions jihadistes sanglantes dans le Nord.
Mercredi, au moins 15 soldats maliens et trois civils ont été tués dans trois attaques coordonnées et attribuées à des «terroristes», ce qui porte à 11 le nombre d’attaques en moins d’une semaine au Mali.
Avec AFP
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Nouvelle-Calédonie : opposants et partisans du gouvernement manifestent
Opposants et partisans du gouvernement de Nouvelle-Calédonie ont manifesté jeudi à Nouméa, les uns menaçant de mettre «le bordel», les autres appelant à la «sérénité», sur fond de tensions autour d’une réforme constitutionnelle sensible qui se joue à Paris sur l’avenir politique de l’archipel.
Le premier rassemblement s’est tenu devant le congrès à l’appel de deux formations non-indépendantistes, les Loyalistes (affiliés à Renaissance) et le Rassemblement (LR), contre un gouvernement local jugé «illégitime» par Sonia Backès, la leader des Loyalistes et présidente de la province sud.
Réforme constitutionnelle
Les manifestants, 3500 à 4000 selon la police et 6000 selon les organisateurs, se sont réunis pour envoyer «un signal» aux parlementaires qui examinent une réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral aux élections provinciales de l’archipel, jusque-là circonscrit aux natifs et aux résidents de longue date.
«Je le dis à Paris aujourd’hui, aux parlementaires qui tremblent: le bordel, c’est nous qui le mettrons si on essaie de nous marcher dessus!», a martelé Sonia Backès, ancienne secrétaire d’État en charge de la Citoyenneté (2022-2023). Le texte, examiné mardi au Sénat, doit faire l’objet d’un vote solennel le 2 avril, avant de cheminer vers l’Assemblée nationale en mai.
Plus tard dans la matinée, ce sont les indépendantistes, partisans du gouvernement calédonien, qui ont défilé à Nouméa. Eux ont dénoncé cette volonté d’ouvrir le corps électoral et soutenu la politique de Louis Mapou, premier indépendantiste élu à la présidence du gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie.
Ce dernier a appelé à «construire ensemble, dans la sérénité». «On doit rester dans ce cadre et sur ce créneau (…). C’est ce qui relève de la responsabilité du peuple premier et de ceux qui luttent pour l’indépendance», a-t-il lancé aux manifestants. Mardi, son congrès avait retiré un projet de «taxe carburant», contesté par plusieurs organisations patronales, provoquant la levée des blocages des dépôts de carburant de l’archipel en cours depuis le 21 mars.
Avec AFP
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La FNSEA appelle Emmanuel Macron à donner sa vision pour l’agriculture «sans plus attendre»
Le président du syndicat agricole majoritaire FNSEA a appelé ce jeudi le président de la République à exprimer sa vision pour l’agriculture «sans plus attendre».
«Le président de la République semble hésiter à prendre rendez-vous, celui qu’il nous avait promis au Salon de l’agriculture, en estimant que la situation n’était pas mûre», a souligné Arnaud Rousseau lors du congrès annuel du syndicat à Dunkerque.
«Qu’en est-il de l’ambition du chef de l’État ? Le discours (de 2017, NDLR) de la montée en gamme a vécu, qu’il nous donne sa vision sans plus attendre.»
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