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Macron reçoit ce lundi des industriels européens dans l’espoir d’endiguer des délocalisations

Alors que l’inflation et la crise énergétique pèsent sur la compétitivité de l’Hexagone, l’exécutif compte bien convaincre les dirigeants de choisir la France pour leurs activités.
Emmanuel Macron doit recevoir lundi soir à dîner de grands industriels européens pour les inciter à rester en Europe et surtout en France face aux craintes d’un regain de délocalisations, a indiqué l’Élysée.
Selon la présidence, le chef de l’État français reçoit des représentants de la European Round Table for Industry (ERT), qui revendique parmi ses adhérents une soixantaine de grandes entreprises du continent.
Parmi eux, des dirigeants des groupes Engie, Orange, Ericsson, Unilever, AstraZeneca, Volvo, BMW, Air Liquide ou encore Solvay.
Objectif: leur dire de reste en Europe et de choisir la France, explique-t-on de même source. L’exécutif, qui a fait de la réindustrialisation une de ses priorités économiques, redoute en effet que l’inflation énergétique puisse pousser certaines entreprises à réfléchir à réaliser leurs futurs investissements hors d’Europe.
Qui plus est, il s’inquiète des effets du plan massif d’investissements aux États-Unis promulgué cet été par le président Joe Biden pour lutter notamment contre le changement climatique.
Cet «Inflation Reduction Act» est accusé par une partie des Européens, et notamment la France, de provoquer une distorsion de concurrence avec son crédit d’impôt pour l’achat d’une voiture électrique construite dans une usine américaine avec une batterie fabriquée localement.
«Le président de la République est mobilisé pour maintenir une dynamique de réindustrialisation sur notre sol», assure-t-on à l’Élysée.
Dans cette optique, Emmanuel Macron avait déjà proposé début novembre aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France de doubler l’aide publique pour accompagner leur décarbonation, à condition qu’ils redoublent également leur effort en la matière.
Avec AFP

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Violentes accusations à Alfortville : un patient agresse un urologue qu’il accuse

Le mardi 29 août, à Alfortville dans le Val-de-Marne, un incident grave s’est produit entre un patient et un urologue, décrit par Nicolas Farmine.
L’homme avait été amené à la clinique en raison de troubles urinaires et avait perdu connaissance. L’équipe médicale, composée d’un urologue et d’une infirmière, avait pris la décision de lui insérer une sonde urinaire pour évaluer sa condition.
Cependant, au moment où le patient reprenait conscience, il s’était rendu compte de la pose de la sonde sans son consentement préalable et avait accusé l’urologue de non-respect du consentement.
La situation avait rapidement dégénéré en une altercation physique, au cours de laquelle le patient avait agressé l’urologue en lui donnant plusieurs coups de poing.
Face à cette violence, l’urologue avait fait appel au SAMU pour son évacuation à l’hôpital en vue de soins. Une enquête avait été ouverte par le parquet de Créteil et confiée au commissariat d’Alfortville pour examiner les circonstances de l’incident.
Dans cette affaire complexe, l’urologue avait exprimé l’intention de déposer une plainte contre le patient pour l’agression subie. Parallèlement, le patient avait également prévu de déposer plainte contre l’urologue, alléguant un acte de viol en lien avec la pose de la sonde urinaire.
Cet incident soulève des questions importantes concernant le consentement médical et la communication entre les patients et les professionnels de la santé, ainsi que la nécessité de clarifier les circonstances de l’incident lors de l’enquête en cours.
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Coup d’État au Gabon : la première réaction d’Ali Bongo (vidéo)

Le président du Gabon Ali Bongo Ondimba, placé en résidence surveillée par des militaires qui l’ont destitué à l’issue d’un coup d’État mercredi, appelle «tous» ses «amis» à «faire du bruit», dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. On l’y voit, sans pouvoir déterminer le moment où la vidéo a été tournée, assis dans un fauteuil, et il assure être dans sa «résidence».
Manifestement inquiet, il dit en anglais: «Je suis Ali Bongo Ondimba, président du Gabon», «j’envoie un message à tous nos amis dans le monde entier pour leur dire de faire du bruit» à propos «des gens qui m’ont arrêté, moi et ma famille», dit en anglais. Ali Bongo, qui dirige, à 64 ans, le Gabon depuis plus de 14 ans, avait été proclamé, quelques instants avant le putsch, vainqueur de l’élection de samedi.
«Mon fils est quelque part, ma femme est dans un autre endroit, et moi je suis à la résidence et rien ne se passe, je ne sais pas ce qui se passe», poursuit Ali Bongo. «Je vous appelle pour faire du bruit», répète-t-il trois fois.
#Gabon: Ali Bongo depuis sa résidence pic.twitter.com/NMmvIbsbwe
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) August 30, 2023
Son fils et proche conseiller Noureddin Bongo Valentin a été «arrêté» avec six autres jeunes membres de l’entourage professionnel proche de M. Bongo, notamment pour «haute trahison», «détournements massifs de denier publics» et «falsification de la signature» du chef de l’État, ont annoncé les militaires putschistes en fin de matinée.
Les militaires n’ont rien dit du sort de son épouse franco-gabonaise Sylvia Bongo Ondimba.