Société
L’ultimatum qui a conduit au divorce entre Cristiano Ronaldo et Jorge Mendes
«Soit vous m’obtenez le Bayern ou Chelsea, soit nous rompons», a souligné le joueur à l’homme d’affaires portugais.
Avant même de signer pour Al Nassr, Cristiano Ronaldo avait lancé un ultimatum à Jorge Mendes, qui allait finalement aboutir à leur divorce, dans lequel il demandait, comme le rapporte le quotidien El Mundo : «Soit vous m’obtenez le Bayern ou Chelsea, soit nous rompons».
Cependant, l’homme d’affaires portugais n’a pas pu parvenir à un accord avec ces clubs et le Madérien a tenu parole. Il a immédiatement chargé Ricardo Refuge, un ami proche et «manager personnel», de signer la proposition avec le club saoudien.
L’ultimatum de Cristiano Ronaldo intervient après que l’agent a exprimé à l’attaquant de 37 ans son désaccord avec nombre de ses décisions ces dernières années.
Le premier à quitter le Real Madrid. Le poids de Jorge Mendes dans les décisions de Ronaldo a progressivement diminué, comme l’écrit ce quotidien espagnol.
«Mendes a perdu de l’influence. Cristiano n’écoute que ce qu’il veut entendre et il trouve ces mots chez sa partenaire, Georgina Rodríguez, et dans un nouvel environnement dont il est l’épicentre».
Jorge Mendes a suivi la demande de son client et a contacté les dirigeants de Chelsea et du Bayern Munich. Les bureaux des deux clubs sont réceptifs à l’arrivée d’un CR7. Sur le terrain, moins, comme dans le cas de l’entraîneur Thomas Tuchel.
Conscients du déclin de la star portugaise, qui se reflète dans ses premiers mois à Manchester United cette saison, ils sont également conscients de la rentabilité que le nom de Ronaldo peut offrir à leurs marques.
Tout change cependant lorsque Cristiano décide de ne pas participer à l’entraînement de pré-saison de l’équipe d’Old Trafford. La situation alarme les clubs respectifs et ils contactent immédiatement Jorge Mendes : «Nous ne sommes pas intéressés». Cristiano tient parole.
La rupture avec son deuxième père est un fait accompli peu avant de partir au Qatar, «où sa colère et son égoïsme vont l’éloigner de ses coéquipiers. Ce qui est rompu n’est pas un simple contrat, car Mendes n’a jamais signé ses joueurs. plus, une relation paternelle, familiale et même corporative dans la société Polaris, qui gérait ses droits à l’image. L’agent est le parrain d’un des enfants du joueur et inversement».
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP